Le lendemain, elle pousse la porte du bureau du magistrat en question. Celui-ci tombe des nues. Il n’a jamais passé ce coup de fil. Il n’a jamais entendu parler de cette affaire. Il exige le respect des procédures. L’alerte est donnée. Le parquet est saisi. La Brigade nationale de la police judiciaire entre en scène.
Les réquisitions téléphoniques s’enchaînent. En quelques heures, l’identité du mystérieux interlocuteur est établie. Ce n’est ni un magistrat, ni un auxiliaire de justice. C’est un imposteur. Un homme qui s’est glissé dans les habits du ministère public, avec pour seul costume un téléphone et un nom emprunté. Il est interpellé. Son téléphone est saisi. Et là, le vernis craque.
Les enquêteurs découvrent un réseau. Des noms. Des échanges. Des tentatives d’influence. Des promesses. Des pressions. Un faux parquet, parallèle, clandestin, qui opère dans l’ombre des palais de justice. Des dossiers manipulés. Des décisions orientées. Des identités usurpées. Le téléphone devient la clef d’un système souterrain où la justice se négocie, s’achète, se trafique.
L’enquête s’élargit. Qui sont les complices ? Qui sont les bénéficiaires ? Des intermédiaires, des justiciables, peut-être même des robes noires. Le parquet envisage de transférer le dossier à la juridiction spécialisée dans les crimes financiers. Car ce n’est plus seulement une affaire d’usurpation. C’est une atteinte à la colonne vertébrale de l’État de droit.
Les réquisitions téléphoniques s’enchaînent. En quelques heures, l’identité du mystérieux interlocuteur est établie. Ce n’est ni un magistrat, ni un auxiliaire de justice. C’est un imposteur. Un homme qui s’est glissé dans les habits du ministère public, avec pour seul costume un téléphone et un nom emprunté. Il est interpellé. Son téléphone est saisi. Et là, le vernis craque.
Les enquêteurs découvrent un réseau. Des noms. Des échanges. Des tentatives d’influence. Des promesses. Des pressions. Un faux parquet, parallèle, clandestin, qui opère dans l’ombre des palais de justice. Des dossiers manipulés. Des décisions orientées. Des identités usurpées. Le téléphone devient la clef d’un système souterrain où la justice se négocie, s’achète, se trafique.
L’enquête s’élargit. Qui sont les complices ? Qui sont les bénéficiaires ? Des intermédiaires, des justiciables, peut-être même des robes noires. Le parquet envisage de transférer le dossier à la juridiction spécialisée dans les crimes financiers. Car ce n’est plus seulement une affaire d’usurpation. C’est une atteinte à la colonne vertébrale de l’État de droit.
Mohamed LOKHNATI