Si en 2018, le discours du président américain avait suscité des rires parmi les délégués réunis pour l'Assemblée générale de l'ONU, cette fois, c'est dans un silence presque complet que le milliardaire de 79 ans a assuré qu'il méritait un Prix Nobel pour avoir mis fin à "sept guerres", en faisant une liste de conflits pour certains déjà anciens.
Ce "n'est possible que si vous arrêtez (le) conflit" à Gaza, a réagi par la suite le président français, Emmanuel Macron.
La plupart des dirigeants occidentaux n'ont plus le cœur à rire depuis le retour au pouvoir du républicain, dont les assauts protectionnistes et nationalistes secouent le monde entier.
Un diplomate européen a estimé auprès de l'AFP qu'après ce discours, "les Européens devraient s'inquiéter de futures ingérences américaines dans (leurs) affaires intérieures".
"Quel est le but des Nations Unies ?". Le président américain a reproché à l'ONU de ne pas l'avoir aidé dans ses entreprises de médiation. Omettant au passage de signaler que les sempiternels vétos américains au Conseil de Sécurité paralysent toute possibilité onusienne pour atteindre la paix.
Passant assez rapidement sur les conflits qui ensanglantent la planète, il a déclaré que la reconnaissance d'un Etat de Palestine constituerait une "récompense" pour les "atrocités" commises par le Hamas, après que la France s'est ajoutée à quelque 150 pays s'inscrivant déjà dans ce mouvement historique.
Ce "n'est possible que si vous arrêtez (le) conflit" à Gaza, a réagi par la suite le président français, Emmanuel Macron.
La plupart des dirigeants occidentaux n'ont plus le cœur à rire depuis le retour au pouvoir du républicain, dont les assauts protectionnistes et nationalistes secouent le monde entier.
Un diplomate européen a estimé auprès de l'AFP qu'après ce discours, "les Européens devraient s'inquiéter de futures ingérences américaines dans (leurs) affaires intérieures".
"Quel est le but des Nations Unies ?". Le président américain a reproché à l'ONU de ne pas l'avoir aidé dans ses entreprises de médiation. Omettant au passage de signaler que les sempiternels vétos américains au Conseil de Sécurité paralysent toute possibilité onusienne pour atteindre la paix.
Passant assez rapidement sur les conflits qui ensanglantent la planète, il a déclaré que la reconnaissance d'un Etat de Palestine constituerait une "récompense" pour les "atrocités" commises par le Hamas, après que la France s'est ajoutée à quelque 150 pays s'inscrivant déjà dans ce mouvement historique.
La Russie, « un tigre de papier »
Le président américain s'est aussi entretenu avec les dirigeants de plusieurs pays musulmans (Qatar, Arabie saoudite, Indonésie, Turquie, Pakistan, Egypte, Emirats arabes unis et Jordanie).
"Ce fut une réunion très fructueuse avec tous les grands acteurs, à l'exception d'Israël. Mais cela viendra ensuite", a-t-il déclaré, émettant l'espoir de "trouver une solution pour Gaza".
Trump, qui a lancé une grande opération d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière, a reproché à l'ONU de "financer une attaque contre les pays occidentaux et leurs frontières" avec ses programmes d'aide aux migrants.
"Il est temps de mettre fin à l'expérimentation ratée des frontières ouvertes (...) Vos pays vont en enfer !", a-t-il déclaré.
Mais c'est sur l'Ukraine que l'imprévisible président a pris tout le monde de court, après avoir reproché à l'Inde et à la Chine d'être "les premiers soutiens financiers" de la machine de guerre russe en Ukraine.
A l'issue d'une rencontre avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, il a estimé que Kiev pourrait "regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin" face à la Russie.
"Cela fait trois ans et demi que la Russie mène sans direction claire une guerre qu'une Vraie Puissance Militaire aurait remportée en moins d'une semaine", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, estimant que le pays de Vladimir Poutine "ressemblait beaucoup à un +tigre de papier+".
Il a aussi jugé que les pays de l'Otan devraient abattre les appareils russes violant leur espace aérien, après trois incursions de drones ou avions de combat russes sur le territoire de l'Alliance en moins de deux semaines.