La CNOPS a annoncé qu’à compter du 1er décembre 2025, les ordonnances types utilisées pour les analyses de biologie médicale ne seront plus prises en compte dans le traitement des dossiers. Cette décision vise, selon la Caisse, à renforcer la rigueur médicale et à éviter les abus constatés dans l’usage de prescriptions standardisées.
Dans une correspondance adressée au président du Conseil national de l’Ordre des médecins, le directeur par intérim de la CNOPS alerte sur une dérive devenue courante : celle de l’utilisation d’ordonnances préremplies, où le médecin se contente de cocher les analyses à effectuer. Si cette méthode permet de gagner du temps et d’uniformiser les pratiques, elle ouvre aussi la voie à des dérives préoccupantes.
Selon la CNOPS, certaines de ces ordonnances sont parfois modifiées par les patients eux-mêmes ou comportent des examens sans justification médicale précise, alourdissant inutilement les dépenses de santé. L’organisme note que les analyses biologiques représentent une part significative de ses remboursements, et qu’il devient urgent d’en maîtriser le coût à travers un encadrement plus strict des prescriptions.
« Cette mesure s’inscrit dans une logique de maîtrise médicalisée des dépenses », précise la CNOPS, soulignant que l’objectif n’est pas de restreindre l’accès aux soins, mais d’en garantir la pertinence médicale. Les ordonnances devront désormais être personnalisées, établies en fonction du diagnostic et de la situation clinique du patient, et comporter le cachet et la signature du médecin prescripteur.
Pour la CNOPS, cette réforme répond aussi à un enjeu de santé publique : réduire les examens redondants, les analyses superflues et le risque d’interprétation erronée de résultats non nécessaires. Elle s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris par l’organisme pour assainir la chaîne de remboursement et mieux orienter les ressources vers les besoins réels des assurés.
Dans une correspondance adressée au président du Conseil national de l’Ordre des médecins, le directeur par intérim de la CNOPS alerte sur une dérive devenue courante : celle de l’utilisation d’ordonnances préremplies, où le médecin se contente de cocher les analyses à effectuer. Si cette méthode permet de gagner du temps et d’uniformiser les pratiques, elle ouvre aussi la voie à des dérives préoccupantes.
Selon la CNOPS, certaines de ces ordonnances sont parfois modifiées par les patients eux-mêmes ou comportent des examens sans justification médicale précise, alourdissant inutilement les dépenses de santé. L’organisme note que les analyses biologiques représentent une part significative de ses remboursements, et qu’il devient urgent d’en maîtriser le coût à travers un encadrement plus strict des prescriptions.
« Cette mesure s’inscrit dans une logique de maîtrise médicalisée des dépenses », précise la CNOPS, soulignant que l’objectif n’est pas de restreindre l’accès aux soins, mais d’en garantir la pertinence médicale. Les ordonnances devront désormais être personnalisées, établies en fonction du diagnostic et de la situation clinique du patient, et comporter le cachet et la signature du médecin prescripteur.
Pour la CNOPS, cette réforme répond aussi à un enjeu de santé publique : réduire les examens redondants, les analyses superflues et le risque d’interprétation erronée de résultats non nécessaires. Elle s’inscrit dans la continuité des efforts entrepris par l’organisme pour assainir la chaîne de remboursement et mieux orienter les ressources vers les besoins réels des assurés.



















