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Casablanca : Légère baisse de l’Indice des Prix à la Consommation en décembre 2021


Rédigé par Kawtar CHAAT le Jeudi 3 Février 2022

L’Indice des Prix à la Consommation (IPC), qui permet de mesurer l’inflation et donc l’évolution de la valeur de la monnaie, a diminué, au niveau de la capitale économique, de 0,1% à fin décembre 2021 par rapport au mois précédent, précise une note sur l’IPC du Haut commissariat au Plan (HCP).



Casablanca : Légère baisse de l’Indice des Prix à la Consommation en décembre 2021
Dans un contexte de choc économique engendré par la réponse sanitaire à la pandémie, la demande intérieure a pu soutenir la croissance économique. Toutefois, elle a enregistré dernièrement une baisse légère au niveau de la capitale économique du Royaume. Cette tendance baissière est suivie d’une baisse de 0,2% de l’indice alimentaire et d’une hausse de 0,04% de l’indice non alimentaire, explique le HCP.

La baisse des prix alimentaires entre novembre et décembre 2021 à Casablanca a été observée principalement au niveau des « fruits » de 8,5 %, la « viande » de 2,3 % et les « poissons et fruits de mer » de 6,8 %. Cette baisse a été atténuée par la hausse des prix des «légumes» de 7,5% et des « Huiles et graisses » avec 1,5%.

Pour ce qui est des prix des produits non alimentaires, ils ont enregistré une légère hausse entre novembre et décembre 2021, ajoute le Haut commissariat, notant que les hausses de prix concernent principalement les « Meubles et articles d’ameublement » avec 0,2% et les « Voitures automobiles » avec 0,4%, contre une baisse des « Carburants et lubrifiants » avec 0,8%.

En rythme annuel, les prix à la consommation ont augmenté de 3,3% par rapport à leur niveau du même mois de l’année précédente, souligne la note du HCP, expliquant que cet écart résulte d’une hausse de 3,3% de l’indice des produits alimentaires et de 3,5% de l’indice des produits non alimentaires.

En effet, l’IPC annuel moyen à fin 2021 a enregistré une hausse de 1,9% par rapport à 2020, précise le HCP, soulignant que durant cette période, les prix des denrées alimentaires ont augmenté, et des augmentations ont été enregistrées principalement pour les « Huiles et graisses » (+6,4%) et les « Viandes » (+2,0%) contre des baisses pour les « Légumes » (-4,9%) et les « Fruits » (-4,9%). S’agissant des produits non alimentaires, des hausses de prix ont été observées principalement pour les « Carburants et lubrifiants » (+12,8%), l’«Enseignement » privé (+2,6%) et le Loyer (+1,4%).

Au niveau national, l’IPC annuel moyen a enregistré une hausse de 1,4% à fin 2021, par rapport à 2020, révèle le document, notant que pour les écarts par ville, les hausses vont de 1,3% à Al Hoceima, Rabat et Tanger à 2,0% à Beni Mellal. L’économie nationale du Maroc a connu une croissance de 7,8% au troisième trimestre 2021, contre une baisse de 6,7% au cours de la même période en 2020, selon le Haut Commissariat au Plan.

Ce dernier a montré que la croissance de l’économie du pays était en grande partie due à l’augmentation de la production agricole de 17,7% et de la production non agricole de 6,4%. Poussée par la demande intérieure, le HCP note que la croissance s’est produite dans un contexte d’inflation maîtrisée et de déclin relatif de la situation de financement de l’économie nationale.

Kawtar CHAAT


La chaîne d’approvisionnement fait-elle grimper les prix ?

La flambée des cas de Coronavirus ralentit les travailleurs des ports et des entreprises de camionnage, tandis que la forte demande des consommateurs fait grimper le coût du transport et de l’énergie. Les mesures préventives liées au Covid-19, ayant engendré des difficultés persistantes pour acheminer les marchandises des usines aux clients continuent de faire grimper le prix de nombreux produits, et par conséquent, les prix à la consommation.

Toutefois, si la flambée des prix à la consommation fait monter la fièvre aux responsables politiques et les banquiers centraux, dans de nombreux pays, la situation reste maîtrisée au Maroc, selon le ministère de l’Economie et des Finances et la Banque Mondiale qui s’accordent sur un taux de 3,2% pour la perspective de croissance en 2022.