Le marché de l’automobile marocaine a profité d’une embellie en 2023. Les exportations ont atteint plus de 130,64 milliards de dirhams à fin novembre 2023, soit une augmentation significative de 30,2% par rapport à la même période l'année précédente, indique l'Office des Changes.
Sans grande surprise, cette performance a été alimentée par l'essor des ventes dans plusieurs segments, avec une augmentation notable dans la construction (+12,64 MMDH), le câblage (+10,42 MMDH) et l'intérieur des véhicules et sièges (+2,19 MMDH).
Quelques mois en arrière, précisément au cours des sept premiers mois de 2023, les exportations automobiles du Maroc se sont élevées à 82 milliards de dirhams (8,2 milliards de dollars), contre 59 milliards de dirhams (5,9 milliards de dollars) au cours de la même période en 2022. À fin octobre 2023, l'industrie automobile marocaine a enregistré une augmentation de 30,5% de ses ventes, atteignant 116,38 MMDH, selon les mêmes indicateurs. Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le secteur devait générer 140 milliards de dirhams fin de 2023.
Ces chiffres confirment la montée en puissance de l’industrie automobile nationale ces dernières années, laquelle industrie constitue un véritable moteur pour la croissance et la création d’emplois dans le pays. L'écosystème automobile marocain compte actuellement 160 usines qui emploient 220.000 travailleurs marocains, selon les propos précédemment avancés par le responsable.
2022, ancienne année record, a vu le Maroc devenir le principal fournisseur tiers de voitures au marché européen, surpassant même la Turquie, avec des ventes atteignant 100 milliards de dirhams.
Le Maroc, capable, actuellement, de produire quelque 700.000 véhicules par an, vise, d’ici 2025, de produire un million de voitures par an. En termes d’exportations, le Royaume prévoit 200 milliards de dirhams de chiffre d’affaires, tandis qu’il s’attend, d’ici 2029, à 360 MMDH. Les perspectives futures du secteur sont tout aussi prometteuses, avec les prévisions de Bank Al-Maghrib qui prévoient une augmentation de 5,8% des exportations en 2024 et un chiffre d’affaires de 155 milliards de dirhams.
Au-delà de la dynamique des ventes et des exportations, 2023 restera ancrée comme l’année de naissance de la toute première voiture 100% marocaine, développée et commercialisée par un constructeur marocain, avec des capitaux marocains. La prouesse signée Neo Motors a consolidé ainsi la position du Maroc en tant que plateforme compétitive de production automobile.
Ces succès reflètent les efforts soutenus déployés par les acteurs du secteur, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Les investissements dans les infrastructures et la formation de la main-d'œuvre qualifiée ont favorisé l'implantation d'entreprises, la création d'emplois et l'essor des exportations.
Sur le volet de la formation, plusieurs conventions ont été signées, notamment entre le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’OFPPT, Renault Group Maroc, ainsi que la société SNOP-Groupe FSD. Ces conventions visent à accompagner l’évolution et le développement de l’industrie automobile par la préparation des ressources humaines qualifiées et en adéquation avec les besoins en compétences des industriels.
Sans grande surprise, cette performance a été alimentée par l'essor des ventes dans plusieurs segments, avec une augmentation notable dans la construction (+12,64 MMDH), le câblage (+10,42 MMDH) et l'intérieur des véhicules et sièges (+2,19 MMDH).
Quelques mois en arrière, précisément au cours des sept premiers mois de 2023, les exportations automobiles du Maroc se sont élevées à 82 milliards de dirhams (8,2 milliards de dollars), contre 59 milliards de dirhams (5,9 milliards de dollars) au cours de la même période en 2022. À fin octobre 2023, l'industrie automobile marocaine a enregistré une augmentation de 30,5% de ses ventes, atteignant 116,38 MMDH, selon les mêmes indicateurs. Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, le secteur devait générer 140 milliards de dirhams fin de 2023.
Ces chiffres confirment la montée en puissance de l’industrie automobile nationale ces dernières années, laquelle industrie constitue un véritable moteur pour la croissance et la création d’emplois dans le pays. L'écosystème automobile marocain compte actuellement 160 usines qui emploient 220.000 travailleurs marocains, selon les propos précédemment avancés par le responsable.
2022, ancienne année record, a vu le Maroc devenir le principal fournisseur tiers de voitures au marché européen, surpassant même la Turquie, avec des ventes atteignant 100 milliards de dirhams.
Le Maroc, capable, actuellement, de produire quelque 700.000 véhicules par an, vise, d’ici 2025, de produire un million de voitures par an. En termes d’exportations, le Royaume prévoit 200 milliards de dirhams de chiffre d’affaires, tandis qu’il s’attend, d’ici 2029, à 360 MMDH. Les perspectives futures du secteur sont tout aussi prometteuses, avec les prévisions de Bank Al-Maghrib qui prévoient une augmentation de 5,8% des exportations en 2024 et un chiffre d’affaires de 155 milliards de dirhams.
Au-delà de la dynamique des ventes et des exportations, 2023 restera ancrée comme l’année de naissance de la toute première voiture 100% marocaine, développée et commercialisée par un constructeur marocain, avec des capitaux marocains. La prouesse signée Neo Motors a consolidé ainsi la position du Maroc en tant que plateforme compétitive de production automobile.
Ces succès reflètent les efforts soutenus déployés par les acteurs du secteur, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Les investissements dans les infrastructures et la formation de la main-d'œuvre qualifiée ont favorisé l'implantation d'entreprises, la création d'emplois et l'essor des exportations.
Sur le volet de la formation, plusieurs conventions ont été signées, notamment entre le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’OFPPT, Renault Group Maroc, ainsi que la société SNOP-Groupe FSD. Ces conventions visent à accompagner l’évolution et le développement de l’industrie automobile par la préparation des ressources humaines qualifiées et en adéquation avec les besoins en compétences des industriels.
Quand la CNUCED vante les atouts du Maroc…
Dans le laps de quelques années, le Maroc a inscrit son nom sur la carte de l’industrie automobile mondiale. Le réseau des équipementiers a connu une croissance significative, avec plus de 230 entreprises telles que German Motors Distributors, Renault, Stellantis, Sumitomo et Yazaki. Cette croissance a également stimulé l’intégration locale, atteignant un taux de 60%.
Dans un rapport publié en août, la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) a braqué ses projecteurs sur l'industrie automobile marocaine, qu’elle a qualifiée d'"exemplaire".
Intitulé «Economic Development in Africa 2023», ledit rapport a relevé que la fabrication au Maroc s’oriente vers des composants plus complexes à haute valeur ajoutée. Parmi eux, la fabrication de moteurs, l’ingénierie et la recherche et développement.
En seulement une décennie, a noté la même source, le nombre d’unités produites est passé de 42.066 en 2010 à 403.007 en 2021. De plus, les exportations de cette industrie ont atteint 8,3 milliards de dollars, incluant 3,4 milliards de dollars provenant de l’exportation de véhicules finis.
Selon la CNUCED, ce développement dynamique de l’industrie automobile au Maroc résulte d’investissements stratégiques dans les infrastructures, de la création de six zones économiques spéciales offrant des avantages fiscaux aux investisseurs, et de la proximité géographique du pays avec l’Europe. Les plans et politiques industriels nationaux, notamment le Plan d’accélération industrielle 2014-2020, ont également joué un rôle essentiel dans la croissance du secteur. Ces initiatives ont favorisé la création de parcs industriels et de cités automobiles, telles que ceux établis à Kénitra et Tanger. Cette année, rappelons-le, quelque 60 unités de production viendront renforcer les capacités du secteur.
Les nombreuses installations de multinationales spécialisées dans le câblage, le positionnement stratégique, et surtout les avantages fiscaux résultant de la réduction des droits d'exportation, combinés aux bénéfices offerts par les zones industrielles, constituent une combinaison gagnante. Cela positionne l'industrie automobile marocaine, avec ses nouvelles orientations vers l'hydrogène et la mobilité électrique, comme une destination d'investissement séduisante à l'échelle mondiale. Pour rappel, les premières tentatives du développement d'une industrie automobile au Maroc remontent à la fin des années 1950 avec la création de la SOMACA (Société Marocaine de Constructions Automobiles) en 1958.
Dans un rapport publié en août, la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) a braqué ses projecteurs sur l'industrie automobile marocaine, qu’elle a qualifiée d'"exemplaire".
Intitulé «Economic Development in Africa 2023», ledit rapport a relevé que la fabrication au Maroc s’oriente vers des composants plus complexes à haute valeur ajoutée. Parmi eux, la fabrication de moteurs, l’ingénierie et la recherche et développement.
En seulement une décennie, a noté la même source, le nombre d’unités produites est passé de 42.066 en 2010 à 403.007 en 2021. De plus, les exportations de cette industrie ont atteint 8,3 milliards de dollars, incluant 3,4 milliards de dollars provenant de l’exportation de véhicules finis.
Selon la CNUCED, ce développement dynamique de l’industrie automobile au Maroc résulte d’investissements stratégiques dans les infrastructures, de la création de six zones économiques spéciales offrant des avantages fiscaux aux investisseurs, et de la proximité géographique du pays avec l’Europe. Les plans et politiques industriels nationaux, notamment le Plan d’accélération industrielle 2014-2020, ont également joué un rôle essentiel dans la croissance du secteur. Ces initiatives ont favorisé la création de parcs industriels et de cités automobiles, telles que ceux établis à Kénitra et Tanger. Cette année, rappelons-le, quelque 60 unités de production viendront renforcer les capacités du secteur.
Les nombreuses installations de multinationales spécialisées dans le câblage, le positionnement stratégique, et surtout les avantages fiscaux résultant de la réduction des droits d'exportation, combinés aux bénéfices offerts par les zones industrielles, constituent une combinaison gagnante. Cela positionne l'industrie automobile marocaine, avec ses nouvelles orientations vers l'hydrogène et la mobilité électrique, comme une destination d'investissement séduisante à l'échelle mondiale. Pour rappel, les premières tentatives du développement d'une industrie automobile au Maroc remontent à la fin des années 1950 avec la création de la SOMACA (Société Marocaine de Constructions Automobiles) en 1958.