Le mois du Ramadan constitue pour les personnes atteintes de diabète une épreuve majeure nécessitant d’adopter de bonnes pratiques sanitaires et un traitement sain afin d’éviter de graves complications. « Les diabétiques ont tendance à rompre le jeûne avec un repas copieux, riche en glucides ce qui peut provoquer une hyperglycémie postprandiale et surtout une prise du poids. Il faut ainsi faire attention à l'excès de calories, avec des proportions équilibrées de macronutriments : glucides, lipides et protéines, pendant la rupture du jeûne (du coucher du soleil au lever) », explique Dr. Sara Mataoui, diabétologue. L'objectif est de minimiser le risque d'hyperglycémie postprandiale et de prévenir l'hypoglycémie pendant la période du jeûne.
L’alimentation doit faire l’objet d’une attention constante. Le mot d’ordre étant d’avoir une alimentation équilibrée. « On doit privilégier la consommation d’aliments riches en sucres lents comme le blé, la semoule et les haricots lors du Shour qui vont stabiliser la glycémie. A l’inverse, lors de l’Iftar, place aux sucres rapides qui augmentent rapidement la glycémie (les fruits par exemple), puis aux glucides lents », conseille la diabétologue. « On évite les aliments trop gras et autres aliments frits », ajoute-t-elle.
Opter pour une diététique adaptée
Selon Dr. Mataoui, il est conseillé aux diabétiques qui jeûnent de fractionner les repas, de prendre trois repas, de ne pas trop manger, en évitant bien sûr le gras et le sucré. Des sucres complexes sont conseillés pendant le dernier repas pris avant le lever du soleil tandis que des sucres simples sont plus appropriés pour le repas du soir. Dans tous les cas, il est conseillé d’augmenter les quantités d’eau absorbées.
On doit privilégier la consommation d’aliments riches en sucres lents comme le blé, la semoule et les haricots lors du Shour qui vont stabiliser la glycémie. À l’inverse, lors du Ftour, place aux sucres rapides qui augmentent rapidement la glycémie (les fruits par exemple), puis aux glucides lents. On évite les aliments trop gras, tels que les aliments frits.
« Nous assistons durant le mois sacré à une véritable orgie alimentaire après la rupture du jeûne à laquelle bon nombre de personnes diabétiques prennent part sans mesurer les risques qui pèsent sur leur santé. Certaines pâtisseries préparées lors de ce mois constituent des bombes caloriques compte tenu de leur haute teneur en sucre et en graisse et doivent, de ce fait, être absolument évitées par les diabétiques », indique Dr. Mataoui. Elle a également souligné l’importance de consommer des fruits et des légumes, des produits souvent absents des tables durant le Ramadan, et a insisté sur l’importance de l’hydratation. La spécialiste recommande ainsi de boire au minimum 10 verres d’eau par jour pour éviter la déshydratation de l’organisme.
Contrairement aux idées reçues, les diabétiques doivent faire du sport, surtout s’ils sont en surpoids. Marcher, courir ou jardiner, bouger un minimum permet de baisser la glycémie, le taux de sucre dans le sang. Pour les cas de diabète de type II, aucune précaution particulière n’est à prendre. Pour les diabétiques de type I en revanche, la dépense supplémentaire d’énergie peut poser problème. Il suffira de la compenser avec un régime adapté (glucides complexes -pâtes, féculents...avant l’effort, et des glucides simples pendant l’effort s’il doit être prolongé).
Surveiller régulièrement sa glycémie
Bien qu’il soit formellement déconseillé aux diabétiques de jeûner, certains patients s’obstinent quand même à pratiquer le jeûne. Dans ce cas, Dr. Mataoui recommande la plus grande vigilance. « Seules les personnes atteintes de diabète de type 2 bien équilibré, avec une hémoglobine glyquée globalement inférieure à 7% et qui ne souffrent d’aucune complication liée au diabète peuvent éventuellement jeûner. Toutefois, elles doivent contrôler régulièrement leur glycémie pendant la journée ». Pour un suivi efficace de la glycémie, la diabétologue recommande d’effectuer la glycémie capillaire deux heures après la rupture du jeûne et le dîner ainsi qu’au réveil. En cas de glycémie inférieure à 0,60 g/l ou supérieure à 2,5 g/l, de tension artérielle déséquilibrée ou de pathologie intercurrente, le jeûne doit être immédiatement interrompu. « Pour minimiser les risques de complications liées au jeûne, le patient doit consulter son médecin traitant avant le début du mois de Ramadan. Une visite qui permettra, d’une part, de le sensibiliser sur les risques potentiels du jeûne et, d’autre part, d’adapter les thérapeutiques en fonction des horaires des repas », préconise la spécialiste.
L’alimentation doit faire l’objet d’une attention constante. Le mot d’ordre étant d’avoir une alimentation équilibrée. « On doit privilégier la consommation d’aliments riches en sucres lents comme le blé, la semoule et les haricots lors du Shour qui vont stabiliser la glycémie. A l’inverse, lors de l’Iftar, place aux sucres rapides qui augmentent rapidement la glycémie (les fruits par exemple), puis aux glucides lents », conseille la diabétologue. « On évite les aliments trop gras et autres aliments frits », ajoute-t-elle.
Opter pour une diététique adaptée
Selon Dr. Mataoui, il est conseillé aux diabétiques qui jeûnent de fractionner les repas, de prendre trois repas, de ne pas trop manger, en évitant bien sûr le gras et le sucré. Des sucres complexes sont conseillés pendant le dernier repas pris avant le lever du soleil tandis que des sucres simples sont plus appropriés pour le repas du soir. Dans tous les cas, il est conseillé d’augmenter les quantités d’eau absorbées.
On doit privilégier la consommation d’aliments riches en sucres lents comme le blé, la semoule et les haricots lors du Shour qui vont stabiliser la glycémie. À l’inverse, lors du Ftour, place aux sucres rapides qui augmentent rapidement la glycémie (les fruits par exemple), puis aux glucides lents. On évite les aliments trop gras, tels que les aliments frits.
« Nous assistons durant le mois sacré à une véritable orgie alimentaire après la rupture du jeûne à laquelle bon nombre de personnes diabétiques prennent part sans mesurer les risques qui pèsent sur leur santé. Certaines pâtisseries préparées lors de ce mois constituent des bombes caloriques compte tenu de leur haute teneur en sucre et en graisse et doivent, de ce fait, être absolument évitées par les diabétiques », indique Dr. Mataoui. Elle a également souligné l’importance de consommer des fruits et des légumes, des produits souvent absents des tables durant le Ramadan, et a insisté sur l’importance de l’hydratation. La spécialiste recommande ainsi de boire au minimum 10 verres d’eau par jour pour éviter la déshydratation de l’organisme.
Contrairement aux idées reçues, les diabétiques doivent faire du sport, surtout s’ils sont en surpoids. Marcher, courir ou jardiner, bouger un minimum permet de baisser la glycémie, le taux de sucre dans le sang. Pour les cas de diabète de type II, aucune précaution particulière n’est à prendre. Pour les diabétiques de type I en revanche, la dépense supplémentaire d’énergie peut poser problème. Il suffira de la compenser avec un régime adapté (glucides complexes -pâtes, féculents...avant l’effort, et des glucides simples pendant l’effort s’il doit être prolongé).
Surveiller régulièrement sa glycémie
Bien qu’il soit formellement déconseillé aux diabétiques de jeûner, certains patients s’obstinent quand même à pratiquer le jeûne. Dans ce cas, Dr. Mataoui recommande la plus grande vigilance. « Seules les personnes atteintes de diabète de type 2 bien équilibré, avec une hémoglobine glyquée globalement inférieure à 7% et qui ne souffrent d’aucune complication liée au diabète peuvent éventuellement jeûner. Toutefois, elles doivent contrôler régulièrement leur glycémie pendant la journée ». Pour un suivi efficace de la glycémie, la diabétologue recommande d’effectuer la glycémie capillaire deux heures après la rupture du jeûne et le dîner ainsi qu’au réveil. En cas de glycémie inférieure à 0,60 g/l ou supérieure à 2,5 g/l, de tension artérielle déséquilibrée ou de pathologie intercurrente, le jeûne doit être immédiatement interrompu. « Pour minimiser les risques de complications liées au jeûne, le patient doit consulter son médecin traitant avant le début du mois de Ramadan. Une visite qui permettra, d’une part, de le sensibiliser sur les risques potentiels du jeûne et, d’autre part, d’adapter les thérapeutiques en fonction des horaires des repas », préconise la spécialiste.