Comme à l’accoutumée, les passionnés de l'art Gnaoui auront rendez-vous, à la fin du mois de juin, sur la place Moulay Hassan à Essaouira avec les prestations d'artistes venus des quatre coins du Royaume et du monde. Après une modification de la programmation l'année dernière, les organisateurs ont décidé de revenir au format initial pour cette édition.
Un éloge du patrimoine marocain
La parade d’ouverture, comme chaque année fera un moment fort du festival, offrant un avant-goût de trois jours de festivités, d'échanges et de moments intenses. Devenu l'un des événements artistiques majeurs de l'agenda culturel marocain et international, cette 24e édition promet des moments exceptionnels, riches en échanges et en émotions.
Le concert d'ouverture, fruit d'une collaboration exceptionnelle, réunira les Maâlem Mohamed Kouyou et Said Kouyou, en fusion avec les Tambours du Burundi Amagaba, Jaleel Shaw et Sanaa Marahati. Près de 25 artistes se produiront sur scène lors de ce concert qui s'annonce déjà explosif.
20 millions de dirham pour assurer la réussite de cette édition
Interrogée sur l'enveloppe budgétaire allouée à cette édition, Neila Tazi, productrice et fondatrice de l'événement, a révélé que sa réussite nécessiterait un budget de 20 millions de dirhams.
Dans le même sillage, Tazi a expliqué que la programmation itinérante de la dernière édition, qui avait parcouru plusieurs villes marocaines, avait altéré l'âme du festival, lequel est directement lié à la ville d'Essaouira. Et de noter que cette décision avait également alourdi les charges, notamment au niveau logistique et technique.
Selon Neila Tazi, l'inscription de l'art Gnaoui comme patrimoine immatériel a marqué le début d'une nouvelle aventure et a conféré au Festival la responsabilité de promouvoir cet art, dont il constitue l'épine dorsale de sa conservation.