À Ramallah, en Cisjordanie occupée, les Palestiniens ont accueilli favorablement les décisions de certains pays de reconnaître l’État de Palestine, tout en appelant le monde entier à mettre ces décisions en pratique sur le terrain et à mettre fin au génocide dans la bande de Gaza.
Le nombre de pays membres de l’ONU reconnaissant l’État de Palestine a récemment atteint 157, suite aux déclarations successives de plusieurs États.
Le Vatican, qui n’est pas membre de l’ONU, figure également parmi ceux qui reconnaissent l’État palestinien.
Depuis Ramallah, Nebil Mesaleme a déclaré à Anadolu que cette reconnaissance était le résultat "des grandes luttes et des sacrifices du peuple palestinien". Il a ajouté qu’«il s’agit d’un pas vers l’établissement de l’État de Palestine sur son propre territoire. La communauté internationale doit transformer ces reconnaissances en réalité sur le terrain».
Issam Izzet, un Palestinien, espère «que l’État de Palestine sera bientôt établi. En vérité, ces reconnaissances arrivent avec retard, mais il vaut mieux tard que jamais». «Nous espérons que ces reconnaissances se traduiront par des mesures concrètes qui rendront l’occupation israélienne illégale et contribueront à la création de notre État», a-t-il poursuivi.
Le Palestinien Falih a qualifié les dernières reconnaissances "d’étape importante en avant pour rendre justice au peuple palestinien et à sa juste cause". Attirant l’attention sur la reconnaissance par le Royaume-Uni, il a déclaré : «La reconnaissance par le Royaume-Uni, auteur de la Déclaration Balfour, revêt une importance particulière. Peut-être cherche-t-il à expier ses propres fautes». Il a ajouté que ces avancées pourraient porter leurs fruits à l’avenir, tout en soulignant que la situation sur le terrain n’a pas changé immédiatement en raison des actions et des politiques d’Israël. Il a en outre déclaré : «Le monde doit prendre des mesures pour soutenir la création de l’État de Palestine et faire de Jérusalem-Est sa capitale ; des mesures concrètes doivent être mises en œuvre sur le terrain».
Le nombre de pays membres de l’ONU reconnaissant l’État de Palestine a récemment atteint 157, suite aux déclarations successives de plusieurs États.
Le Vatican, qui n’est pas membre de l’ONU, figure également parmi ceux qui reconnaissent l’État palestinien.
Depuis Ramallah, Nebil Mesaleme a déclaré à Anadolu que cette reconnaissance était le résultat "des grandes luttes et des sacrifices du peuple palestinien". Il a ajouté qu’«il s’agit d’un pas vers l’établissement de l’État de Palestine sur son propre territoire. La communauté internationale doit transformer ces reconnaissances en réalité sur le terrain».
Issam Izzet, un Palestinien, espère «que l’État de Palestine sera bientôt établi. En vérité, ces reconnaissances arrivent avec retard, mais il vaut mieux tard que jamais». «Nous espérons que ces reconnaissances se traduiront par des mesures concrètes qui rendront l’occupation israélienne illégale et contribueront à la création de notre État», a-t-il poursuivi.
Le Palestinien Falih a qualifié les dernières reconnaissances "d’étape importante en avant pour rendre justice au peuple palestinien et à sa juste cause". Attirant l’attention sur la reconnaissance par le Royaume-Uni, il a déclaré : «La reconnaissance par le Royaume-Uni, auteur de la Déclaration Balfour, revêt une importance particulière. Peut-être cherche-t-il à expier ses propres fautes». Il a ajouté que ces avancées pourraient porter leurs fruits à l’avenir, tout en soulignant que la situation sur le terrain n’a pas changé immédiatement en raison des actions et des politiques d’Israël. Il a en outre déclaré : «Le monde doit prendre des mesures pour soutenir la création de l’État de Palestine et faire de Jérusalem-Est sa capitale ; des mesures concrètes doivent être mises en œuvre sur le terrain».
Poursuite du génocide à Gaza
Faiza abuu Hica, membre du Secrétariat général des femmes palestiniennes, a déclaré que «le peuple palestinien vit un jour historique». «Ces reconnaissances sont importantes pour le peuple palestinien, mais ce qui compte encore plus, c’est de mettre fin au génocide dans la bande de Gaza, d’arrêter les politiques de meurtre, d’annexion et de colonisation en Cisjordanie, de créer un État indépendant, de consolider son existence sur le terrain et de permettre le retour des réfugiés», a-t-elle ajouté.
Mais en attendant, les chars israéliens progressent dans la bande de Gaza, conformément aux intentions du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
L’incursion dans les quartiers centraux de la ville de Gaza, s’est accélérée ces trois derniers jours. En trois jours, les chars israéliens ont atteint les environs du carrefour des Finances et de l’Éducation, adjacent à la place de l’Université, dans le centre de Gaza.
Selon Al-Mayadeen, 60 personnes ont été tuées par les frappes aériennes israéliennes à l'aube mercredi, dont 36 à Gaza.
De son côté, le bureau des médias du Hamas a indiqué que plus de 900.000 personnes restaient bloquées dans la ville, tandis que le nombre de personnes déplacées vers le sud a atteint 335.000, compte tenu de la poursuite de l'agression israélienne.
Trois civils ont également été tués et d'autres blessés par des tirs de l'armée alors qu'ils attendaient une aide humanitaire au nord de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Par ailleurs, le département de la Santé à Gaza a averti que le retard dans les livraisons de carburant risquait de provoquer l'arrêt des générateurs dans les hôpitaux, perturbant ainsi les services de santé et les services vitaux.