À Youssoufia, les trous ne sont plus des accidents : ce sont des symboles. Celui qui a coûté la vie à un jeune homme cet été est devenu le point de bascule. Depuis, les regards se tournent vers ceux qui signent les budgets, votent les plans, et inaugurent les chantiers — les élus municipaux.
« Ils viennent avec des caméras, des discours, et repartent avant que le goudron sèche », lâche un habitant du quartier Al Massira, en montrant une tranchée abandonnée. Les réparations ? Souvent bâclées, parfois repoussées, toujours insuffisantes. Et pourtant, les enveloppes budgétaires sont bel et bien votées, année après année.
Le conseil municipal, censé être le garant de l’intérêt public, semble englué dans ses propres querelles. « On débat plus qu’on agit », confie un ancien conseiller, amer. Les priorités ? Floues. Les urgences ? Reléguées. Et pendant ce temps, les pluies transforment les rues en torrents, les ponts en pièges, les trajets vers les hôpitaux en parcours du combattant.
Ce qui indigne les citoyens, c’est l’indifférence. L’absence de suivi. Le manque de transparence. « On ne veut plus de rustines, on veut des routes dignes », martèle une jeune militante locale. Car derrière chaque flaque, il y a une promesse non tenue. Derrière chaque effondrement, une responsabilité politique.
À l’approche des élections de 2026, les rues de Youssoufia deviennent le miroir d’une gouvernance en panne. Les habitants attendent des réponses. Pas des slogans. Des actes. Pas des selfies. Et surtout, une reconnaissance : celle que l’asphalte, ici, est devenu le théâtre d’un drame collectif.
« En tant que citoyen profondément attaché à ma ville, je ne peux rester silencieux face à la situation préoccupante qu’elle traverse. Après plus de trois années de promesses non tenues, il est clair que notre ville souffre d’un abandon manifeste et d’un manque cruel de perspectives de développement. Ceux à qui nous avons confié la gestion de nos affaires publiques semblent davantage préoccupés par leurs intérêts personnels et ceux de leur entourage que par le bien commun.
Je lance un appel sincère et pressant à Monsieur le gouverneur pour qu’il intervienne avec fermeté et urgence afin de stopper cette dérive, rétablir l’ordre, et engager une véritable reddition des comptes. Notre ville mérite mieux. Elle mérite une gouvernance digne, transparente et tournée vers l’avenir. C’est avec amour et espoir que je m’exprime, car je crois encore en son potentiel et en sa renaissance », conclut Abdellatif El Mednoub.
« Ils viennent avec des caméras, des discours, et repartent avant que le goudron sèche », lâche un habitant du quartier Al Massira, en montrant une tranchée abandonnée. Les réparations ? Souvent bâclées, parfois repoussées, toujours insuffisantes. Et pourtant, les enveloppes budgétaires sont bel et bien votées, année après année.
Le conseil municipal, censé être le garant de l’intérêt public, semble englué dans ses propres querelles. « On débat plus qu’on agit », confie un ancien conseiller, amer. Les priorités ? Floues. Les urgences ? Reléguées. Et pendant ce temps, les pluies transforment les rues en torrents, les ponts en pièges, les trajets vers les hôpitaux en parcours du combattant.
Ce qui indigne les citoyens, c’est l’indifférence. L’absence de suivi. Le manque de transparence. « On ne veut plus de rustines, on veut des routes dignes », martèle une jeune militante locale. Car derrière chaque flaque, il y a une promesse non tenue. Derrière chaque effondrement, une responsabilité politique.
À l’approche des élections de 2026, les rues de Youssoufia deviennent le miroir d’une gouvernance en panne. Les habitants attendent des réponses. Pas des slogans. Des actes. Pas des selfies. Et surtout, une reconnaissance : celle que l’asphalte, ici, est devenu le théâtre d’un drame collectif.
« En tant que citoyen profondément attaché à ma ville, je ne peux rester silencieux face à la situation préoccupante qu’elle traverse. Après plus de trois années de promesses non tenues, il est clair que notre ville souffre d’un abandon manifeste et d’un manque cruel de perspectives de développement. Ceux à qui nous avons confié la gestion de nos affaires publiques semblent davantage préoccupés par leurs intérêts personnels et ceux de leur entourage que par le bien commun.
Je lance un appel sincère et pressant à Monsieur le gouverneur pour qu’il intervienne avec fermeté et urgence afin de stopper cette dérive, rétablir l’ordre, et engager une véritable reddition des comptes. Notre ville mérite mieux. Elle mérite une gouvernance digne, transparente et tournée vers l’avenir. C’est avec amour et espoir que je m’exprime, car je crois encore en son potentiel et en sa renaissance », conclut Abdellatif El Mednoub.
Mohamed LOKHNATI
