Dans le cadre d’un échange artistique empreint d’émotion et de sens, la richesse plurielle de la tradition musicale marocaine a rencontré la profondeur poétique de la chanson d’auteur italienne, donnant naissance à un moment de grâce musicale. Ce dialogue entre deux univers, s’est matérialisé le vendredi 3 octobre au Consulat général d’Italie à Casablanca à travers « Anime Migranti » (Âmes Migrantes), un concert unique et engagé.
Sur scène, deux artistes aux parcours singuliers ont uni leurs voix, leurs instruments et leurs cultures : Marcondiro, musicien et auteur-compositeur italien, reconnu pour son univers mêlant chanson expérimentale et musique populaire, et Nour Eddine, artiste marocain aux racines profondes dans les traditions musicales du Maroc. Ensemble, ils ont tissé un récit sonore où les identités se croisent, les émotions se répondent, et les frontières s’effacent, pour évoquer la migration, l’héritage et la rencontre entre les peuples.
Liés par une profonde estime et une amitié sincère, Marcondiro et Nour Eddine ont commencé leur collaboration en 2019 dans les studios du label Parodoi Dischi. Tous deux issus des univers de la musique folk et électro-ethnique, avec des publications chez CNI (Compagnia Nuove Indye) à Rome et une expérience scénique riche en Italie et à l’étranger, ils ont su mêler leurs influences pour créer une musique unique.
Dans une atmosphère chaleureuse et conviviale, sous un ciel dégagé, près de 900 spectateurs se sont rassemblés pour assister au concert. L’ambiance festive a rapidement gagné le public, qui s’est levé pour danser en fin de soirée. La musique soufie, gnawa et jahjouka marocaine, portée par des rythmes puissants et envoûtants, s’est mêlée à la chanson italienne, offrant un mélange sonore inédit et captivant.
Dans une déclaration accordée à « L’Opinion », le Consul général d’Italie à Casablanca, Francesco Capecchi, a souligné l’importance de l’investissement culturel au Maroc : « Investir dans la culture au Maroc est essentiel, et cela s’inscrit pleinement dans la mission que s’est donnée le consulat, celle de renforcer les échanges culturels entre l’Italie et le Maroc. Nous portons cette volonté de rassembler, d’accompagner, de créer du lien ».
« C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’a été conçu le concert, qui représente une coopération artistique entre la musique soufie marocaine et la pop italienne. C’est une façon concrète de bâtir un pont entre nos deux cultures », a-t-il ajouté.
Il a également évoqué ses projets à venir : « Mon prochain projet concerne la cuisine italienne. Le 26 novembre, nous accueillerons un chef italien afin de faire découvrir notre gastronomie au public marocain. »
Avec le Prix Amnesty International 2025 à son actif, "Anima Migrante" confirme sa résonance, tant sur le plan artistique que social. Derrière ce projet, Nour Eddine Fatty, originaire des montagnes du Rif, puise son inspiration dans la richesse de la musique traditionnelle marocaine tout en intégrant des influences classiques occidentales. Parmi ses œuvres marquantes figurent Coexist et Advocata Nostra, qui lui ont valu une reconnaissance internationale.
Dans une déclaration accordée à « L’Opinion », il a expliqué : « Ma chanson est souvent militante, car je réagis rapidement face à l’injustice. L’écriture m’offre une liberté d’expression essentielle et me permet aussi de parler de la vie des migrants qui peinent à s’intégrer. Cette chanson est née en Italie, inspirée par le naufrage d’un bateau en Méditerranée, où près de 300 jeunes ont perdu la vie. Cet événement tragique m’a poussé à créer ce morceau en collaboration avec Marcondiro ».
Marcondiro (de son vrai nom Marco Marchese Borrelli) conjugue électro, folk et rock italiens avec des créations audiovisuelles innovantes. Producteur et réalisateur accompli, il a été distingué à plusieurs reprises pour ses concerts, vidéoclips et projets numériques, incluant des œuvres en NFT et dans le métavers. En évoquant son projet, Marco s’est confié : « C’est ma première collaboration avec un artiste marocain, et elle s’est faite de manière très naturelle. La combinaison entre l’italien et le darija a donné une dimension magique au projet. La musique marocaine m’a profondément touché par sa richesse et son originalité. Je suis particulièrement fasciné par la gnawa, que j’adore. Cette création née de la rencontre entre deux cultures a véritablement suscité l’intérêt ».
Marcondiro et Nour Eddine, véritables alchimistes du son, ont tissé une trame musicale transcendante, franchissant les frontières culturelles pour inviter le public à une expérience immersive, poétique et spirituelle.
Sur scène, deux artistes aux parcours singuliers ont uni leurs voix, leurs instruments et leurs cultures : Marcondiro, musicien et auteur-compositeur italien, reconnu pour son univers mêlant chanson expérimentale et musique populaire, et Nour Eddine, artiste marocain aux racines profondes dans les traditions musicales du Maroc. Ensemble, ils ont tissé un récit sonore où les identités se croisent, les émotions se répondent, et les frontières s’effacent, pour évoquer la migration, l’héritage et la rencontre entre les peuples.
Liés par une profonde estime et une amitié sincère, Marcondiro et Nour Eddine ont commencé leur collaboration en 2019 dans les studios du label Parodoi Dischi. Tous deux issus des univers de la musique folk et électro-ethnique, avec des publications chez CNI (Compagnia Nuove Indye) à Rome et une expérience scénique riche en Italie et à l’étranger, ils ont su mêler leurs influences pour créer une musique unique.
Dans une atmosphère chaleureuse et conviviale, sous un ciel dégagé, près de 900 spectateurs se sont rassemblés pour assister au concert. L’ambiance festive a rapidement gagné le public, qui s’est levé pour danser en fin de soirée. La musique soufie, gnawa et jahjouka marocaine, portée par des rythmes puissants et envoûtants, s’est mêlée à la chanson italienne, offrant un mélange sonore inédit et captivant.
Dans une déclaration accordée à « L’Opinion », le Consul général d’Italie à Casablanca, Francesco Capecchi, a souligné l’importance de l’investissement culturel au Maroc : « Investir dans la culture au Maroc est essentiel, et cela s’inscrit pleinement dans la mission que s’est donnée le consulat, celle de renforcer les échanges culturels entre l’Italie et le Maroc. Nous portons cette volonté de rassembler, d’accompagner, de créer du lien ».
« C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’a été conçu le concert, qui représente une coopération artistique entre la musique soufie marocaine et la pop italienne. C’est une façon concrète de bâtir un pont entre nos deux cultures », a-t-il ajouté.
Il a également évoqué ses projets à venir : « Mon prochain projet concerne la cuisine italienne. Le 26 novembre, nous accueillerons un chef italien afin de faire découvrir notre gastronomie au public marocain. »
Avec le Prix Amnesty International 2025 à son actif, "Anima Migrante" confirme sa résonance, tant sur le plan artistique que social. Derrière ce projet, Nour Eddine Fatty, originaire des montagnes du Rif, puise son inspiration dans la richesse de la musique traditionnelle marocaine tout en intégrant des influences classiques occidentales. Parmi ses œuvres marquantes figurent Coexist et Advocata Nostra, qui lui ont valu une reconnaissance internationale.
Dans une déclaration accordée à « L’Opinion », il a expliqué : « Ma chanson est souvent militante, car je réagis rapidement face à l’injustice. L’écriture m’offre une liberté d’expression essentielle et me permet aussi de parler de la vie des migrants qui peinent à s’intégrer. Cette chanson est née en Italie, inspirée par le naufrage d’un bateau en Méditerranée, où près de 300 jeunes ont perdu la vie. Cet événement tragique m’a poussé à créer ce morceau en collaboration avec Marcondiro ».
Marcondiro (de son vrai nom Marco Marchese Borrelli) conjugue électro, folk et rock italiens avec des créations audiovisuelles innovantes. Producteur et réalisateur accompli, il a été distingué à plusieurs reprises pour ses concerts, vidéoclips et projets numériques, incluant des œuvres en NFT et dans le métavers. En évoquant son projet, Marco s’est confié : « C’est ma première collaboration avec un artiste marocain, et elle s’est faite de manière très naturelle. La combinaison entre l’italien et le darija a donné une dimension magique au projet. La musique marocaine m’a profondément touché par sa richesse et son originalité. Je suis particulièrement fasciné par la gnawa, que j’adore. Cette création née de la rencontre entre deux cultures a véritablement suscité l’intérêt ».
Marcondiro et Nour Eddine, véritables alchimistes du son, ont tissé une trame musicale transcendante, franchissant les frontières culturelles pour inviter le public à une expérience immersive, poétique et spirituelle.
