Premier long métrage de Carmen Jacquier après des courts métrages primés dans plusieurs manifestations prestigieuses, "Foudre" plonge dans l’histoire de la jeune Elisabeth qui au moment où elle s’apprête à faire ses vœux après cinq ans passés au couvent, se trouve dans l’obligation de revenir chez sa famille à cause du décès brutal de sa sœur ainée.
Retournée à la vie de labeur, Elisabeth se trouve confrontée aux mystères qui entourent la mort de sa sœur mais aussi à une réalité dure où la femme est condamnée à une condition passive.
Elisabeth commence à réfléchir à son destin et à revendiquer son droit à la vie. La paix et la joie, elle les retrouve en croisant le destin de trois jeunes hommes.
Née d’un fait divers qui remonte à une dizaine d’années, l’idée du film a germé dans l’esprit de Carmen Jacquier pour poser les dilemmes liés à la condition féminine, la notion du désir, de l’adolescence, l’injustice et la sexualité.
L’histoire de deux jeunes qui ont péri dans le feu m’a bouleversée. J’ai trouvé terrible qu’on puisse rapporter les faits sans en évoquer ni le contexte ni l’origine des victimes. Après y avoir pensé, je me suis dis qu’il faut absolument que j’en parle », a confié la réalisatrice suissesse Carmen Jacquier dans un entretien avec « L’Opinion ».
Dans ce film, Carmen Jacquier représente l’éveil des jeunes filles et leur passage à l’âge adulte avec les désirs naissants. « Mon désir à moi était de parler des enfants qui ont appris à être adultes précocement ou d’autres qui, mêmes sortis de l’enfance, restent toujours sous le pouvoir des adultes. Ceux qui ont des ressentis, des désirs à exprimer mais qui sont empêchés et peu écoutés par une société sourde à leurs émotions ».
« Foudre est née, sans que je m’en rende compte, d’une colère inconsciente envers une réalité dure mais aussi d’un amour profond envers des femmes, que je connais ou d’autres que je ne connais pas et qui n’ont pas arrêté de militer pour leur droits», a-t-elle dit.
Cette œuvre cinématographique en compétition pour gagner « L’Etoile d’or » du Festival international du film, s’ouvre sur des images marquantes comme celle du peintre Italien Giovanni Segantini. Il s’agit d’un film où brillent l’éveil des sens et la magie de la photographie. Une démarche habituelle adoptée par la réalisatrice, afin d’initier le spectateur à l’univers du film et lui permettre de s’y immerger progressivement.
« Dans une palette d’images marquantes, je me suis dis, ça serait intéressant de commencer le film avec des images d’archives authentiques avant de raconter l’histoire d’Elisabeth » a précisé la réalisatrice, ajoutant : « c’est une manière de dire aux spectateurs, je ne vous raconte pas un fait historique mais plutôt une fiction ».
Pour illustrer ces thématiques et d’autres, Carmen Jacquier a fait appel à l’actrice Lilith Grasmung pour interpréter le rôle d’Elizabeth. « L’actrice m’a guidée car elle est venue avec son histoire. Elle détient une partie importante du secret d’Elisabeth», a distillé Carmer Jacquier sous les yeux de Lilith Grasmung, qui elle aussi, participe au neuvième Festival international du film à Marrakech.
Elle a tenu à faire part de sa joie de prendre part à cet événement international. « Ce festival est hyper important pour nous en tant qu’acteurs. Il compte dans l’expérience que j’ai eue, les festivals sont toujours une reconnaissance de notre travail ».
Au-delà de son caractère politique ou militant, « Foudre » fusionne, dans une poésie impressionnante, un dialogue beau, sincère et plein d’émotions et une image lyrique baignée de lumière.
« Foudre », rappelons-le, est le premier long métrage de Carmen Jacquier après deux courts métrages. Il a été présenté en première mondiale dans la catégorie « Platform » au Festival international du film de Toronto 2022.
Outre la fiction « Foudre », le film «Alma Viva » de la réalisatrice portugaise Cristèle Alves Meira participe à la compétition officielle du Festival international du Film avec l’enjeu de remporter la prestigieuse « Etoile d’or ». Il a été projeté ce vendredi 18 novembre au Palais de Congrès de la ville ocre.
Retournée à la vie de labeur, Elisabeth se trouve confrontée aux mystères qui entourent la mort de sa sœur mais aussi à une réalité dure où la femme est condamnée à une condition passive.
Elisabeth commence à réfléchir à son destin et à revendiquer son droit à la vie. La paix et la joie, elle les retrouve en croisant le destin de trois jeunes hommes.
Née d’un fait divers qui remonte à une dizaine d’années, l’idée du film a germé dans l’esprit de Carmen Jacquier pour poser les dilemmes liés à la condition féminine, la notion du désir, de l’adolescence, l’injustice et la sexualité.
L’histoire de deux jeunes qui ont péri dans le feu m’a bouleversée. J’ai trouvé terrible qu’on puisse rapporter les faits sans en évoquer ni le contexte ni l’origine des victimes. Après y avoir pensé, je me suis dis qu’il faut absolument que j’en parle », a confié la réalisatrice suissesse Carmen Jacquier dans un entretien avec « L’Opinion ».
Dans ce film, Carmen Jacquier représente l’éveil des jeunes filles et leur passage à l’âge adulte avec les désirs naissants. « Mon désir à moi était de parler des enfants qui ont appris à être adultes précocement ou d’autres qui, mêmes sortis de l’enfance, restent toujours sous le pouvoir des adultes. Ceux qui ont des ressentis, des désirs à exprimer mais qui sont empêchés et peu écoutés par une société sourde à leurs émotions ».
« Foudre est née, sans que je m’en rende compte, d’une colère inconsciente envers une réalité dure mais aussi d’un amour profond envers des femmes, que je connais ou d’autres que je ne connais pas et qui n’ont pas arrêté de militer pour leur droits», a-t-elle dit.
Cette œuvre cinématographique en compétition pour gagner « L’Etoile d’or » du Festival international du film, s’ouvre sur des images marquantes comme celle du peintre Italien Giovanni Segantini. Il s’agit d’un film où brillent l’éveil des sens et la magie de la photographie. Une démarche habituelle adoptée par la réalisatrice, afin d’initier le spectateur à l’univers du film et lui permettre de s’y immerger progressivement.
« Dans une palette d’images marquantes, je me suis dis, ça serait intéressant de commencer le film avec des images d’archives authentiques avant de raconter l’histoire d’Elisabeth » a précisé la réalisatrice, ajoutant : « c’est une manière de dire aux spectateurs, je ne vous raconte pas un fait historique mais plutôt une fiction ».
Pour illustrer ces thématiques et d’autres, Carmen Jacquier a fait appel à l’actrice Lilith Grasmung pour interpréter le rôle d’Elizabeth. « L’actrice m’a guidée car elle est venue avec son histoire. Elle détient une partie importante du secret d’Elisabeth», a distillé Carmer Jacquier sous les yeux de Lilith Grasmung, qui elle aussi, participe au neuvième Festival international du film à Marrakech.
Elle a tenu à faire part de sa joie de prendre part à cet événement international. « Ce festival est hyper important pour nous en tant qu’acteurs. Il compte dans l’expérience que j’ai eue, les festivals sont toujours une reconnaissance de notre travail ».
Au-delà de son caractère politique ou militant, « Foudre » fusionne, dans une poésie impressionnante, un dialogue beau, sincère et plein d’émotions et une image lyrique baignée de lumière.
« Foudre », rappelons-le, est le premier long métrage de Carmen Jacquier après deux courts métrages. Il a été présenté en première mondiale dans la catégorie « Platform » au Festival international du film de Toronto 2022.
Outre la fiction « Foudre », le film «Alma Viva » de la réalisatrice portugaise Cristèle Alves Meira participe à la compétition officielle du Festival international du Film avec l’enjeu de remporter la prestigieuse « Etoile d’or ». Il a été projeté ce vendredi 18 novembre au Palais de Congrès de la ville ocre.
