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Culture

Cinéma : Pics en chute de films


Rédigé par L'Opinion le Dimanche 12 Février 2023



Clark Gable et Vivien Leigh dans « Autant en emporte le vent » de Victor Fleming, 1939
Clark Gable et Vivien Leigh dans « Autant en emporte le vent » de Victor Fleming, 1939
Retour sur des répliques inoubliables du cinéma, prononcées par les personnages à la fin du film. La phrase prononcée par la divine Scarlett O'Hara (Vivien Leigh) est vite devenue une expression pleine d'optimisme, volontiers utilisée lorsqu'il s'agit de rappeler que, malgré les difficultés rencontrées, la vie continue et solutionne tout, avec le temps. Mais pourquoi ces larmes alors ? Parce que la fin du chef d'œuvre « Autant en emporte le vent  » n'a rien de joyeuse, le ténébreux Rhett Butler (Clark Gable) décidant de quitter celle qu'il aime depuis le début, lassé de son comportement, de leurs drames et incompréhensions. Un temps désespérée, l'héroïne se reprend en entendant la voix de son père disparu, lui rappelant ce qui est le plus important pour elle : sa terre Tara, dont elle tire sa force. Il y aura donc bien un « demain » pour Scarlett et pour nos cœurs de spectateurs laissés sur notre faim/fin ! Après avoir échappé aux singes, alors qu'il progresse le long d'une plage aux côtés de l'esclave Nova, Taylor se fige soudain, le regard tout à coup épouvanté par une immense silhouette, qui se détache à l'horizon. Lorsqu'un irrévocable contrechamp nous dévoile une Statue de la Liberté en ruine, on comprend avec horreur, juste après le personnage campé par Charlton Heston, que « La Planète des Singes  » n'est autre que la Terre... 2000 ans dans le futur. Après avoir accompagné le jeune Andy trois films durant, ses fidèles jouets doivent à présent lui faire leurs adieux. Avant de partir pour l'université et de quitter le monde de l'enfance, l'adolescent décide de léguer ses vieux compagnons de route à sa petite voisine Bonnie, et en profite pour s'offrir un dernier moment de jeu à leurs côtés. Alors que sa voiture file vers l'horizon, Woody, son adjoint préféré, le regarde s'en aller avec fierté et émotion.
Journée d’un cancre
 
La fin de « Seven  », le classique de David Fincher, est d'une très grande noirceur. Mais en citant l'écrivain américain Ernest Hemingway, le personnage de William Somerset, incarné par Morgan Freeman, parvient à apporter une étonnante et inespérée pointe d'optimisme au thriller culte de 1996. Avec cette phrase tirée du roman « Pour qui sonne le glas », paru en 1940, Somerset nous dit qu'il ne trouve pas le monde beau, et on peut le comprendre après les événements qu'il vient de vivre aux côtés de son collègue David Mills (Brad Pitt). Mais le détective veut néanmoins se battre pour lui coûte que coûte, peu importent les circonstances. C'est ainsi que se termine « La Folle journée » de Ferris Bueller  avec Matthew Broderick. Le scénariste et réalisateur John Hughes  y raconte la journée d'un cancre (Ferris) qui décide de sécher les cours avec sa petite amie et son meilleur pote pour aller faire les 400 coups à Chicago. A la fin du film, le héros s'adresse aux spectateurs en leur proposant une petite leçon de vie qu'il faut parfois arriver à prendre du recul et du temps pour soi dans une réalité parfois stressante et inquiétante. Ce que nous dit le film avec cette dernière réplique, c'est que la vie est courte et que, dans la mesure du possible, il faut savoir en profiter. C'est parfois plus facile à dire qu'à faire, mais le sourire de Broderick dans cette séquence emporte le morceau !
                                                                                                     D’après AlloCiné