L'Opinion Maroc - Actuali
Consulter
GRATUITEMENT
notre journal
facebook
twitter
youtube
linkedin
instagram
search



Actu Maroc

Affaire Pegasus : Le Maroc porte plainte contre le journaliste espagnol Cembrero


Rédigé par L'Opinion Lundi 4 Juillet 2022

Le Maroc vient de poursuivre en justice le journaliste espagnol, Ignacio Cembrero, spécialiste du Maghreb, qui avait accusé le royaume d’avoir piraté son téléphone à l’aide du logiciel d’espionnage israélien, Pegasus.



Affaire Pegasus : Le Maroc porte plainte contre le journaliste espagnol Cembrero
Cette plainte du Maroc contre Ignacio Cembrero a été jugée recevable par un tribunal madrilène, a indiqué à l’AFP un porte-parole des autorités judiciaires Espagnoles.

Dans sa plainte, le Maroc exige que ce spécialiste des relations entre l’Espagne et le Maroc, travaillant pour le média en ligne El Confidencial, soit condamné par la justice à revenir sur ses accusations et à rembourser aux autorités marocaines leurs frais de justice. « Le Royaume du Maroc n’est pas responsable de l’espionnage d’Ignacio Cembrero ou d’un autre citoyen » et ne « possède pas le programme Pegasus », affirme l’avocat du royaume.

Pour sa part, Cembrero a sorti, dans un tweet, la carte de "la liberté d'expression" pour contre-attaquer la plainte du Royaume.

Rappelons que les autorités marocaines ont demandé, mars dernier, à Amnesty International (AI) d'apporter les preuves et les arguments sur ses accusations arbitraires quant à la possession et l'utilisation malveillante par le Maroc du logiciel Pegasus contre des activistes de la société civile, ''conformément aux exigences d'objectivité et de professionnalisme dictées par la longue tradition des droits de l'Homme, en garantie de la crédibilité''. Une énième demande qui pour l'instant reste sans feedback.

En France, le Maroc avait poursuivi en diffamation des ONG et des médias, comme Le Monde ou Mediapart, en Espagne, le scandale Pegasus a pris une tournure inattendue lorsque le gouvernement a annoncé en mai que les portables du Premier ministre Pedro Sánchez et de plusieurs ministres avaient été espionnés l’an dernier via Pegasus. Le gouvernement assure qu’il s’agit d’une “attaque externe”, mais affirme ne pas savoir qui peut en être à l’origine.

 








🔴 Top News