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International

Attaque à Moscou: "Aucune implication ukrainienne", affirme Washington


Rédigé par L'Opinion avec AFP Dimanche 24 Mars 2024

Le gouvernement américain a affirmé dimanche qu'il n'y avait "aucune implication ukrainienne" dans le massacre au Crocus City Hall à Moscou, après que le président russe Vladimir Poutine eut évoqué un lien avec l'Ukraine.



Il n'y a "aucune preuve" selon laquelle l'Ukraine est impliquée dans le massacre qui a fait au moins 137 morts et "l'EI (groupe jihadiste Etat islamique, Ndlr) est responsable", a rétorqué la vice-présidente américaine Kamala Harris lors d'un entretien télévisé dimanche.
 
"L'Etat islamique (EI) porte l'entière responsabilité de cet attentat. Il n'y a eu aucune implication ukrainienne", a renchéri dans un communiqué Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.
 
Washington répond à l'allocution samedi de Vladimir Poutine qui avait dénoncé un acte "terroriste barbare" et annoncé que "les quatre auteurs" de l'attentat avaient été arrêtés "alors qu'ils se dirigeaient vers l'Ukraine", sans mentionner la revendication du groupe jihadiste Etat islamique (EI).
 
Survenue vendredi dans une salle de concert située à Krasnogorsk, au nord-ouest de la capitale russe, cette attaque est la plus meurtrière en Russie depuis une vingtaine d'années, et la plus sanglante à avoir été revendiquée par l'EI en Europe.
 
L'EI, que la Russie combat en Syrie et qui est actif aussi dans le Caucase russe, a déjà commis des attentats dans le pays depuis la fin des années 2010. Mais le groupe n'y avait jamais revendiqué une attaque d'une telle ampleur.
 
Sur un de ses comptes Telegram, le groupe jihadiste avait affirmé dès vendredi soir que l'attaque avait été menée par quatre de ses membres, et s'inscrivait "dans le contexte (...) de la guerre faisant rage" entre le groupe et "les pays combattant l'islam".
 
Mais ni Vladimir Poutine, ni les services de sécurité (FSB) n'ont accusé l'EI, le FSB affirmant que les suspects avaient des "contacts appropriés du côté ukrainien" et comptaient fuir dans ce pays, sans fournir d'autres détails sur la nature de ces liens ni de preuve de leur existence.
 
"L'Ukraine n'a pas le moindre lien avec l'incident", a martelé le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, rejetant des accusations "absurdes".








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