Annoncée en janvier 2020, l'Initiative mondiale sur le plastique et le tourisme réunit plus de 450 entreprises, gouvernements et autres organisations derrière l’objectif commun de lutter contre les déchets plastiques et la pollution à la source. « Empêcher la propagation de la Covid-19 dans un secteur touristique en phase de reprise ne doit pas signifier un retour aux produits en plastique à usage unique », a souligné, à l’occasion du lancement des nouvelles directives, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), qui dirige l’initiative avec l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).
Un communiqué de l’ONU souligne que le secteur du tourisme, qui représente près de 10% du PIB mondial, est l'un des secteurs économiques les plus durement touchés par la pandémie de Covid-19. Il pourrait être confronté à une baisse des arrivées de touristes internationaux pouvant aller jusqu’à 78 % en 2020, mettant en péril 100 à 120 millions d'emplois directs dans le secteur du tourisme.
Pour inciter sa reprise, le secteur a notamment mis l'accent sur la santé et l'hygiène. Toutefois, avertit l’ONU, ces mesures doivent être gérées correctement afin d'atténuer leur impact sur l'environnement, tel que la production supplémentaire de déchets, la consommation d'eau et la pollution due à l'utilisation de produits chimiques.
Des recommandations ciblées
Les recommandations émises par l’Initiative s'adressent aux acteurs du tourisme dans le but de les aider à continuer à lutter contre la pollution des matières plastiques pendant la pandémie de Covid-19.
Elles prônent notamment la réduction de l'empreinte plastique, l'augmentation de l'engagement des fournisseurs, le rapprochement avec les prestataires de services de gestion des déchets et la transparence des actions entreprises afin de contribuer de manière significative à une valorisation responsable du secteur du tourisme.
« Lorsqu'ils ne sont pas correctement éliminés, les produits en plastique tels que les gants, les masques et les bouteilles de désinfectant pour les mains finissent par polluer l'environnement naturel autour des principales destinations touristiques », a déclaré la Directrice de la division économique du PNUE, Ligia Noronha.
« Nous devons adopter une approche scientifique et soutenir les gouvernements, les entreprises et les communautés locales pour nous assurer que nous prenons les mesures les plus efficaces pour protéger l'hygiène et la santé sans créer de pollution et sans nuire à notre environnement naturel », a-t-elle ajouté.
Les directives soulignent également l'importance des procédures de nettoyage et d'assainissement ainsi que d'une communication permanente et transparente avec le personnel et les clients, pendant et après la pandémie.
Les entreprises du secteur s’engagent
Les grandes entreprises mondiales du tourisme tel que Accor (5.000 hôtels dans 110 pays), Club Med (80 sites sur quatre continents), et le groupe Iberostar (plus de 120 hôtels dans 19 pays), qui ont été parmi les premiers signataires de l’Initiative, se sont engagées à continuer de lutter contre la pollution plastique en dépit de la pandémie.
« L'ensemble des activités d'Iberostar sera sans plastique à usage unique d'ici 2020, dans la mesure où la réglementation locale le permet. Nous serons sans déchets d'ici 2025, et neutres en carbone d'ici 2030 », a déclaré la Vice-présidente et Directrice générale du groupe Iberostar, Sabina Fluxà Thienemann, affirmant que le groupe lançait la feuille de route de ses objectifs « transparents et limités dans le temps » d'ici la fin de l'année afin de les réaliser.
Un communiqué de l’ONU souligne que le secteur du tourisme, qui représente près de 10% du PIB mondial, est l'un des secteurs économiques les plus durement touchés par la pandémie de Covid-19. Il pourrait être confronté à une baisse des arrivées de touristes internationaux pouvant aller jusqu’à 78 % en 2020, mettant en péril 100 à 120 millions d'emplois directs dans le secteur du tourisme.
Pour inciter sa reprise, le secteur a notamment mis l'accent sur la santé et l'hygiène. Toutefois, avertit l’ONU, ces mesures doivent être gérées correctement afin d'atténuer leur impact sur l'environnement, tel que la production supplémentaire de déchets, la consommation d'eau et la pollution due à l'utilisation de produits chimiques.
Des recommandations ciblées
Les recommandations émises par l’Initiative s'adressent aux acteurs du tourisme dans le but de les aider à continuer à lutter contre la pollution des matières plastiques pendant la pandémie de Covid-19.
Elles prônent notamment la réduction de l'empreinte plastique, l'augmentation de l'engagement des fournisseurs, le rapprochement avec les prestataires de services de gestion des déchets et la transparence des actions entreprises afin de contribuer de manière significative à une valorisation responsable du secteur du tourisme.
« Lorsqu'ils ne sont pas correctement éliminés, les produits en plastique tels que les gants, les masques et les bouteilles de désinfectant pour les mains finissent par polluer l'environnement naturel autour des principales destinations touristiques », a déclaré la Directrice de la division économique du PNUE, Ligia Noronha.
« Nous devons adopter une approche scientifique et soutenir les gouvernements, les entreprises et les communautés locales pour nous assurer que nous prenons les mesures les plus efficaces pour protéger l'hygiène et la santé sans créer de pollution et sans nuire à notre environnement naturel », a-t-elle ajouté.
Les directives soulignent également l'importance des procédures de nettoyage et d'assainissement ainsi que d'une communication permanente et transparente avec le personnel et les clients, pendant et après la pandémie.
Les entreprises du secteur s’engagent
Les grandes entreprises mondiales du tourisme tel que Accor (5.000 hôtels dans 110 pays), Club Med (80 sites sur quatre continents), et le groupe Iberostar (plus de 120 hôtels dans 19 pays), qui ont été parmi les premiers signataires de l’Initiative, se sont engagées à continuer de lutter contre la pollution plastique en dépit de la pandémie.
« L'ensemble des activités d'Iberostar sera sans plastique à usage unique d'ici 2020, dans la mesure où la réglementation locale le permet. Nous serons sans déchets d'ici 2025, et neutres en carbone d'ici 2030 », a déclaré la Vice-présidente et Directrice générale du groupe Iberostar, Sabina Fluxà Thienemann, affirmant que le groupe lançait la feuille de route de ses objectifs « transparents et limités dans le temps » d'ici la fin de l'année afin de les réaliser.