La cour d’appel de Fès a décidé, mardi, le report au 23 avril du procès de la très polémique affaire de trafic de bébés, et ce, pour auditionner les personnes soupçonnées impliquées dans cette affaire ainsi que les témoins.
Selon des avocats proches du dossier, la présidence de la Chambre pénale de première instance chargée des crimes financiers a auditionné, mardi, 34 individus déjà arrêtés dans le cadre de cette affaire.
Lors de ladite audition, certains prévenus ont avoué leur implication dans des actes de chantage contre des rendez-vous pour des consultations, des diagnostics, des visites et d’intermédiation pour des actes d’avortement illégaux ou de délivrance de faux certificats médicaux, ainsi que la vente de nouveaux-nés mères célibataires pour les familles désireuses d’adopter des enfants.
Parmi les suspects dans cette affaire figurent 18 agents de sécurité privée, un médecin, deux infirmiers, des professionnels de santé et des intermédiaires.
L’enquête menée a révélé l’implication de certains prévenus dans l’usurpation de fonction, le vol et la vente de fournitures médicales et de médicaments. Les perquisitions effectuées dans les maisons de certains agents de sécurité privée ont permis de saisir des médicaments qui ne sont délivrés que sur ordonnance ou qui ne sont pas destinés à la vente ainsi que des équipements médicaux et de l’argent.
Pour rappel, la Brigade régionale de la police judiciaire de Fès, en coordination avec les services de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) a interpellé, fin février, 32 individus, dont des professionnels de santé pour leurs implications dans des actes de trafic de nouveaux nés. Les mis en cause ont été placés en détention, dans la prison de Bourkaiz avant de différer devant le tribunal.
Selon des avocats proches du dossier, la présidence de la Chambre pénale de première instance chargée des crimes financiers a auditionné, mardi, 34 individus déjà arrêtés dans le cadre de cette affaire.
Lors de ladite audition, certains prévenus ont avoué leur implication dans des actes de chantage contre des rendez-vous pour des consultations, des diagnostics, des visites et d’intermédiation pour des actes d’avortement illégaux ou de délivrance de faux certificats médicaux, ainsi que la vente de nouveaux-nés mères célibataires pour les familles désireuses d’adopter des enfants.
Parmi les suspects dans cette affaire figurent 18 agents de sécurité privée, un médecin, deux infirmiers, des professionnels de santé et des intermédiaires.
L’enquête menée a révélé l’implication de certains prévenus dans l’usurpation de fonction, le vol et la vente de fournitures médicales et de médicaments. Les perquisitions effectuées dans les maisons de certains agents de sécurité privée ont permis de saisir des médicaments qui ne sont délivrés que sur ordonnance ou qui ne sont pas destinés à la vente ainsi que des équipements médicaux et de l’argent.
Pour rappel, la Brigade régionale de la police judiciaire de Fès, en coordination avec les services de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) a interpellé, fin février, 32 individus, dont des professionnels de santé pour leurs implications dans des actes de trafic de nouveaux nés. Les mis en cause ont été placés en détention, dans la prison de Bourkaiz avant de différer devant le tribunal.