Au centre de cette offensive figure le dossier sensible de la zone industrielle. Les autorités ont constaté que 53 entreprises avaient bénéficié de lots à prix préférentiels sans respecter leurs engagements de construction ni de création d’emplois. Le gouverneur leur a accordé un délai de trois mois pour lancer leurs projets, faute de quoi les terrains seront retirés. Sur les 194 lots recensés, nombre d’entre eux sont restés vacants, transformés en habitations ou abandonnés, alimentant une spéculation contraire aux objectifs de développement. Parallèlement, les travaux d’aménagement du second tronçon de la zone industrielle progressent, avec un taux d’avancement de 15 %.
L’action du gouverneur s’étend également aux projets urbains en souffrance. La société Al Omrane a été sommée de démarrer les travaux de la résidence « Riad Ben Slimane », longtemps différés. Le projet du pôle socio-économique, destiné à relocaliser artisans et grossistes, avance sous la supervision d’une commission de suivi réunie toutes les deux semaines. Des solutions ont aussi été trouvées pour des dossiers anciens, tels que le pavage et l’aménagement des espaces verts du quartier Al Qods, ou la régularisation foncière du quartier administratif.
Ces initiatives traduisent une volonté affichée de rompre avec les pratiques du passé et de rétablir la confiance des habitants. Elles constituent, selon les observateurs, un test grandeur nature de la nouvelle approche de l’État en matière de gouvernance locale : fermeté, efficacité et responsabilisation. Reste à savoir si ce sursaut marquera durablement la province et ouvrira la voie à un véritable renouveau, ou s’il ne sera qu’un épisode éphémère.
L’action du gouverneur s’étend également aux projets urbains en souffrance. La société Al Omrane a été sommée de démarrer les travaux de la résidence « Riad Ben Slimane », longtemps différés. Le projet du pôle socio-économique, destiné à relocaliser artisans et grossistes, avance sous la supervision d’une commission de suivi réunie toutes les deux semaines. Des solutions ont aussi été trouvées pour des dossiers anciens, tels que le pavage et l’aménagement des espaces verts du quartier Al Qods, ou la régularisation foncière du quartier administratif.
Ces initiatives traduisent une volonté affichée de rompre avec les pratiques du passé et de rétablir la confiance des habitants. Elles constituent, selon les observateurs, un test grandeur nature de la nouvelle approche de l’État en matière de gouvernance locale : fermeté, efficacité et responsabilisation. Reste à savoir si ce sursaut marquera durablement la province et ouvrira la voie à un véritable renouveau, ou s’il ne sera qu’un épisode éphémère.
Mohamed LOKHNATI
