L’affaire El Bachir sonne comme un électrochoc. Le viol d’un enfant en plein Moussem de Moulay Abdallah Amghar ne peut être réduit à un simple fait divers : il révèle des failles structurelles criantes dans l’organisation de ces rassemblements. Le silence ou la complaisance ne sont plus tolérables. Interdire le bivouac sous tentes et engager une refonte profonde des moussem n’est pas seulement une exigence des ONG, c’est une urgence pour protéger les visiteurs et plus particulièrement les mineurs, et restaurer la confiance des citoyens.