Dans une interview accordée à Bloomberg TV, Ryad Mezzour a précisé que cette prouesse industrielle est le résultat de plusieurs années d’investissement dans la stabilité, les énergies renouvelables et le capital humain. Autant de leviers qui, selon lui, ont fait du Maroc un partenaire privilégié pour les grandes multinationales de l’aéronautique.
« Le Maroc sera parmi les cinq pays au monde capables de produire des moteurs d’avion de ce niveau », a affirmé le ministre, comparant ce futur accomplissement à « atteindre la demi-finale de la Coupe du monde de la fabrication ».
Cette annonce intervient dans le sillage du lancement du nouveau complexe industriel de Safran à Nouaceur, au cœur de la zone aéronautique de Casablanca. Cet investissement de 3,4 milliards de dirhams comprend une usine d’assemblage et de maintenance de moteurs LEAP, développés en partenariat avec General Electric, et devrait générer près de 900 emplois qualifiés.
Ce complexe vient renforcer un écosystème déjà dynamique : plus de 140 entreprises aéronautiques opèrent aujourd’hui au Maroc, dont des géants tels que Boeing, Spirit AeroSystems, Hexcel ou encore Stelia Aerospace.
Pour Ryad Mezzour, le Maroc s’impose progressivement comme un hub industriel mondial "grâce à un triptyque consolidé : stabilité politique, compétitivité énergétique et qualification du capital humain".
Le pays mise sur une énergie largement issue des sources renouvelables, avec pour objectif d’atteindre plus de 52 % du mix énergétique national à partir de 2030, un atout décisif dans une industrie où la décarbonation devient un critère de sélection des investissements. Parallèlement, le Maroc forme chaque année des milliers de techniciens et d’ingénieurs spécialisés dans l’aéronautique, via l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA) et les établissements techniques partenaires.
Selon Mezzour, la montée en puissance du secteur permettra d’atteindre une capacité de production complète de moteurs d’ici 2030, faisant du Maroc un acteur incontournable dans la chaîne de valeur mondiale de l’aéronautique. Cette intégration progressive des métiers à haute valeur ajoutée « de la conception à l’assemblage, en passant par la maintenance » consolidera la souveraineté technologique du pays et renforcera son attractivité auprès des investisseurs internationaux.
Le ministre a également rappelé que le Maroc bénéficie déjà d’une reconnaissance internationale dans le secteur automobile, où il dispose d’une capacité annuelle de production dépassant le million de véhicules. Des extensions sont en cours pour porter ce volume à 1,45 million, avant d’atteindre 2 millions d’unités à moyen terme.
« Le Maroc sera parmi les cinq pays au monde capables de produire des moteurs d’avion de ce niveau », a affirmé le ministre, comparant ce futur accomplissement à « atteindre la demi-finale de la Coupe du monde de la fabrication ».
Cette annonce intervient dans le sillage du lancement du nouveau complexe industriel de Safran à Nouaceur, au cœur de la zone aéronautique de Casablanca. Cet investissement de 3,4 milliards de dirhams comprend une usine d’assemblage et de maintenance de moteurs LEAP, développés en partenariat avec General Electric, et devrait générer près de 900 emplois qualifiés.
Ce complexe vient renforcer un écosystème déjà dynamique : plus de 140 entreprises aéronautiques opèrent aujourd’hui au Maroc, dont des géants tels que Boeing, Spirit AeroSystems, Hexcel ou encore Stelia Aerospace.
Pour Ryad Mezzour, le Maroc s’impose progressivement comme un hub industriel mondial "grâce à un triptyque consolidé : stabilité politique, compétitivité énergétique et qualification du capital humain".
Le pays mise sur une énergie largement issue des sources renouvelables, avec pour objectif d’atteindre plus de 52 % du mix énergétique national à partir de 2030, un atout décisif dans une industrie où la décarbonation devient un critère de sélection des investissements. Parallèlement, le Maroc forme chaque année des milliers de techniciens et d’ingénieurs spécialisés dans l’aéronautique, via l’Institut des métiers de l’aéronautique (IMA) et les établissements techniques partenaires.
Selon Mezzour, la montée en puissance du secteur permettra d’atteindre une capacité de production complète de moteurs d’ici 2030, faisant du Maroc un acteur incontournable dans la chaîne de valeur mondiale de l’aéronautique. Cette intégration progressive des métiers à haute valeur ajoutée « de la conception à l’assemblage, en passant par la maintenance » consolidera la souveraineté technologique du pays et renforcera son attractivité auprès des investisseurs internationaux.
Le ministre a également rappelé que le Maroc bénéficie déjà d’une reconnaissance internationale dans le secteur automobile, où il dispose d’une capacité annuelle de production dépassant le million de véhicules. Des extensions sont en cours pour porter ce volume à 1,45 million, avant d’atteindre 2 millions d’unités à moyen terme.
