Accompagner les transitions profondes que connaît l’Afrique passe nécessairement par une refonte de ses modèles de leadership. C’est dans cette perspective que s’inscrit le Bridge Africa Summit 2025, dont la deuxième édition s’est ouverte, ce jeudi 17 juillet, sur le campus de l’Université Mohammed VI Polytechnique à Benguerir. Cet événement, devenu un rendez-vous incontournable de la jeunesse africaine engagée, rassemble plus de 100 jeunes leaders issus de plus de 30 pays du continent. Portés par un engagement fort à renouveler le leadership africain, ces jeunes leaders se rassemblent sous le thème « Un nouveau leadership africain » pour dialoguer et co-construire au sein d’un forum structuré en trois temps : une immersion dans les réalités locales, une co-création collective d’idées, puis un passage à l’action pour transformer concrètement le continent.
Lors de son allocution inaugurale, Hicham El Habti, président de l’Université Mohammed VI Polytechnique, a rappelé que « bridger » l’Afrique revient à tisser un lien fort entre son Histoire et ses ambitions pour l’avenir. Il a précisé que l’UM6P collabore avec plus de 30 pays africains pour bâtir ensemble des solutions concrètes en agriculture, technologie et durabilité, face à des enjeux majeurs comme la sécurité alimentaire et le changement climatique.
Pour Khalid Baddou, Directeur du programme Bridge Africa, « il ne s’agit pas simplement d’identifier des profils prometteurs, mais de créer les conditions d’un exercice collectif de responsabilité. Les piliers que nous mobilisons - immersion, co-création, engagement - ne sont pas des concepts abstraits. Ce sont des méthodes pour faire émerger des formes de leadership qui prennent appui sur le réel, sur la complexité, et sur la capacité à produire du sens dans la durée et au service du continent ».
Dans une déclaration accordée à « L’Opinion », il précise que le programme est avant tout un processus polytechnique destiné à raconter l’Histoire de l’Afrique à travers les voix de sa jeunesse. L’objectif est d’amplifier l’impact des jeunes leaders au sein de leurs communautés, que ce soit à l’échelle locale, continentale ou internationale. Selon lui, « ces jeunes brillants, sélectionnés pour leurs compétences, se réunissent pour réfléchir ensemble et construire l’avenir de l’Afrique. D’ailleurs, notre mission est de leur offrir les outils et l’accompagnement nécessaires pour transformer leurs idées en actions concrètes ».
Parmi les moments phares, une conférence inaugurale a été prononcée par Amadou Diaw, une figure majeure de l’enseignement supérieur francophone, qui a exploré les nouvelles formes d’influence et la responsabilité croissante des élites africaines dans le contexte mondial actuel. À la suite de cette intervention, un atelier animé par le professeur Hamid Bouchikhi s’est concentré sur l’analyse et le développement de modèles économiques innovants, spécialement adaptés aux multiples transitions sociales, économiques et environnementales que traverse le continent africain. Ce temps fort a ainsi offert aux participants des perspectives à la fois théoriques et pratiques, en lien direct avec les enjeux contemporains du continent.
Le programme comprendra également plusieurs sessions de réflexion approfondie portant sur des thématiques clés telles que les politiques publiques, l’innovation sociale et l’économie politique du changement. Ces discussions seront complétées par des ateliers pratiques visant à permettre aux participants de mettre en application les concepts abordés.
Parallèlement, les participants auront accès aux différents pôles de recherche et d’innovation du campus, grâce à des visites de laboratoires, de startups et de plateformes technologiques, afin de relier la réflexion intellectuelle à une compréhension concrète des dynamiques en cours sur le continent.
Le Sommet s’achèvera par une cérémonie d’engagement collectif, lors de laquelle sera présenté l’appel « Bridge Africa 2025 » destiné aux décideurs africains. Cette séquence vise à faire porter la voix de la jeunesse africaine auprès des responsables politiques et économiques africains sur l’importance de refonder les pratiques de leadership à partir des réalités vécues, des savoirs locaux et d’une éthique de responsabilité partagée.
Lors de son allocution inaugurale, Hicham El Habti, président de l’Université Mohammed VI Polytechnique, a rappelé que « bridger » l’Afrique revient à tisser un lien fort entre son Histoire et ses ambitions pour l’avenir. Il a précisé que l’UM6P collabore avec plus de 30 pays africains pour bâtir ensemble des solutions concrètes en agriculture, technologie et durabilité, face à des enjeux majeurs comme la sécurité alimentaire et le changement climatique.
Pour Khalid Baddou, Directeur du programme Bridge Africa, « il ne s’agit pas simplement d’identifier des profils prometteurs, mais de créer les conditions d’un exercice collectif de responsabilité. Les piliers que nous mobilisons - immersion, co-création, engagement - ne sont pas des concepts abstraits. Ce sont des méthodes pour faire émerger des formes de leadership qui prennent appui sur le réel, sur la complexité, et sur la capacité à produire du sens dans la durée et au service du continent ».
Dans une déclaration accordée à « L’Opinion », il précise que le programme est avant tout un processus polytechnique destiné à raconter l’Histoire de l’Afrique à travers les voix de sa jeunesse. L’objectif est d’amplifier l’impact des jeunes leaders au sein de leurs communautés, que ce soit à l’échelle locale, continentale ou internationale. Selon lui, « ces jeunes brillants, sélectionnés pour leurs compétences, se réunissent pour réfléchir ensemble et construire l’avenir de l’Afrique. D’ailleurs, notre mission est de leur offrir les outils et l’accompagnement nécessaires pour transformer leurs idées en actions concrètes ».
Parmi les moments phares, une conférence inaugurale a été prononcée par Amadou Diaw, une figure majeure de l’enseignement supérieur francophone, qui a exploré les nouvelles formes d’influence et la responsabilité croissante des élites africaines dans le contexte mondial actuel. À la suite de cette intervention, un atelier animé par le professeur Hamid Bouchikhi s’est concentré sur l’analyse et le développement de modèles économiques innovants, spécialement adaptés aux multiples transitions sociales, économiques et environnementales que traverse le continent africain. Ce temps fort a ainsi offert aux participants des perspectives à la fois théoriques et pratiques, en lien direct avec les enjeux contemporains du continent.
Le programme comprendra également plusieurs sessions de réflexion approfondie portant sur des thématiques clés telles que les politiques publiques, l’innovation sociale et l’économie politique du changement. Ces discussions seront complétées par des ateliers pratiques visant à permettre aux participants de mettre en application les concepts abordés.
Parallèlement, les participants auront accès aux différents pôles de recherche et d’innovation du campus, grâce à des visites de laboratoires, de startups et de plateformes technologiques, afin de relier la réflexion intellectuelle à une compréhension concrète des dynamiques en cours sur le continent.
Le Sommet s’achèvera par une cérémonie d’engagement collectif, lors de laquelle sera présenté l’appel « Bridge Africa 2025 » destiné aux décideurs africains. Cette séquence vise à faire porter la voix de la jeunesse africaine auprès des responsables politiques et économiques africains sur l’importance de refonder les pratiques de leadership à partir des réalités vécues, des savoirs locaux et d’une éthique de responsabilité partagée.