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Régions

Casablanca : le SNESUP prévoit une grève de 72 heures


le Mardi 24 Mai 2022

Dénonçant les retards de traitement de ses revendications par le département de Miraoui, la branche régionale du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESUP), relevant de la ville de Casablanca, compte organiser une grève de 72 heures, à partir du vendredi 27 mai.



Exprimant sa grogne face aux dysfonctionnements du secteur, la branche du syndicat relevant de la région de Casablanca appelle le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation à faire preuve d'engagement pour clore définitivement le dossier.
 
La ré-adoption du système de l'ancienneté, la mise en place effective de l'amendement du statut du corps des enseignants-chercheurs, l'amélioration des conditions matérielles, et l'annulation du privilège du doctorat français, font également partie des revendications du syndicat, selon un communiqué diffusé vendredi. 
 
Parmi les revendications figurent également l'affiliation des Institutions Supérieures des Professions Infirmières et Techniques de Santé au système universitaire, la promotion et la valorisation des formations des instituts de formation dans les métiers de l'administration.
 
La branche régionale appelle ainsi le Bureau national du SNESUP, le comité administratif et les Bureaux régionaux à unifier leurs efforts et leurs voix pour mettre en avant leurs revendications communes, lit-on dans le communiqué.
 
La même source dénonce l'interdiction, par la préfecture de Casablanca-Anfa, de la première conférence nationale sur la législation relative à la santé, qui devait avoir lieu les vendredi et samedi 20/21 mai 2022 à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca.
 
Le SNESUP a, par ailleurs, exprimé sa solidarité absolue et inconditionnelle avec "les luttes des enseignants de l'Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Casablanca (ENCG Casablanca) contre les abus de pouvoir de son directeur et sa méthode d'intimidation et de menaces".
 
Le Syndicat tient pour responsable la présidence de l'Université Hassan II de Casablanca quant à l'arrêt des projets de construction de la cité éstudiantine et de l'aile pédagogique de l'Ecole Nationale Supérieure d'Electricité et de Mécanique, soulignant que cela peut "entraver les travaux pratiques des étudiants et priver plus d'une vingtaine de professeurs de leur travail".