Dans la foulée des péripéties de la 23 édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga (6-13 mai) qui a plébiscité « Shimoni » de la Kényane Angela Wanjiku, le frais directeur de cette ancienne institution, Iz-Eddine Gourirran, annonce la création de la Fédération des festivals panafricains, de cinéma et de télévision : « Cette initiative historique, qui comprend 16 festivals représentant 14 pays du continent, notamment le Bénin, le Niger, le Burundi, le Cameroun, le Rwanda, la Tunisie, la Côte d'ivoire, le Burkina Faso, le Togo, le Sénégal et la Mauritanie, marque une nouvelle ère dans la construction du cinéma dans nos pays. »
A cette annonce, il ajoute : « L’objectif de cette fédération est de mettre en synergie nos compétences, nos connaissances et nos moyens pour diffuser les œuvres d'auteurs et des réalisateurs africains. Grâce à cette initiative, l’Afrique sera unie pour résister devant tous les aléas et saura garder ses cultures et valeurs. »
De son côté, le producteur et réalisateur burkinabé, Issiaka Compaore, a estimé que « cette initiative vient renforcer la coopération et l'échange entre les festivals, promouvoir le cinéma africain à travers le monde et inciter à la création et à la restauration des structures de diffusion des œuvres cinématographiques en Afrique. La fédération a également pour objectif de contribuer à la création d’un cadre de financement des festivals, favoriser le développement de l’industrie cinématographique, promouvoir la diversité et la représentativité dans le cinéma africain et sensibiliser le public africain à aimer et comprendre le cinéma africain. »
Le président de la fondation du festival du cinéma africain de Khouribga (FICAK), Habib El Malki, a relevé que « cette 23e édition a été marquée par une forte présence d’un public averti, engagé et passionné, qui a su témoigner son amour au cinéma africain. » Le FICAK, qui a choisi comme thème pour cette 23ème édition « Le cinéma africain, l’éveil d’un Continent », est considéré comme l’un des plus anciens festivals de cinéma au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du Continent après le Fespaco qui date de 1969 et celui de Carthage (1966). Cette édition a mis en compétition 12 longs-métrages réalisés par des cinéastes de dix pays africains ainsi que 15 courts-métrages représentant 13 pays.
A cette annonce, il ajoute : « L’objectif de cette fédération est de mettre en synergie nos compétences, nos connaissances et nos moyens pour diffuser les œuvres d'auteurs et des réalisateurs africains. Grâce à cette initiative, l’Afrique sera unie pour résister devant tous les aléas et saura garder ses cultures et valeurs. »
De son côté, le producteur et réalisateur burkinabé, Issiaka Compaore, a estimé que « cette initiative vient renforcer la coopération et l'échange entre les festivals, promouvoir le cinéma africain à travers le monde et inciter à la création et à la restauration des structures de diffusion des œuvres cinématographiques en Afrique. La fédération a également pour objectif de contribuer à la création d’un cadre de financement des festivals, favoriser le développement de l’industrie cinématographique, promouvoir la diversité et la représentativité dans le cinéma africain et sensibiliser le public africain à aimer et comprendre le cinéma africain. »
Le président de la fondation du festival du cinéma africain de Khouribga (FICAK), Habib El Malki, a relevé que « cette 23e édition a été marquée par une forte présence d’un public averti, engagé et passionné, qui a su témoigner son amour au cinéma africain. » Le FICAK, qui a choisi comme thème pour cette 23ème édition « Le cinéma africain, l’éveil d’un Continent », est considéré comme l’un des plus anciens festivals de cinéma au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du Continent après le Fespaco qui date de 1969 et celui de Carthage (1966). Cette édition a mis en compétition 12 longs-métrages réalisés par des cinéastes de dix pays africains ainsi que 15 courts-métrages représentant 13 pays.
MAP