Rapatrié à l'hexagone suite à sa libération par l’Algérie, Boualem Sansal multiplie les sorties médiatiques pour raconter son calvaire dans les geôles algériennes où il a été brutalement embastillé pendant un an.
L’écrivain a fait les frais de la croisade vindicative que mène le pouvoir algérien contre la France depuis que le président Macron a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Selon lui, il ne fait aucun doute que son emprisonnement est dû à cette décision. “Je ne voyais aucune raison qui pousserait le pouvoir à m’arrêter, mais il y en a une en fait. Il y a quelques mois, une guerre a été déclarée suite à la déclaration de Macron qui reconnaissait formellement la marocanité du Sahara. Tout a commencé là”, a-t-il tranché sur le plateau de France 2 où il a fait sa première apparition télévisuelle après son retour en France.
Cela dit, le romancier reconnaît lui-même qu’il a été le bouc-émissaire d’un règlement de compte de la part du pouvoir algérien qui fut pris d’une hystérie anti-française après la décision d’Emmanuel Macron. Ce qui en dit long sur le régime d’Alger qui s’est converti en preneur d’otage pour assouvir ses pulsions rancunières.
Bien qu’il y ait un mélange de motifs qui l'ont conduit derrière les barreaux en Algérie, l’auteur de "2084" reste intimement convaincu que le Sahara est le principal motif de son emprisonnement. “J’ai vite compris que c’est la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental par la France - ce sujet, avec la cause palestinienne, est l’obsession du régime d’Alger - et mon amitié avec Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France, qui avait publié deux années auparavant L’Énigme algérienne, qui étaient la cause de cette histoire”, a-t-il confié au Figaro.
Selon les confessions de Boualem Sansal, son séjour en prison fut rude. “La vie est dure dans une prison (…), le temps est long, [on] se fatigue, s’épuise, et très vite on se sent mourir”, a-t-il raconté à France 2, rappelant que les autorités algériennes lui ont mis une cagoule sur la tête lors de son arrestation à son arrivée à l’aéroport. Puis, il a été transféré dans un lieu inconnu et resté six jours sans savoir où il était ni à qui il avait affaire.
Malgré son âge (81 ans) et bien qu’il soit fragilisé par le cancer, l’écrivain est resté incarcéré dans des conditions difficiles à tel point que ses proches craignaient qu’il succombe à ce calvaire. Après de longues tractations, il a obtenu une grâce présidentielle à la suite d'une demande du président allemand Franz-Walter Steinmeier auprès de son homologue algérien, Abdelmajid Tebboune.
L’écrivain a fait les frais de la croisade vindicative que mène le pouvoir algérien contre la France depuis que le président Macron a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Selon lui, il ne fait aucun doute que son emprisonnement est dû à cette décision. “Je ne voyais aucune raison qui pousserait le pouvoir à m’arrêter, mais il y en a une en fait. Il y a quelques mois, une guerre a été déclarée suite à la déclaration de Macron qui reconnaissait formellement la marocanité du Sahara. Tout a commencé là”, a-t-il tranché sur le plateau de France 2 où il a fait sa première apparition télévisuelle après son retour en France.
Cela dit, le romancier reconnaît lui-même qu’il a été le bouc-émissaire d’un règlement de compte de la part du pouvoir algérien qui fut pris d’une hystérie anti-française après la décision d’Emmanuel Macron. Ce qui en dit long sur le régime d’Alger qui s’est converti en preneur d’otage pour assouvir ses pulsions rancunières.
Bien qu’il y ait un mélange de motifs qui l'ont conduit derrière les barreaux en Algérie, l’auteur de "2084" reste intimement convaincu que le Sahara est le principal motif de son emprisonnement. “J’ai vite compris que c’est la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental par la France - ce sujet, avec la cause palestinienne, est l’obsession du régime d’Alger - et mon amitié avec Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France, qui avait publié deux années auparavant L’Énigme algérienne, qui étaient la cause de cette histoire”, a-t-il confié au Figaro.
Selon les confessions de Boualem Sansal, son séjour en prison fut rude. “La vie est dure dans une prison (…), le temps est long, [on] se fatigue, s’épuise, et très vite on se sent mourir”, a-t-il raconté à France 2, rappelant que les autorités algériennes lui ont mis une cagoule sur la tête lors de son arrestation à son arrivée à l’aéroport. Puis, il a été transféré dans un lieu inconnu et resté six jours sans savoir où il était ni à qui il avait affaire.
Malgré son âge (81 ans) et bien qu’il soit fragilisé par le cancer, l’écrivain est resté incarcéré dans des conditions difficiles à tel point que ses proches craignaient qu’il succombe à ce calvaire. Après de longues tractations, il a obtenu une grâce présidentielle à la suite d'une demande du président allemand Franz-Walter Steinmeier auprès de son homologue algérien, Abdelmajid Tebboune.
