Œufs, viandes blanches, poissons… En ce début du mois sacré de Ramadan, les prix de plusieurs produits alimentaires ont connu une forte hausse. Alors que le panier de la ménagère est resté stable ces derniers mois, une inflation inattendue est venue perturber le budget des ménages. Cette réalité s’est imposée alors que, depuis plusieurs semaines, le gouvernement n’a eu de cesse de rassurer quant à l’approvisionnement des marchés. Mais en l’espace de quelques jours, les prix ont grimpé de 20%, 30%, voire 40%.
C’est le cas des œufs de poule, un aliment pourtant indispensable sur la table lors de la rupture du jeûne, dont le prix est passé de 1,50 dirhams à 2 dirhams l’unité. A première vue, cette situation paraît injustifiable, tant l’offre est abondante et la demande l’accompagne naturellement, puisque le consommateur marocain augmente ses achats en cette période ramadanesque.
Que s’est-il passé alors ? La réponse la plus évidente est celle des intermédiaires, qui profitent de l’anarchie des circuits de distribution pour augmenter brutalement leurs marges. Sauf que cette situation est très bien connue du gouvernement, qui a promis à maintes reprises d’intervenir pour mieux réglementer ce secteur. En attendant, ces prédateurs guettent la moindre opportunité pour accroître davantage leurs revenus.
D’où l’importance d’une vigilance constante pour réguler les prix. Cette responsabilité incombe aux autorités locales, qui doivent maintenir leur mobilisation tant sur les marchés de gros que sur les marchés de proximité. Leur intervention s’est avérée cruciale lors de la crise Covid, empêchant toute manipulation du marché. Malheureusement, ces actions demeurent sporadiques et ont parfois pour seul objectif de “faire le show” devant les caméras, ce que l’on appelle communément la «hamla» chez nous.
Ces “hamla” ne permettent pas d’inscrire ces actions de contrôle dans la durée, si bien que l’exercice se transforme en jeu du chat et de la souris entre les autorités et les contrevenants. Il est urgent de systématiser cette surveillance, afin que le consommateur ne soit plus pris en otage par les fluctuations des prix et leurs instigateurs.
C’est le cas des œufs de poule, un aliment pourtant indispensable sur la table lors de la rupture du jeûne, dont le prix est passé de 1,50 dirhams à 2 dirhams l’unité. A première vue, cette situation paraît injustifiable, tant l’offre est abondante et la demande l’accompagne naturellement, puisque le consommateur marocain augmente ses achats en cette période ramadanesque.
Que s’est-il passé alors ? La réponse la plus évidente est celle des intermédiaires, qui profitent de l’anarchie des circuits de distribution pour augmenter brutalement leurs marges. Sauf que cette situation est très bien connue du gouvernement, qui a promis à maintes reprises d’intervenir pour mieux réglementer ce secteur. En attendant, ces prédateurs guettent la moindre opportunité pour accroître davantage leurs revenus.
D’où l’importance d’une vigilance constante pour réguler les prix. Cette responsabilité incombe aux autorités locales, qui doivent maintenir leur mobilisation tant sur les marchés de gros que sur les marchés de proximité. Leur intervention s’est avérée cruciale lors de la crise Covid, empêchant toute manipulation du marché. Malheureusement, ces actions demeurent sporadiques et ont parfois pour seul objectif de “faire le show” devant les caméras, ce que l’on appelle communément la «hamla» chez nous.
Ces “hamla” ne permettent pas d’inscrire ces actions de contrôle dans la durée, si bien que l’exercice se transforme en jeu du chat et de la souris entre les autorités et les contrevenants. Il est urgent de systématiser cette surveillance, afin que le consommateur ne soit plus pris en otage par les fluctuations des prix et leurs instigateurs.