Dans son allocution, Jouahri a salué l’initiative du Haut-Commissariat au Plan et rappelé que cette démarche s’inscrit dans la vision royale exprimée dans le discours du 8 octobre 2021, appelant à une refonte profonde du HCP afin d’en faire un instrument stratégique de coordination des politiques publiques et de suivi du Nouveau modèle de développement.
Le gouverneur de la Banque centrale a mis en avant la nécessité d’adapter la statistique aux exigences d’un monde où l’incertitude est devenue structurelle. Depuis 2020, la succession de crises (pandémie, guerre en Ukraine, dérèglement climatique, accélération du numérique et essor de l’intelligence artificielle générative) a bouleversé les repères économiques traditionnels.
Jouahri a évoqué des tendances inédites, comme « l’inflation sans demande, la croissance sans emploi ou encore l’emploi sans croissance », qui complexifient la prise de décision.
Tout en soulignant la crédibilité reconnue de la statistique officielle marocaine auprès des institutions internationales et des investisseurs, Jouahri a identifié plusieurs leviers d’amélioration.
Il a plaidé pour un élargissement de la couverture statistique, aussi bien sur le plan géographique, en accompagnement de la régionalisation avancée, que thématique, citant notamment le besoin de données sur la richesse des ménages, les salaires, l’investissement privé ou le changement climatique.
Le Wali a également insisté sur la nécessité d’une production plus régulière et rapide des indicateurs, rappelant que certaines données essentielles à la politique monétaire ne sont publiées qu’à un rythme trimestriel.
Sur le plan juridique, Jouahri a déploré que le cadre législatif encadrant la statistique nationale, vieux de plus d’un demi-siècle, ne soit plus adapté aux exigences actuelles, et que ses dispositions de coordination restent peu appliquées.
Il a appelé à une mobilisation collective pour moderniser ce dispositif, rappelant que le HCP avait déjà tenté de le faire sans aboutir à des résultats concrets.
Le wali a présenté les efforts de Bank Al-Maghrib, qui mène une refonte de son système d’information en vue de créer un pôle statistique autonome, et a insisté sur la nécessité de considérer le budget de la statistique comme un investissement stratégique, indispensable à la conception de politiques publiques efficaces.
En conclusion, Abdellatif Jouahri a salué la résilience de l’économie marocaine face aux chocs récents et fixé un cap ambitieux : rejoindre à terme le cercle restreint des pays ayant adhéré à la norme NSDD Plus du FMI, près de vingt ans après l’adhésion du Maroc à la Norme spéciale de diffusion des données.
Le gouverneur de la Banque centrale a mis en avant la nécessité d’adapter la statistique aux exigences d’un monde où l’incertitude est devenue structurelle. Depuis 2020, la succession de crises (pandémie, guerre en Ukraine, dérèglement climatique, accélération du numérique et essor de l’intelligence artificielle générative) a bouleversé les repères économiques traditionnels.
Jouahri a évoqué des tendances inédites, comme « l’inflation sans demande, la croissance sans emploi ou encore l’emploi sans croissance », qui complexifient la prise de décision.
Tout en soulignant la crédibilité reconnue de la statistique officielle marocaine auprès des institutions internationales et des investisseurs, Jouahri a identifié plusieurs leviers d’amélioration.
Il a plaidé pour un élargissement de la couverture statistique, aussi bien sur le plan géographique, en accompagnement de la régionalisation avancée, que thématique, citant notamment le besoin de données sur la richesse des ménages, les salaires, l’investissement privé ou le changement climatique.
Le Wali a également insisté sur la nécessité d’une production plus régulière et rapide des indicateurs, rappelant que certaines données essentielles à la politique monétaire ne sont publiées qu’à un rythme trimestriel.
Sur le plan juridique, Jouahri a déploré que le cadre législatif encadrant la statistique nationale, vieux de plus d’un demi-siècle, ne soit plus adapté aux exigences actuelles, et que ses dispositions de coordination restent peu appliquées.
Il a appelé à une mobilisation collective pour moderniser ce dispositif, rappelant que le HCP avait déjà tenté de le faire sans aboutir à des résultats concrets.
Le wali a présenté les efforts de Bank Al-Maghrib, qui mène une refonte de son système d’information en vue de créer un pôle statistique autonome, et a insisté sur la nécessité de considérer le budget de la statistique comme un investissement stratégique, indispensable à la conception de politiques publiques efficaces.
En conclusion, Abdellatif Jouahri a salué la résilience de l’économie marocaine face aux chocs récents et fixé un cap ambitieux : rejoindre à terme le cercle restreint des pays ayant adhéré à la norme NSDD Plus du FMI, près de vingt ans après l’adhésion du Maroc à la Norme spéciale de diffusion des données.