Phs Nidal
Finie la traversée du désert pour la Fédération Royale Marocaine du Sport pour Tous (FRMSPT) et fini l’obstructionnisme dont elle a fait l’objet de la part de certains milieux qui « ont cherché à l’écarter de la liste des fédérations».
La présidente Nezha Bidouane ne l’a pas dit clairement, mais on pouvait le déduire de son intervention en lever de rideau de l’assemblée générale ordinaire tenue samedi dernier à Rabat. Et si la FRMSPT a réussi à se remettre debout, c’est grâce à la solidarité collective, se félicita-t-elle.
C’est devant un parterre fourni, avec une forte présence féminine. Des braves dames venues des quatre coins du Maroc, désireuses de témoigner de leur adhésion à la vision fédérale et de leur envie farouche de hisser cette activité à caractère éminemment socio-sportive au niveau requis.
Les interventions lors de cette assemblée ont trahi cette volonté collective d’aller de l’avant surtout que cette fédération se distingue à plusieurs égards des autres, à commencer par son activité très peu capitalistique et peu budgétivore.
L’assistance s’est félicitée de l’affluence progressive des participants aux événements, expliquant cela par l’ouverture de cette discipline sportive à l’ensemble des franges de la population, n’imposant aucun quota et sans distinction d’âge ou de catégories sociales. Cette discipline se départie par ailleurs des autres par l’absence de chronos et donc pas de classement. On fait le sport pour le sport.
Ce sont là les commandements adressés aux représentants des associations lors de l’assemblée générale.
Des clarifications mais également un ultimatum à peine voilé lancé par le représentant du ministère de tutelle contre les contrevenants potentiels qui chercheraient à monnayer ces événements alloués en principe à but non lucratif.
Le représentant du CNOM a abondé dans le même sens, rappelant que la pratique sportive est un droit humain, garanti par la constitution. Et pour enlever toute équivoque, le représentant du ministère revient pour sommer contre toute réclamation de dotation financière de la part des associations, précisant que la subvention à la fédération est juste pour le fonctionnement. Il laissa cependant la porte entr’ouverte, indiquant que les associations pourraient toutefois bénéficier du soutien du ministère pour financer les événements organisés mais à condition que cela fasse l’objet d’un plan d’action daté, quantifié et évalué.
L’assistance a ensuite adopté à l’unanimité les rapports moral et financier lesquels englobent deux saisons à la fois : 2020/2021 – 2021/2022. Des saisons difficiles en raison de la modestie des moyens. Malgré tout, la FRMSPT a mis les bouchées doubles, organisant des événements à raison de deux par mois !
« Personne ne fait mieux au monde », s’est énorgueillie Nezha Bidouane. En plus de sa modeste, la subvention prend beaucoup de temps avant d’être virée au compte bancaire de la FRMSPT. Jugez-en, la subvention au titre de l’année 2022, a accusé un retard de 11 mois, causant un déficit de trésorerie de 1,6 million de dirhams.
En guise de récompense, la subvention au titre de l’année 2023 a été revue à la hausse, atteignant 5,35 millions de DH.
Mais derrière le sourire affiché par les fédéraux, se cache la phobie annihilatrice d’un retard qui pourrait transformer le rêve en cauchemar.
La présidente Nezha Bidouane ne l’a pas dit clairement, mais on pouvait le déduire de son intervention en lever de rideau de l’assemblée générale ordinaire tenue samedi dernier à Rabat. Et si la FRMSPT a réussi à se remettre debout, c’est grâce à la solidarité collective, se félicita-t-elle.
C’est devant un parterre fourni, avec une forte présence féminine. Des braves dames venues des quatre coins du Maroc, désireuses de témoigner de leur adhésion à la vision fédérale et de leur envie farouche de hisser cette activité à caractère éminemment socio-sportive au niveau requis.
Les interventions lors de cette assemblée ont trahi cette volonté collective d’aller de l’avant surtout que cette fédération se distingue à plusieurs égards des autres, à commencer par son activité très peu capitalistique et peu budgétivore.
L’assistance s’est félicitée de l’affluence progressive des participants aux événements, expliquant cela par l’ouverture de cette discipline sportive à l’ensemble des franges de la population, n’imposant aucun quota et sans distinction d’âge ou de catégories sociales. Cette discipline se départie par ailleurs des autres par l’absence de chronos et donc pas de classement. On fait le sport pour le sport.
Ce sont là les commandements adressés aux représentants des associations lors de l’assemblée générale.
Des clarifications mais également un ultimatum à peine voilé lancé par le représentant du ministère de tutelle contre les contrevenants potentiels qui chercheraient à monnayer ces événements alloués en principe à but non lucratif.
Le représentant du CNOM a abondé dans le même sens, rappelant que la pratique sportive est un droit humain, garanti par la constitution. Et pour enlever toute équivoque, le représentant du ministère revient pour sommer contre toute réclamation de dotation financière de la part des associations, précisant que la subvention à la fédération est juste pour le fonctionnement. Il laissa cependant la porte entr’ouverte, indiquant que les associations pourraient toutefois bénéficier du soutien du ministère pour financer les événements organisés mais à condition que cela fasse l’objet d’un plan d’action daté, quantifié et évalué.
L’assistance a ensuite adopté à l’unanimité les rapports moral et financier lesquels englobent deux saisons à la fois : 2020/2021 – 2021/2022. Des saisons difficiles en raison de la modestie des moyens. Malgré tout, la FRMSPT a mis les bouchées doubles, organisant des événements à raison de deux par mois !
« Personne ne fait mieux au monde », s’est énorgueillie Nezha Bidouane. En plus de sa modeste, la subvention prend beaucoup de temps avant d’être virée au compte bancaire de la FRMSPT. Jugez-en, la subvention au titre de l’année 2022, a accusé un retard de 11 mois, causant un déficit de trésorerie de 1,6 million de dirhams.
En guise de récompense, la subvention au titre de l’année 2023 a été revue à la hausse, atteignant 5,35 millions de DH.
Mais derrière le sourire affiché par les fédéraux, se cache la phobie annihilatrice d’un retard qui pourrait transformer le rêve en cauchemar.
