La rage chez les chiens commence à faire rager. Un mois après le décès d’une touriste française mordue par des chiens errants dans la commune d’El Argoub, située à 70 km de Dakhla, un autre incident a remis au goût du jour la problématique que représente la gestion des animaux dangereux. Il s’agit cette fois-ci d’un enfant de cinq ans mortellement mordu par une meute de chiens errants, dans la commune rurale de la préfecture d’Agadir Ida-Outanane, Drarga.
Une “réunion de choc” à Tanger
Comme toutes les villes du Royaume, Tanger n’échappe pas au phénomène de prolifération des chiens errants. On estime leur nombre à 40.000 au niveau de la ville et des patelins avoisinants. Récemment, au lendemain du drame de la commune d’El Argoub, un homme âgé a été grièvement blessé lors de l’attaque d’une meute de chiens dans le quartier Mesnana. En réaction aux croissantes doléances de la population, le Wali de la région Tanger-Tétouan- Al Hoceima, Mohamed Mhidia, semble être déterminé à mettre fin à ces incidents.
Au cours de cette semaine, une feuille de route a été définie pour endiguer le phénomène, en concertation avec les autorités locales. Objectif : “Commencer le processus de stérilisation lundi 19 septembre, au plus tard”, nous confie Ouasfi Bouazzati, ex-président du Conseil régional Nord- Ouest de l’Ordre national des vétérinaires marocain, qui reprend le fin mot du Wali de la région du Nord. “Des réunions seront présidées chaque semaine dans ce cadre”, ajoute le vétérinaire libéral à Tanger.
Identifier puis stériliser et vacciner
Sur le plan pratique, en urgence, un partenariat sera signé avec l’association “Friends of SPANA” à Tanger pour avoir accès à leur dispensaire qui contient une vingtaine de boxes et de tables, en attendant la finalisation de la construction de fourrières et de dispensaires. “Il a également été décidé d’utiliser l’ancien abattoir comme fourrière”, nous révèle le Dr Ouasfi Bouazzati, qui était présent lors de la réunion avec le Wali. Une fois les locaux prêts, il sera temps de collecter les chiens errants, qui est “l’étape la plus délicate dans le processus de stérilisation, puisqu’on a besoin d’une main d’oeuvre qualifiée pour le faire.
Jusque là, des ouvriers des communes s’en chargeaient, après avoir envenimé les chiens ciblés. La tâche était facile”, explique notre intervenant. Une liste des vétérinaires désireux de participer à l’action a été arrêtée, contenant presque tous les vétérinaires de la ville du Détroit.
De leur côté, les vétérinaires seront amenés à stériliser les chiens, les taguer, les vacciner contre la rage et les vermifuger. Ensuite, les collecteurs seront chargés de les remettre dans leur lieu de ramassage, avec des points GPS. Avec l’approche centripète, pour créer une barrière de protection, nous détaille-t-il.
L’abattage ne sera plus le maître mot
Les chiens errants font fréquemment l’objet de descentes d’abattage. Empoisonnement, fusils à balles réelles... les modes opératoires de cette mesure radicale ont longuement suscité une mobilisation générale, notamment de la part de la société civile. “L’abattage ne sera plus de mise”, promet notre interlocuteur, qui propose de faire un dépistage systématique de tous les chiens contre la leishmaniose considérée hautement transmissible à l’homme, et qui représente un danger public.
Le vétérinaire va procéder dans ce cas à les euthanasier. Ainsi, celui qui veut noyer son chien ne pourra plus l’accuser de rage ! Par ailleurs, d’autres villes s’activent pour gérer cette problématique.
A Oujda, l’opération de stérilisation et de vaccination des canidés en liberté augure d’un début de solution. En attendant, des associations sont actives sur le terrain et entreprennent des actions concrètes pour gérer ce fléau. Il convient de rappeler qu’une convention a été signée en 2019 pour stériliser, vacciner et identifier les chiens errants.
Une “réunion de choc” à Tanger
Comme toutes les villes du Royaume, Tanger n’échappe pas au phénomène de prolifération des chiens errants. On estime leur nombre à 40.000 au niveau de la ville et des patelins avoisinants. Récemment, au lendemain du drame de la commune d’El Argoub, un homme âgé a été grièvement blessé lors de l’attaque d’une meute de chiens dans le quartier Mesnana. En réaction aux croissantes doléances de la population, le Wali de la région Tanger-Tétouan- Al Hoceima, Mohamed Mhidia, semble être déterminé à mettre fin à ces incidents.
Au cours de cette semaine, une feuille de route a été définie pour endiguer le phénomène, en concertation avec les autorités locales. Objectif : “Commencer le processus de stérilisation lundi 19 septembre, au plus tard”, nous confie Ouasfi Bouazzati, ex-président du Conseil régional Nord- Ouest de l’Ordre national des vétérinaires marocain, qui reprend le fin mot du Wali de la région du Nord. “Des réunions seront présidées chaque semaine dans ce cadre”, ajoute le vétérinaire libéral à Tanger.
Identifier puis stériliser et vacciner
Sur le plan pratique, en urgence, un partenariat sera signé avec l’association “Friends of SPANA” à Tanger pour avoir accès à leur dispensaire qui contient une vingtaine de boxes et de tables, en attendant la finalisation de la construction de fourrières et de dispensaires. “Il a également été décidé d’utiliser l’ancien abattoir comme fourrière”, nous révèle le Dr Ouasfi Bouazzati, qui était présent lors de la réunion avec le Wali. Une fois les locaux prêts, il sera temps de collecter les chiens errants, qui est “l’étape la plus délicate dans le processus de stérilisation, puisqu’on a besoin d’une main d’oeuvre qualifiée pour le faire.
Jusque là, des ouvriers des communes s’en chargeaient, après avoir envenimé les chiens ciblés. La tâche était facile”, explique notre intervenant. Une liste des vétérinaires désireux de participer à l’action a été arrêtée, contenant presque tous les vétérinaires de la ville du Détroit.
De leur côté, les vétérinaires seront amenés à stériliser les chiens, les taguer, les vacciner contre la rage et les vermifuger. Ensuite, les collecteurs seront chargés de les remettre dans leur lieu de ramassage, avec des points GPS. Avec l’approche centripète, pour créer une barrière de protection, nous détaille-t-il.
L’abattage ne sera plus le maître mot
Les chiens errants font fréquemment l’objet de descentes d’abattage. Empoisonnement, fusils à balles réelles... les modes opératoires de cette mesure radicale ont longuement suscité une mobilisation générale, notamment de la part de la société civile. “L’abattage ne sera plus de mise”, promet notre interlocuteur, qui propose de faire un dépistage systématique de tous les chiens contre la leishmaniose considérée hautement transmissible à l’homme, et qui représente un danger public.
Le vétérinaire va procéder dans ce cas à les euthanasier. Ainsi, celui qui veut noyer son chien ne pourra plus l’accuser de rage ! Par ailleurs, d’autres villes s’activent pour gérer cette problématique.
A Oujda, l’opération de stérilisation et de vaccination des canidés en liberté augure d’un début de solution. En attendant, des associations sont actives sur le terrain et entreprennent des actions concrètes pour gérer ce fléau. Il convient de rappeler qu’une convention a été signée en 2019 pour stériliser, vacciner et identifier les chiens errants.