Malheureusement, derrière cette beauté indéniable, un désordre rampant s’installe. Une partie des trottoirs, jadis lieux de flânerie et de rencontre, s'est transformée en étals improvisés où les algues marines s’amoncellent sans règle ni retenue.
Ce n’est pas l’activité qui choque — c’est l’absence de vision, le silence des autorités, et l’indifférence qui s’installe comme une brume sur l’avenir de la station.
Sidi Bouzid mérite mieux qu’un abandon déguisé en tolérance. Elle mérite une ambition à la hauteur de sa splendeur : une gestion éclairée, un urbanisme respectueux, une économie digne. Car laisser faire, c’est laisser faner. Et nul ne devrait voir une ville se déliter là où la mer continue de chanter.
Ce n’est pas l’activité qui choque — c’est l’absence de vision, le silence des autorités, et l’indifférence qui s’installe comme une brume sur l’avenir de la station.
Sidi Bouzid mérite mieux qu’un abandon déguisé en tolérance. Elle mérite une ambition à la hauteur de sa splendeur : une gestion éclairée, un urbanisme respectueux, une économie digne. Car laisser faire, c’est laisser faner. Et nul ne devrait voir une ville se déliter là où la mer continue de chanter.
Mohamed LOKHNATI