La liesse des franco-marocains aux champs Élysées n’a pas manqué d’arriver au Parlement français, où la députée du Rassemblement national, Laurence Robert-Dehault, a interrogé le ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, sur les incidents entre les supporters et la police à l’issue de la victoire du Maroc contre le Portugal. Des incidents qualifiés de « troubles graves qui ont fait de la France la risée de tout le monde », selon l’expression de la députée.
En réaction aux scènes de friction entre des supporters et la police, une partie de la classe politique française conservatrice dont le Rassemblement national a fait de cet épisode une affaire nationale.
Le locataire de place Beauvau a tenu à apporter sa version des faits avec plus de nuances de sorte à corriger quelques imprécisions de la députée qui l’a interrogé. Selon lui, les débordements qui ont eu lieu n’ont pas été aussi chaotiques que l’ont affirmé certains politiques. « À Paris, il y a eu trois vitres touchées et trois scooters dégradés », a-t-il indiqué, précisant que mille deux cents policiers ont été mobilisés pour 20.000 personnes qui sont descendues dans les rues durant les célébrations.
Concernant les interpellations, il y en a eu, selon Darmanin, 107 dont les trois-quarts d’entre elles concernent des citoyens français. Le ministre a reproché à son interrogatrice son manque de nuance et sa façon d’insinuer par sa question que la responsabilité des émeutes incombe aux Marocains. « Votre question a été posée de sorte à dire tenir les Marocains pour responsables », a-t-il repris.
Gerald Darmanin a conclu sa réponse en dénonçant implicitement cette tentative de récupération politique. « Bravo au Maroc, bravo à la France, réjouissez-vous et arrêtez de faire les grincheux », a-t-il martelé.
Rappelons que plusieurs figures de la droite française ont essayé de dramatiser la liesse des franco-marocains. Le chef de « Reconquête », Eric Zemmour, pour sa part, n’a pas manqué de dramatiser cette affaire jusqu’à la démesure. « J’aimerais savoir comme les Marocains réagiraient si à Marrakech, des milliers de Français célébraient la victoire de la France. Je pense qu’ils se sentiraient dépossédés de leur pays », a-t-il dit, remettant en cause le patriotisme des franco-Marocains qui ont célébré la victoire du Maroc. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.
En réaction aux scènes de friction entre des supporters et la police, une partie de la classe politique française conservatrice dont le Rassemblement national a fait de cet épisode une affaire nationale.
Le locataire de place Beauvau a tenu à apporter sa version des faits avec plus de nuances de sorte à corriger quelques imprécisions de la députée qui l’a interrogé. Selon lui, les débordements qui ont eu lieu n’ont pas été aussi chaotiques que l’ont affirmé certains politiques. « À Paris, il y a eu trois vitres touchées et trois scooters dégradés », a-t-il indiqué, précisant que mille deux cents policiers ont été mobilisés pour 20.000 personnes qui sont descendues dans les rues durant les célébrations.
Concernant les interpellations, il y en a eu, selon Darmanin, 107 dont les trois-quarts d’entre elles concernent des citoyens français. Le ministre a reproché à son interrogatrice son manque de nuance et sa façon d’insinuer par sa question que la responsabilité des émeutes incombe aux Marocains. « Votre question a été posée de sorte à dire tenir les Marocains pour responsables », a-t-il repris.
Gerald Darmanin a conclu sa réponse en dénonçant implicitement cette tentative de récupération politique. « Bravo au Maroc, bravo à la France, réjouissez-vous et arrêtez de faire les grincheux », a-t-il martelé.
Rappelons que plusieurs figures de la droite française ont essayé de dramatiser la liesse des franco-marocains. Le chef de « Reconquête », Eric Zemmour, pour sa part, n’a pas manqué de dramatiser cette affaire jusqu’à la démesure. « J’aimerais savoir comme les Marocains réagiraient si à Marrakech, des milliers de Français célébraient la victoire de la France. Je pense qu’ils se sentiraient dépossédés de leur pays », a-t-il dit, remettant en cause le patriotisme des franco-Marocains qui ont célébré la victoire du Maroc. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.
