Attijariwafa Bank s’est distinguée en tête des valeurs les plus actives, mobilisant à elle seule 62 millions de dirhams et enregistrant une hausse notable de 3,57 % à 725 dirhams. Maroc Telecom suit de près avec une progression de 2,54 %, pour un cours de clôture à 121 dirhams.
Parmi les valeurs émergentes, Vicenne continue d’attirer les projecteurs. Introduite en Bourse il y a tout juste une semaine, l'action s’échange déjà à 345 dirhams, soit une envolée de 46 % depuis son introduction.
Cette dynamique s’inscrit dans un contexte économique favorable, malgré les incertitudes à l’échelle mondiale. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), la croissance économique du Royaume a atteint 4,8 % au premier trimestre 2025, contre 3 % un an auparavant. Cette performance est tirée principalement par une hausse de 4,6 % des activités non agricoles, stimulées par les grands chantiers liés à la CAN 2025 et à la Coupe du Monde 2030.
Les indicateurs sectoriels confirment cette tendance : les ventes de ciment, indicateur clé du secteur BTP, ont progressé de 9,8 % à fin juin, atteignant 6,8 millions de tonnes malgré le ralentissement lié à l’Aïd El-Adha. Le secteur automobile, de son côté, affiche une hausse remarquable de 36,6 % des ventes, totalisant 88 728 unités au premier semestre.
L’agriculture n’est pas en reste, avec une croissance de 4,5 % de sa valeur ajoutée au premier trimestre, malgré des conditions climatiques variables. Ce secteur stratégique représente toujours entre 11 % et 15 % du PIB et près de 40 % de l’emploi national. Les données du deuxième trimestre permettront d’évaluer la durabilité de cette reprise.
À l’échelle extérieure, l’Office des Changes signale un creusement du déficit commercial, qui atteint -133 milliards de dirhams à fin mai, en raison notamment de l’augmentation des importations de biens d’équipement et de matériaux de construction. Toutefois, ce déficit est partiellement compensé par un excédent croissant dans les services, porté par le rebond du tourisme et la solidité des services aux entreprises. Le déficit courant demeure ainsi contenu autour de 2 % du PIB.
Les flux financiers extérieurs restent solides. Les transferts des Marocains résidant à l’étranger continuent de soutenir l’économie, tout comme les investissements directs étrangers, attirés par la stabilité et les perspectives économiques du Royaume.
Sur le plan des prix, l’inflation poursuit son repli. Après une moyenne de 2 % au premier trimestre, elle s’est établie à 0,7 % en avril, puis à 0,4 % en mai, principalement en raison du recul des prix alimentaires. Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib a opté pour le maintien de son taux directeur à 2,25 %, dans l’attente d’une meilleure visibilité sur les tensions géopolitiques et l’environnement international.
Enfin, les finances publiques demeurent sous contrôle. La Banque centrale prévoit un déficit budgétaire de 3,9 % du PIB pour 2025, malgré une politique d’investissement public soutenue. Cette trajectoire repose sur une hausse des recettes fiscales et une gestion rigoureuse des dépenses.
Les solides performances de la Bourse sont également portées par des secteurs à forte valeur ajoutée tels que les télécommunications et les services financiers, véritables piliers de la transformation économique du Maroc.
Parmi les valeurs émergentes, Vicenne continue d’attirer les projecteurs. Introduite en Bourse il y a tout juste une semaine, l'action s’échange déjà à 345 dirhams, soit une envolée de 46 % depuis son introduction.
Cette dynamique s’inscrit dans un contexte économique favorable, malgré les incertitudes à l’échelle mondiale. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), la croissance économique du Royaume a atteint 4,8 % au premier trimestre 2025, contre 3 % un an auparavant. Cette performance est tirée principalement par une hausse de 4,6 % des activités non agricoles, stimulées par les grands chantiers liés à la CAN 2025 et à la Coupe du Monde 2030.
Les indicateurs sectoriels confirment cette tendance : les ventes de ciment, indicateur clé du secteur BTP, ont progressé de 9,8 % à fin juin, atteignant 6,8 millions de tonnes malgré le ralentissement lié à l’Aïd El-Adha. Le secteur automobile, de son côté, affiche une hausse remarquable de 36,6 % des ventes, totalisant 88 728 unités au premier semestre.
L’agriculture n’est pas en reste, avec une croissance de 4,5 % de sa valeur ajoutée au premier trimestre, malgré des conditions climatiques variables. Ce secteur stratégique représente toujours entre 11 % et 15 % du PIB et près de 40 % de l’emploi national. Les données du deuxième trimestre permettront d’évaluer la durabilité de cette reprise.
À l’échelle extérieure, l’Office des Changes signale un creusement du déficit commercial, qui atteint -133 milliards de dirhams à fin mai, en raison notamment de l’augmentation des importations de biens d’équipement et de matériaux de construction. Toutefois, ce déficit est partiellement compensé par un excédent croissant dans les services, porté par le rebond du tourisme et la solidité des services aux entreprises. Le déficit courant demeure ainsi contenu autour de 2 % du PIB.
Les flux financiers extérieurs restent solides. Les transferts des Marocains résidant à l’étranger continuent de soutenir l’économie, tout comme les investissements directs étrangers, attirés par la stabilité et les perspectives économiques du Royaume.
Sur le plan des prix, l’inflation poursuit son repli. Après une moyenne de 2 % au premier trimestre, elle s’est établie à 0,7 % en avril, puis à 0,4 % en mai, principalement en raison du recul des prix alimentaires. Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib a opté pour le maintien de son taux directeur à 2,25 %, dans l’attente d’une meilleure visibilité sur les tensions géopolitiques et l’environnement international.
Enfin, les finances publiques demeurent sous contrôle. La Banque centrale prévoit un déficit budgétaire de 3,9 % du PIB pour 2025, malgré une politique d’investissement public soutenue. Cette trajectoire repose sur une hausse des recettes fiscales et une gestion rigoureuse des dépenses.
Les solides performances de la Bourse sont également portées par des secteurs à forte valeur ajoutée tels que les télécommunications et les services financiers, véritables piliers de la transformation économique du Maroc.