À dix jours de la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU appelée à statuer sur l’avenir du dossier du Sahara marocain, plusieurs éléments laissent entrevoir une évolution décisive, voire une issue définitive à cette question.
D’abord, les déclarations de Massad Boulos, conseiller du président américain pour l’Afrique et le Moyen-Orient, dans une interview accordée à Asharq News, ne laissent guère de doute sur la volonté de Washington de mettre un terme à ce conflit vieux d’un demi-siècle, dans un sens favorable au Maroc.
Non seulement le diplomate libano-américain a réaffirmé la position sans ambiguïté de Washington en faveur de la marocanité du Sahara, mais il a aussi annoncé qu’un règlement “positif et durable” de ce différend est plus que jamais à portée de main. Cerise sur le gâteau, Massad Boulos a confirmé que les États-Unis comptent concrétiser prochainement leur engagement d’ouvrir un consulat à Dakhla.
Le deuxième signal positif concerne le projet de Résolution révélé ces derniers jours par plusieurs médias marocains et internationaux. Bien qu’il n’ait été confirmé ni par le Maroc ni par le pen-holder, les États-Unis d’Amérique, son contenu annonce un changement radical, tant dans la gestion du dossier par l’ONU que dans l’orientation de la mission de la MINURSO.
D’après le draft, la seule base de négociation désormais acceptée serait celle fondée sur la souveraineté du Maroc sur son Sahara et ayant pour cadre l’initiative d’autonomie, tandis que la mission onusienne ne serait prolongée que de trois mois supplémentaires. Bien sûr, ce document ne demeure qu’une proposition, et l’on sait que, dans les coulisses, le texte peut être remanié jusqu’à obtenir le consensus des membres permanents du Conseil de Sécurité. Si trois d’entre eux soutiennent ouvertement le Maroc, à savoir les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, deux autres demeurent hésitants : la Chine et la Russie. Depuis une décennie, Pékin adopte une posture à la fois pragmatique et stoïque sur ce dossier, tandis que l’attitude de Moscou reste la grande énigme.
Nous ne pouvons qu’espérer qu’à la suite de la récente visite de Nasser Bourita à Moscou et des accords de coopération signés, la Russie adoptera une position constructive ou, à tout le moins, s’abstiendra d’intervenir pour empêcher la clôture définitive de ce dossier.
D’abord, les déclarations de Massad Boulos, conseiller du président américain pour l’Afrique et le Moyen-Orient, dans une interview accordée à Asharq News, ne laissent guère de doute sur la volonté de Washington de mettre un terme à ce conflit vieux d’un demi-siècle, dans un sens favorable au Maroc.
Non seulement le diplomate libano-américain a réaffirmé la position sans ambiguïté de Washington en faveur de la marocanité du Sahara, mais il a aussi annoncé qu’un règlement “positif et durable” de ce différend est plus que jamais à portée de main. Cerise sur le gâteau, Massad Boulos a confirmé que les États-Unis comptent concrétiser prochainement leur engagement d’ouvrir un consulat à Dakhla.
Le deuxième signal positif concerne le projet de Résolution révélé ces derniers jours par plusieurs médias marocains et internationaux. Bien qu’il n’ait été confirmé ni par le Maroc ni par le pen-holder, les États-Unis d’Amérique, son contenu annonce un changement radical, tant dans la gestion du dossier par l’ONU que dans l’orientation de la mission de la MINURSO.
D’après le draft, la seule base de négociation désormais acceptée serait celle fondée sur la souveraineté du Maroc sur son Sahara et ayant pour cadre l’initiative d’autonomie, tandis que la mission onusienne ne serait prolongée que de trois mois supplémentaires. Bien sûr, ce document ne demeure qu’une proposition, et l’on sait que, dans les coulisses, le texte peut être remanié jusqu’à obtenir le consensus des membres permanents du Conseil de Sécurité. Si trois d’entre eux soutiennent ouvertement le Maroc, à savoir les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, deux autres demeurent hésitants : la Chine et la Russie. Depuis une décennie, Pékin adopte une posture à la fois pragmatique et stoïque sur ce dossier, tandis que l’attitude de Moscou reste la grande énigme.
Nous ne pouvons qu’espérer qu’à la suite de la récente visite de Nasser Bourita à Moscou et des accords de coopération signés, la Russie adoptera une position constructive ou, à tout le moins, s’abstiendra d’intervenir pour empêcher la clôture définitive de ce dossier.