L'Opinion Maroc - Actuali
Consulter
GRATUITEMENT
notre journal
facebook
twitter
youtube
linkedin
instagram
search



Actu Maroc

Baromètre arabe: Les chantiers en cours remportent l’adhésion des Marocains


Rédigé par Mina Elkhodari Mardi 25 Avril 2023

Les diverses réformes introduites par le gouvernement sont, de manière générale, positivement appréciées par les Marocains malgré le contexte actuel difficile. Selon les données du Baromètre arabe, 74% des Marocains sondés affichent une attitude positive par rapport à la stabilité et à la sécurité dans le pays. Détails



En dépit du contexte économique et social actuel marqué par de nombreux défis, 74% des Marocains approuvent globalement les efforts déployés par l’Exécutif pour garantir la sécurité et la stabilité dans le pays.  C’est en tout cas ce qui ressort d’un récent sondage mené par le Baromètre arabe, un réseau de chercheurs indépendants basé à l’Université de Brinceton, aux Etats Unis. 
Menée auprès de 2.404 personnes sélectionnées parmi les citoyens de toutes les régions du Royaume, dans la période allant du 4 mars au 26 avril 2022, l’enquête fait partie de la 7ème édition du rapport annuel du Baromètre arabe.

Dans le détail, les Marocains qui ont un bon niveau de vie et une meilleure éducation sont plus susceptibles d’apprécier positivement les chantiers de développement menés par le gouvernement. Ainsi, parmi ceux qui ont un diplôme d'enseignement supérieur au sein de l’échantillon, 43% estiment que le gouvernement fait un bon travail pour réduire l'écart de richesse entre les franches de la société, tandis que 36% autres estiment qu’un long chemin reste à parcourir à ce niveau, comme dans d’autres problématiques notamment l’inflation.

De même, environ la moitié des Marocains ayant un très bon niveau de vie (47%) évalue positivement la performance du gouvernement en matière de réduction de l'écart de richesse, tandis que quatre sur dix (37%) lui attribuent une note positive en matière de réduction des effets de l'inflation.

Il est à noter que ces données interviennent au moment où le gouvernement se penche sur la généralisation de la couverture médicale, un chantier en voie de concrétisation et qui profite à toutes les tranches de la société.

Le Baromètre arabe note également que les trois quarts des citoyens de la région de Béni Mellal-Khénifra approuvent les mesures gouvernementales visant à maintenir le niveau des prix, ce qui représente le plus haut niveau de satisfaction enregistré.
La même source note, à cet égard, que la différence de perception des citoyens quant à la performance du gouvernement en matière de sécurité et de développement se manifeste au travers le niveau de confiance que les Marocains accordent à chacune des institutions étatiques et agences gouvernementales, soulignant que les niveaux de confiance se sont globalement améliorés depuis 2018.

Les citoyens marocains ont ainsi une grande confiance dans les organes de sécurité, probablement en raison de la plus grande visibilité des appareils de sécurité dans les médias au cours de la dernière décennie, en particulier la police.

 Dans l'ensemble, 77% des Marocains ont beaucoup ou assez confiance dans les forces armées, et le niveau de confiance est légèrement plus élevé parmi les citoyens ayant un niveau de vie et d’éducation meilleur.

De plus, 72% des Marocains, particulièrement ceux ayant un diplôme universitaire, ont confiance en la police, tandis que 65% des citoyens marocains ont confiance en la Gendarmerie Royale, avec des taux plus élevés parmi les Marocains plus riches et plus éduqués (respectivement 80% et 75%).
 
       Le chantier de la protection sociale avance à pas sûrs

Les années 2021 et 2022 ont été consacrées à l’inclusion des citoyens dans le système de l’assurance maladie obligatoire (AMO). Il s’agit d’un gigantesque chantier à travers lequel  l’Executif, rappelons-le, veut atteindre 100% de la population, moyennant l’intégration de 11 millions de travailleurs non-salariés et 11 millions de bénéficiaires actuels du Ramed (soit un total de 22 millions) qui ont basculé vers l’AMO avant fin 2022 et ce, au lieu d’un taux de 70% jusqu’à 2020.
 
Les réformes ne s’arrêteront pas là, car, selon les informations fournies par le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, l’année 2023 sera consacrée à la réforme des systèmes d’assistance pour les intégrer dans un système unifié dédié à l’appui à l’indemnisation familiale, tandis que l’année 2024 verra la mise en œuvre et la généralisation de ce système et 2025 sera celle de la réforme du système d’indemnité pour perte d’emploi ».