
Cette progression témoigne de la solidité du tissu économique national, de la montée en compétence progressive de la main-d’œuvre, ainsi que de l’efficacité des politiques publiques en matière d’emploi, d'investissement et d'inclusion. La stabilisation du taux de chômage, conjuguée à l’émergence de secteurs innovants et à la relance de l’investissement productif, illustre une réorientation stratégique vers une croissance plus inclusive, compétitive et résiliente.
Il s’agit là d’un signal fort et encourageant : les réformes structurelles amorcées ces dernières années, notamment dans les domaines de la formation, de l’entrepreneuriat, et de la transition écologique, commencent à produire des effets mesurables. Le Maroc confirme ainsi sa capacité à construire un marché de l’emploi plus robuste, attractif et équitable, en phase avec les grands défis du XXIe siècle.
Une reprise économique portée par des pôles urbains dynamiques et innovants
La baisse du taux de chômage urbain, constitue un indicateur tangible du dynamisme structurel retrouvé des grandes agglomérations marocaines, Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, devenues de véritables moteurs de croissance, d’innovation et de création d’emplois à haute valeur ajoutée. Ces pôles métropolitains jouent aujourd’hui un rôle stratégique dans la reconfiguration du tissu économique national, grâce à l’émergence de filières compétitives et à la convergence entre urbanisation intelligente et transformation productive.
Plusieurs secteurs à fort potentiel soutiennent cette dynamique :
· Le tourisme, avec un record de 17,5 millions de visiteurs en 2024, renforce les chaînes de valeur intégrées (hébergement, culture, restauration, mobilité), générant des retombées économiques multisectorielles et une demande soutenue de main-d’œuvre qualifiée et semi-qualifiée.
· Le commerce et les services marchands, portés par une consommation urbaine robuste, continuent de structurer l’emploi dans les villes et de stimuler la vitalité entrepreneuriale.
· Le BTP, dopé par les investissements publics structurants (transports, logement, infrastructures durables), représente un levier clé de l’inclusion économique, en particulier pour les jeunes et les travailleurs à faible qualification.
· Les technologies de l’information et l’externalisation, en pleine expansion, positionnent le Maroc comme une plateforme numérique régionale, renforçant sa compétitivité internationale et son attractivité en matière d’investissement.
Ces pôles urbains incarnent la convergence réussie entre innovation, investissement et montée en compétences, en plaçant le capital humain au cœur de la performance économique. Leur essor soutenu participe à la transformation structurelle du modèle productif marocain, tout en contribuant à une croissance plus inclusive, durable et territorialisée. Ils représentent ainsi des catalyseurs majeurs de la compétitivité nationale à l’horizon 2030.
Milieu rural : vers un développement territorial intégré, durable et productif.
La légère hausse du taux de chômage en milieu rural ne doit pas être interprétée comme un signe de fragilité, mais plutôt comme l’expression d’une dynamique de transformation profonde de l’économie rurale. Cette évolution s’inscrit dans un contexte de transition vers une économie plus résiliente, productive et équitable. Avec environ 30 % de la population active engagée dans le secteur agricole, la modernisation structurelle de ce pilier fondamental représente une opportunité stratégique pour stimuler une croissance inclusive et équilibrée à l’échelle nationale.
Plusieurs vecteurs structurants sont à l’œuvre dans cette mutation :
· L’agriculture durable et intelligente, portée par l’irrigation de précision, l’agroécologie et les technologies vertes, permet non seulement de renforcer la souveraineté alimentaire, mais aussi de mieux préparer les territoires ruraux aux chocs climatiques, dans un esprit de durabilité et d’adaptation.
· La transformation agro-industrielle, favorisant l’émergence de filières à forte valeur ajoutée (agroalimentaire, produits du terroir, bio-industrie), génère des emplois qualifiés et stimule la montée en gamme des productions locales, tout en renforçant l’intégration des chaînes de valeur.
· L’investissement dans les infrastructures rurales – routes, électrification, accès au numérique – améliore la connectivité territoriale, réduit les coûts logistiques, et crée un environnement favorable à l’initiative privée et à l’inclusion économique.
Cette dynamique globale contribue à fixer durablement les populations rurales sur leur territoire, en leur offrant des perspectives économiques concrètes, tout en renforçant la cohésion sociale et en réduisant les disparités régionales. Elle s’inscrit pleinement dans les objectifs du Nouveau Modèle de Développement et des Objectifs de Développement Durable (ODD), en faisant du monde rural un véritable moteur de compétitivité et d’équilibre territorial à l’horizon 2030.
Inclusion économique des femmes : un levier stratégique pour la croissance
L’inclusion pleine et entière des femmes dans l’économie nationale ne constitue pas seulement une question d’équité, mais bien un levier stratégique majeur de transformation économique. Malgré les avancées importantes enregistrées dans les domaines de l’éducation et de la formation, le potentiel économique des femmes demeure sous-exploité, ce qui représente une réserve considérable de croissance inclusive, de compétitivité et d’innovation territoriale.
Les dynamiques en cours traduisent une évolution encourageante et porteuse :
L’enjeu est clair : transformer le potentiel inexploité des femmes en moteur actif de transformation économique, pour bâtir une société plus inclusive, compétitive et résiliente à l’horizon 2030.
Des politiques publiques solides et orientées vers l’impact
Le Maroc s’inscrit résolument dans une nouvelle ère de politiques publiques de l’emploi, fondées sur l’efficacité, l’équité et l’impact mesurable. Ce tournant stratégique, parfaitement aligné avec les objectifs du Nouveau Modèle de Développement (NMD), répond simultanément aux impératifs de justice sociale et aux enjeux structurels de transformation économique à long terme.
2030 : un marché du travail plus intelligent, plus équitable, plus compétitif.
Le Maroc aborde la décennie à venir avec une vision ambitieuse de son marché du travail, fondée sur la transformation digitale, l’innovation systémique et une gouvernance proactive. Cette mutation structurelle vise à doter le Royaume d’un écosystème de l’emploi à la fois plus performant, plus inclusif et résilient, en phase avec les exigences du développement durable et de la compétitivité globale.
Il s’agit là d’un signal fort et encourageant : les réformes structurelles amorcées ces dernières années, notamment dans les domaines de la formation, de l’entrepreneuriat, et de la transition écologique, commencent à produire des effets mesurables. Le Maroc confirme ainsi sa capacité à construire un marché de l’emploi plus robuste, attractif et équitable, en phase avec les grands défis du XXIe siècle.
Une reprise économique portée par des pôles urbains dynamiques et innovants
La baisse du taux de chômage urbain, constitue un indicateur tangible du dynamisme structurel retrouvé des grandes agglomérations marocaines, Casablanca, Rabat, Tanger, Marrakech, devenues de véritables moteurs de croissance, d’innovation et de création d’emplois à haute valeur ajoutée. Ces pôles métropolitains jouent aujourd’hui un rôle stratégique dans la reconfiguration du tissu économique national, grâce à l’émergence de filières compétitives et à la convergence entre urbanisation intelligente et transformation productive.
Plusieurs secteurs à fort potentiel soutiennent cette dynamique :
· Le tourisme, avec un record de 17,5 millions de visiteurs en 2024, renforce les chaînes de valeur intégrées (hébergement, culture, restauration, mobilité), générant des retombées économiques multisectorielles et une demande soutenue de main-d’œuvre qualifiée et semi-qualifiée.
· Le commerce et les services marchands, portés par une consommation urbaine robuste, continuent de structurer l’emploi dans les villes et de stimuler la vitalité entrepreneuriale.
· Le BTP, dopé par les investissements publics structurants (transports, logement, infrastructures durables), représente un levier clé de l’inclusion économique, en particulier pour les jeunes et les travailleurs à faible qualification.
· Les technologies de l’information et l’externalisation, en pleine expansion, positionnent le Maroc comme une plateforme numérique régionale, renforçant sa compétitivité internationale et son attractivité en matière d’investissement.
Ces pôles urbains incarnent la convergence réussie entre innovation, investissement et montée en compétences, en plaçant le capital humain au cœur de la performance économique. Leur essor soutenu participe à la transformation structurelle du modèle productif marocain, tout en contribuant à une croissance plus inclusive, durable et territorialisée. Ils représentent ainsi des catalyseurs majeurs de la compétitivité nationale à l’horizon 2030.
Milieu rural : vers un développement territorial intégré, durable et productif.
La légère hausse du taux de chômage en milieu rural ne doit pas être interprétée comme un signe de fragilité, mais plutôt comme l’expression d’une dynamique de transformation profonde de l’économie rurale. Cette évolution s’inscrit dans un contexte de transition vers une économie plus résiliente, productive et équitable. Avec environ 30 % de la population active engagée dans le secteur agricole, la modernisation structurelle de ce pilier fondamental représente une opportunité stratégique pour stimuler une croissance inclusive et équilibrée à l’échelle nationale.
Plusieurs vecteurs structurants sont à l’œuvre dans cette mutation :
· L’agriculture durable et intelligente, portée par l’irrigation de précision, l’agroécologie et les technologies vertes, permet non seulement de renforcer la souveraineté alimentaire, mais aussi de mieux préparer les territoires ruraux aux chocs climatiques, dans un esprit de durabilité et d’adaptation.
· La transformation agro-industrielle, favorisant l’émergence de filières à forte valeur ajoutée (agroalimentaire, produits du terroir, bio-industrie), génère des emplois qualifiés et stimule la montée en gamme des productions locales, tout en renforçant l’intégration des chaînes de valeur.
· L’investissement dans les infrastructures rurales – routes, électrification, accès au numérique – améliore la connectivité territoriale, réduit les coûts logistiques, et crée un environnement favorable à l’initiative privée et à l’inclusion économique.
Cette dynamique globale contribue à fixer durablement les populations rurales sur leur territoire, en leur offrant des perspectives économiques concrètes, tout en renforçant la cohésion sociale et en réduisant les disparités régionales. Elle s’inscrit pleinement dans les objectifs du Nouveau Modèle de Développement et des Objectifs de Développement Durable (ODD), en faisant du monde rural un véritable moteur de compétitivité et d’équilibre territorial à l’horizon 2030.
Inclusion économique des femmes : un levier stratégique pour la croissance
L’inclusion pleine et entière des femmes dans l’économie nationale ne constitue pas seulement une question d’équité, mais bien un levier stratégique majeur de transformation économique. Malgré les avancées importantes enregistrées dans les domaines de l’éducation et de la formation, le potentiel économique des femmes demeure sous-exploité, ce qui représente une réserve considérable de croissance inclusive, de compétitivité et d’innovation territoriale.
Les dynamiques en cours traduisent une évolution encourageante et porteuse :
- L’entrepreneuriat féminin, impulsé par des initiatives structurantes telles que le programme Forsa, joue un rôle clé dans la stimulation de l’innovation locale, en favorisant l’émergence de micro-entreprises durables, portées par des femmes actrices du changement et du développement. Ces initiatives renforcent l’ancrage économique territorial tout en améliorant l’autonomie financière des bénéficiaires.
- La diversification sectorielle, accompagnée d’une meilleure intégration des femmes dans des secteurs à forte valeur ajoutée, industrie, logistique, technologies vertes et numériques, élargit l’assiette productive du pays, tout en insufflant une nouvelle dynamique d’efficacité et d’agilité au tissu économique national.
- L’alignement entre la formation et les besoins du marché du travail est essentiel pour garantir aux femmes un accès équitable à des emplois de qualité, réduire les écarts salariaux persistants, et renforcer la productivité globale à travers une main-d’œuvre plus équilibrée et compétente.
L’enjeu est clair : transformer le potentiel inexploité des femmes en moteur actif de transformation économique, pour bâtir une société plus inclusive, compétitive et résiliente à l’horizon 2030.
Des politiques publiques solides et orientées vers l’impact
Le Maroc s’inscrit résolument dans une nouvelle ère de politiques publiques de l’emploi, fondées sur l’efficacité, l’équité et l’impact mesurable. Ce tournant stratégique, parfaitement aligné avec les objectifs du Nouveau Modèle de Développement (NMD), répond simultanément aux impératifs de justice sociale et aux enjeux structurels de transformation économique à long terme.
- Le programme Awrach 2, en générant plus de 200 000 emplois temporaires dans les zones les plus vulnérables, agit comme un mécanisme puissant d’inclusion sociale et territoriale. En plus de renforcer la résilience des populations, il favorise une première insertion ou réinsertion professionnelle, ouvrant des perspectives vers des emplois durables.
- Le programme Forsa, avec 18 000 projets entrepreneuriaux financés et un taux de pérennité de 60 %, incarne la vitalité d’un entrepreneuriat de proximité. Il stimule l’innovation locale, crée des écosystèmes économiques territoriaux et participe à la consolidation d’une culture de l’initiative.
- Le Pacte national pour l’investissement, avec une enveloppe ambitieuse de 550 milliards de dirhams mobilisée à l’horizon 2030, constitue un levier majeur de croissance. En visant la création de 500 000 emplois directs et indirects, il consolide l’attractivité du Maroc pour les investisseurs nationaux et internationaux, tout en réorientant l’investissement vers les secteurs porteurs et à fort impact socio-économique.
- La stratégie industrielle verte, quant à elle, positionne le Maroc à l’avant-garde de l’économie bas carbone. En misant sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’innovation technologique, elle inscrit l’industrie nationale dans les standards de la compétitivité verte mondiale.
2030 : un marché du travail plus intelligent, plus équitable, plus compétitif.
Le Maroc aborde la décennie à venir avec une vision ambitieuse de son marché du travail, fondée sur la transformation digitale, l’innovation systémique et une gouvernance proactive. Cette mutation structurelle vise à doter le Royaume d’un écosystème de l’emploi à la fois plus performant, plus inclusif et résilient, en phase avec les exigences du développement durable et de la compétitivité globale.
- La modernisation de la gouvernance de l’emploi s’opère par l’intégration des technologies de pointe, digitalisation, intelligence artificielle, big data, pour optimiser l’allocation des ressources humaines, mieux anticiper les besoins sectoriels et améliorer l’efficacité des politiques actives de l’emploi. Il s’agit d’une révolution de la gestion publique du travail, centrée sur l’agilité, la transparence et l’impact mesurable.
- L’investissement stratégique dans les secteurs durables et à haute valeur technologique constitue un pilier de la nouvelle économie marocaine. Le développement des filières vertes (énergies renouvelables, agriculture intelligente, mobilité durable), de l’économie circulaire et des industries 4.0, contribue à générer des emplois qualifiés tout en répondant aux enjeux environnementaux et à la souveraineté productive.
- La formalisation progressive de l’économie informelle représente un levier fondamental d’inclusion sociale et de renforcement de la cohésion nationale. En élargissant l’assiette de protection sociale et en améliorant la qualité des emplois, le Maroc assure une meilleure couverture des droits des travailleurs tout en renforçant la stabilité du tissu productif.
Conclusion : un marché de l’emploi en transformation structurelle, au cœur du Maroc de demain
La stabilisation du taux de chômage à 13,3 % au premier trimestre 2025 ne constitue pas un simple signal conjoncturel, mais bien l’expression tangible d’une transformation structurelle en cours de l’économie marocaine. Cette dynamique traduit un changement de paradigme axé sur l’élévation continue des compétences, la diversification intelligente des secteurs productifs, le renforcement de l’inclusion sociale et une meilleure territorialisation des politiques publiques de l’emploi.
Le marché du travail devient ainsi un levier central pour l’opérationnalisation du Nouveau Modèle de Développement, dans lequel l’humain, l’équité et la compétitivité durable forment les piliers d’une économie souveraine et résiliente.
Grâce à l’activation conjointe de plusieurs moteurs, politiques publiques ciblées, innovation numérique, montée en gamme des filières, promotion du capital humain féminin et jeunesse entrepreneuriale, le Maroc est en train de bâtir un écosystème de l’emploi capable de répondre aux défis mondiaux tout en créant de la valeur ajoutée locale.
À l’horizon 2030, le marché du travail marocain est appelé à s’imposer comme l’un des fondements les plus robustes du développement durable, de la justice sociale et de la souveraineté économique, dans une économie pleinement intégrée, tournée vers l’avenir et portée par ses talents.
Le marché du travail devient ainsi un levier central pour l’opérationnalisation du Nouveau Modèle de Développement, dans lequel l’humain, l’équité et la compétitivité durable forment les piliers d’une économie souveraine et résiliente.
Grâce à l’activation conjointe de plusieurs moteurs, politiques publiques ciblées, innovation numérique, montée en gamme des filières, promotion du capital humain féminin et jeunesse entrepreneuriale, le Maroc est en train de bâtir un écosystème de l’emploi capable de répondre aux défis mondiaux tout en créant de la valeur ajoutée locale.
À l’horizon 2030, le marché du travail marocain est appelé à s’imposer comme l’un des fondements les plus robustes du développement durable, de la justice sociale et de la souveraineté économique, dans une économie pleinement intégrée, tournée vers l’avenir et portée par ses talents.