Adoptant une approche pluridisciplinaire, cette rencontre scientifique a croisé les regards de l’économie, de la linguistique, de la culture, du management public et des sciences sociales afin de repenser les usages contemporains du patrimoine dans le contexte marocain, notamment à l’aune de la régionalisation avancée et des stratégies de développement territorial.
Le programme du colloque a comporté quatre conférences plénières et sept ateliers thématiques répartis sur les deux journées.
Les travaux ont débuté à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’El Jadida par une conférence inaugurale de l’écrivain et universitaire Fouad Laroui, consacrée à « La t’bourida, entre tradition vivante et risques de folklorisation ». Un premier panel scientifique a ensuite réuni plusieurs spécialistes du patrimoine urbain et institutionnel, parmi lesquels l’historien Mohammed Benaboud et l’expert en politiques culturelles Karim Rouissi, autour des formes de coopération entre associations, collectivités territoriales et État dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine.
Les ateliers de la première journée ont porté sur le patrimoine immatériel et linguistique, la valorisation économique des héritages culturels et les dynamiques de transmission de la mémoire collective. Des communications présentées par Younes Bouya ont analysé les modalités de transmission des savoirs oraux en milieu rural, tandis que Soukaina Elloussi s’est intéressée aux interjections linguistiques comme marqueurs sociaux et identitaires. Les travaux ont également abordé les liens entre patrimoine, attractivité territoriale et New Public Management, ainsi que le rôle de l’oralité, des contes et des chants populaires, notamment l’Aïta, étudiée par la chercheuse Loubna Mar-Rhane, dans la préservation de la mémoire régionale des Doukkala.
La seconde journée, tenue au Complexe culturel Abdelhak El Kadiri, s’est ouverte par une conférence de l’expert Mohammed Sairi consacrée au patrimoine artisanal des Doukkala et à ses potentialités économiques. Les ateliers ont ensuite traité de la médiation numérique et audiovisuelle du patrimoine, des innovations managériales et des mécanismes de financement public, de l’utilisation des outils budgétaires par les collectivités territoriales, ainsi que de l’intégration du patrimoine dans les programmes éducatifs et universitaires, y compris dans les formations en journalisme.
Le colloque s’est achevé par deux conférences de portée internationale. L’universitaire tunisien Habib Ben Salha a proposé une réflexion intitulée « Le patrimoine à l’épreuve du temps », tandis que le chercheur Azzedine Karra a présenté une communication sur le patrimoine subaquatique des côtes d’El Jadida, ouvrant une perspective archéologique et maritime.
Organisé avec la participation centrale de l’Université Chouaïb Doukkali et de l’Association Doukkala Mémoire, cet événement scientifique a placé la région d’El Jadida et ses richesses patrimoniales, de la Cité portugaise aux traditions orales, au cœur d’une réflexion à la fois locale et globale sur la valorisation du patrimoine comme levier de développement durable.
Le programme du colloque a comporté quatre conférences plénières et sept ateliers thématiques répartis sur les deux journées.
Les travaux ont débuté à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’El Jadida par une conférence inaugurale de l’écrivain et universitaire Fouad Laroui, consacrée à « La t’bourida, entre tradition vivante et risques de folklorisation ». Un premier panel scientifique a ensuite réuni plusieurs spécialistes du patrimoine urbain et institutionnel, parmi lesquels l’historien Mohammed Benaboud et l’expert en politiques culturelles Karim Rouissi, autour des formes de coopération entre associations, collectivités territoriales et État dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine.
Les ateliers de la première journée ont porté sur le patrimoine immatériel et linguistique, la valorisation économique des héritages culturels et les dynamiques de transmission de la mémoire collective. Des communications présentées par Younes Bouya ont analysé les modalités de transmission des savoirs oraux en milieu rural, tandis que Soukaina Elloussi s’est intéressée aux interjections linguistiques comme marqueurs sociaux et identitaires. Les travaux ont également abordé les liens entre patrimoine, attractivité territoriale et New Public Management, ainsi que le rôle de l’oralité, des contes et des chants populaires, notamment l’Aïta, étudiée par la chercheuse Loubna Mar-Rhane, dans la préservation de la mémoire régionale des Doukkala.
La seconde journée, tenue au Complexe culturel Abdelhak El Kadiri, s’est ouverte par une conférence de l’expert Mohammed Sairi consacrée au patrimoine artisanal des Doukkala et à ses potentialités économiques. Les ateliers ont ensuite traité de la médiation numérique et audiovisuelle du patrimoine, des innovations managériales et des mécanismes de financement public, de l’utilisation des outils budgétaires par les collectivités territoriales, ainsi que de l’intégration du patrimoine dans les programmes éducatifs et universitaires, y compris dans les formations en journalisme.
Le colloque s’est achevé par deux conférences de portée internationale. L’universitaire tunisien Habib Ben Salha a proposé une réflexion intitulée « Le patrimoine à l’épreuve du temps », tandis que le chercheur Azzedine Karra a présenté une communication sur le patrimoine subaquatique des côtes d’El Jadida, ouvrant une perspective archéologique et maritime.
Organisé avec la participation centrale de l’Université Chouaïb Doukkali et de l’Association Doukkala Mémoire, cet événement scientifique a placé la région d’El Jadida et ses richesses patrimoniales, de la Cité portugaise aux traditions orales, au cœur d’une réflexion à la fois locale et globale sur la valorisation du patrimoine comme levier de développement durable.
Mohamed LOKHNATI























