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Actu Maroc

Coopération migratoire : Fernando Grande-Marlaska défend le Maroc contre les accusations européennes


Vendredi 8 Octobre 2021

Les gestes d’apaisement à l’égard du Maroc se multiplient du côté espagnol. Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a défendu, ce vendredi 8 octobre, la gestion migratoire du Maroc lors d’une réunion des ministres de l'Intérieur de l'UE à Luxembourg. Détails



Madrid semble déterminée à baisser les tensions en multipliant les gestes et les déclarations rassurantes vis-à-vis de Rabat. Lors d’une conférence de presse, précédant la réunion des ministres de l'Intérieur de l'UE à Luxembourg, le ministre espagnol  s'est dressé en avocat du Royaume, en  déclarant  qu’il « ne partage pas les conclusions mettant en doute les efforts du Maroc dans la lutte contre l’immigration clandestine». 
 
En outre, le ministre espagnol de l'Intérieur a appelé à ce que la migration ne soit pas évoquée comme un «problème, mais comme un défi» auquel l'Union européenne doit faire face dans sa dimension interne, sans toutefois «séparer la dimension externe sur laquelle l'Espagne insiste».  

« Le nombre de clandestins arrivant sur les côtes espagnoles a baissé de manière notable ces dernières années grâce à la collaboration des autorités marocaines », a martelé le ministre espagnol, assurant que pour l'Espagne, «l'une des clés pour freiner l'entrée illégale des migrants est d'améliorer la coopération avec les pays d'origine et de transit». «Une telle collaboration doit être transversale et pas seulement soutenue par des questions de sécurité», a-t-il souligné, ajoutant que que l'Union européenne doit s'engager dans une coopération transversale avec les pays d'origine et de transit des migrations afin d'endiguer les flux irréguliers, a-t-il également souligné. 
 
Les ministres européens discuteront tout au long de la réunion à Luxembourg afin de se mettre d'accord sur la politique migratoire européenne. Fernando Marlaska a noté que les cinq pays méditerranéens - l'Espagne, l'Italie, la Grèce, Chypre et Malte - restent unis dans les négociations car "ce sont eux qui subissent la plus grande pression et sont déterminés à «aller de l'avant et à être flexibles".

Et d’ajouter que pour réaliser des avancées, il est nécessaire qu'il y ait des «points de contact et de communication» entre tous les Etats membres en ce qui concerne «la responsabilité partagée et la solidarité» qui, selon lui, sont des éléments «essentiels pour réaliser le nouveau pacte migratoire».