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International

​Liban / Israël : Des civils pour la surveillance du cessez-le feu


Rédigé par L'Opinion Mercredi 3 Décembre 2025

Des responsables civils libanais et israélien participent pour la première fois mercredi à la tête de délégations de leurs pays respectifs à une réunion du mécanisme de surveillance du cessez-le-feu dans le sud du Liban, a indiqué une source proche des participants.



La Présidence de la République a annoncé mercredi la nomination de l'ancien ambassadeur et avocat Simon Karam à la tête de la délégation libanaise aux réunions du «Comité technique militaire pour le Liban» (Mécanisme), créé en vertu de la «Déclaration de cessation des hostilités» du 27 novembre 2024, qui siège à Naqoura.

La porte-parole de la présidence, Najat Sharafeddine, a expliqué dans un communiqué officiel qu’«après avoir été informée de l’accord israélien d’inclure un membre non militaire au sein de sa délégation participant aux réunions du comité susmentionné, et après concertation avec le président du Parlement, Nabih Berri, et le Premier ministre, Nawaf Salam, le président Joseph Aoun a décidé de confier à l’ancien ambassadeur Simon Karam la direction de la délégation libanaise aux réunions du comité».

L’ambassadeur Karam participe, à ce titre, à la réunion du comité qui se tient ce mardi 3 décembre 2025, au siège des forces de l'ONU à Naqoura, une localité du sud du Liban frontalière d'Israël. Les autorités compétentes ont été officiellement informées de cette nomination. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables au Liban.
 
Exaspération des tensions internes

Sur le plan interne, les tensions s'accentuent entre le Premier ministre Nawaf Salam d'une part, et la présidente du Conseil de la fonction publique, Nisreen Mashmoushi, et le commissaire du gouvernement auprès du Conseil pour le développement et la reconstruction, Ziad Nasr, d'autre part. 

Cette situation découle des avis consultatifs émis par Mme Mashmoushi, conjointement à ceux de Nasr, dans le cadre du différend qui oppose ce dernier au cabinet du Premier ministre concernant ses pouvoirs au sein du Conseil. Ces avis contredisent les directives gouvernementales relatives à l'organisation du travail au sein du Conseil pour le développement et la reconstruction, alors même que ce dernier n'est ni placé sous la tutelle de Mme Mashmoushi, ni sous la compétence du Conseil de la fonction publique ; il relève en effet de l'autorité directe du cabinet du Premier ministre.

Des sources bien informées indiquent que les tensions avec le cabinet du Premier ministre se sont intensifiées «suite à un retard inexplicable dans la préparation par Mme Mashmoushi du décret nommant l'ambassadeur du Liban en Arabie saoudite, Ali Qaranouh, et d'autres ambassadeurs, ainsi qu'à de récents désaccords entre elle et le ministre du Développement administratif, Fadi Makki, concernant le dossier de la transformation numérique».

Il convient de noter que le différend persistant entre Nasr et les membres du conseil d'administration du Conseil a paralysé le fonctionnement de ce conseil. Des sources indiquent que le Premier ministre a envisagé de limoger. Nasr, ce qui a incité l'ancien député Walid Joumblatt à intervenir. Un accord a finalement été trouvé pour le maintenir en poste, lui offrant ainsi une «dernière chance».



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