L'armée israélienne a affirmé avoir tué Haitham Ali Tabatabai dans une cinquième frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le feu. C'est le plus haut responsable du Hezbollah à être tué depuis la fin il y a près d'an de la guerre meurtrière qui a opposé le mouvement Chiite à Israël. Un peu plus tard, en soirée, le mouvement islamiste a confirmé que "le grand dirigeant" Tabatabai a été tué "à la suite d'une agression israélienne".
La Résistance islamique déplore aussi la mort de plusieurs moudjahidines tombés en martyrs suite à la perfide agression israélienne qui a ciblé la banlieue sud de Beyrouth, et annonce la mort de quatre militants. Qassem Hussein Barjawi, dit «Malak», né en 1979, Mustafa Asaad Barou, dit «Hajj Hassan », né en 1989, Rifaat Ahmad Hussein «Abou Ali», né en 1982 et Ibrahim Ali Hussein «Amir», né en 1990 à Aïtaroun, tous tombés en martyrs suite à la frappe israélienne contre le quartier de Haret Hreik.
La frappe a touché les troisième et quatrième étages d'un immeuble résidentiel de neuf étages, et laissé plusieurs voitures calcinées à son pied, a constaté un journaliste de l'AFP, qui vu les secouristes évacuer un corps enveloppé dans un sac blanc et au moins six blessés, dont trois femmes.
La Résistance islamique déplore aussi la mort de plusieurs moudjahidines tombés en martyrs suite à la perfide agression israélienne qui a ciblé la banlieue sud de Beyrouth, et annonce la mort de quatre militants. Qassem Hussein Barjawi, dit «Malak», né en 1979, Mustafa Asaad Barou, dit «Hajj Hassan », né en 1989, Rifaat Ahmad Hussein «Abou Ali», né en 1982 et Ibrahim Ali Hussein «Amir», né en 1990 à Aïtaroun, tous tombés en martyrs suite à la frappe israélienne contre le quartier de Haret Hreik.
La frappe a touché les troisième et quatrième étages d'un immeuble résidentiel de neuf étages, et laissé plusieurs voitures calcinées à son pied, a constaté un journaliste de l'AFP, qui vu les secouristes évacuer un corps enveloppé dans un sac blanc et au moins six blessés, dont trois femmes.
"Comme un éclair"
"Je rendais visite à ma mère et j'étais sur le balcon", a raconté à l'AFP un homme qui se trouvait dans un immeuble faisant face au bâtiment ciblé. "Il y a eu comme un éclair, puis j'ai percuté la balustrade et tout le verre s'est brisé", a ajouté ce quadragénaire en état de choc, qui n'a pas voulu dire son nom.
Cinq personnes ont été tuées et 28 blessées, selon le ministère libanais de la Santé.
Benjamin Netanyahu, qui avait juré de "faire tout le nécessaire" pour empêcher un renforcement du mouvement pro-iranien, "a ordonné l'attaque sur recommandation du ministre de la Défense et du chef d'état-major", selon ses services.
Le président libanais Joseph Aoun a, lui, appelé la communauté internationale à "intervenir sérieusement et avec force pour mettre fin aux attaques contre le Liban" menées par Israël, soulignant que le Liban respectait de son côté le cessez-le-feu.
Israël a récemment intensifié ses frappes dans les bastions du Hezbollah au sud et à l'est du Liban, où il affirme viser le mouvement chiite qu'il accuse de violer le cessez-le-feu en se réarmant et réactivant ses infrastructures.
Le nom de Tabatabai, né en 1968 selon le communiqué du Hezbollah, était inconnu du grand public au Liban. Il était, avant de prendre ses fonctions, "responsable du dossier du Yémen" au sein du Hezbollah, qui soutient les rebelles houthis, selon une source proche de la résistance islamique.
Il avait également occupé des fonctions en Syrie où Hezbollah soutenait militairement le pouvoir de Bachar al-Assad, selon les Etats-Unis qui l'avaient placé sur leur liste des personnes liées au terrorisme.
Pour leur part, les autorités libanaises accusent régulièrement Israël de violer l'accord de cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, en poursuivant ses frappes et en continuant d'occuper au moins six points stratégiques du sud du territoire libanais.
Les Etats-Unis font dans le même temps pression sur le gouvernement libanais pour qu'il oblige le Hezbollah à rendre ses armes, ce que le groupe a toujours refusé de faire.




















