Bien que la production actuelle, « environ 3.600 tonnes », représente une part infime du potentiel national, les fondations d’un écosystème performant sont déjà en place : 322 exploitations agréées, diversification des espèces élevées et réformes visant à moderniser le cadre réglementaire, identifier les zones propices et renforcer l’accès aux marchés. Ces efforts s’inscrivent dans une conjoncture internationale favorable, portée par une consommation mondiale croissante et une demande intérieure stimulée par l’évolution démographique et une meilleure sensibilisation aux bienfaits des produits de la mer.
La Banque Mondiale accompagne activement cette mutation via un Programme pour les résultats de 350 millions de dollars, complété par un financement du fonds PROBLUE. Les premiers résultats sont tangibles : gestion durable des ressources marines, protection des zones côtières, restauration des écosystèmes et amélioration de la résilience face au changement climatique.
Cet appui s’étend également au renforcement des capacités techniques de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), avec des formations dédiées, des analyses sectorielles et une feuille de route pour accélérer l’algoculture. L’institution met en avant des success stories qui illustrent la montée en puissance du secteur : VitaminSea Maroc, capable de quintupler sa production annuelle de crevettes, ou encore SETEXAM, pionnier national des algues, désormais tourné vers l’innovation et le commerce électronique.
Au cœur de cette dynamique, l’algoculture se positionne comme l’un des piliers les plus prometteurs. Les algues offrent des débouchés multiples - alimentation, cosmétique, agriculture, bioénergie - et constituent un champ fertile pour la bio-innovation. Les partenariats entre universités, start-ups et opérateurs privés démontrent que la recherche appliquée peut soutenir un modèle alliant durabilité et performance économique.
Malgré des défis persistants, couvoirs insuffisants, besoins en infrastructures de froid et en unités de transformation, le Maroc avance résolument. Les investissements ciblés, la mobilisation du secteur privé et l’appui international placent le Royaume sur une trajectoire ascendante.
Portée par une vision claire et des réformes continues, l’aquaculture marocaine n’est plus un potentiel : c’est un secteur en pleine émergence, déterminé à faire de la mer un vecteur durable de prospérité nationale.
La Banque Mondiale accompagne activement cette mutation via un Programme pour les résultats de 350 millions de dollars, complété par un financement du fonds PROBLUE. Les premiers résultats sont tangibles : gestion durable des ressources marines, protection des zones côtières, restauration des écosystèmes et amélioration de la résilience face au changement climatique.
Cet appui s’étend également au renforcement des capacités techniques de l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA), avec des formations dédiées, des analyses sectorielles et une feuille de route pour accélérer l’algoculture. L’institution met en avant des success stories qui illustrent la montée en puissance du secteur : VitaminSea Maroc, capable de quintupler sa production annuelle de crevettes, ou encore SETEXAM, pionnier national des algues, désormais tourné vers l’innovation et le commerce électronique.
Au cœur de cette dynamique, l’algoculture se positionne comme l’un des piliers les plus prometteurs. Les algues offrent des débouchés multiples - alimentation, cosmétique, agriculture, bioénergie - et constituent un champ fertile pour la bio-innovation. Les partenariats entre universités, start-ups et opérateurs privés démontrent que la recherche appliquée peut soutenir un modèle alliant durabilité et performance économique.
Malgré des défis persistants, couvoirs insuffisants, besoins en infrastructures de froid et en unités de transformation, le Maroc avance résolument. Les investissements ciblés, la mobilisation du secteur privé et l’appui international placent le Royaume sur une trajectoire ascendante.
Portée par une vision claire et des réformes continues, l’aquaculture marocaine n’est plus un potentiel : c’est un secteur en pleine émergence, déterminé à faire de la mer un vecteur durable de prospérité nationale.



















