Le 31 octobre 2025, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a franchi une étape diplomatique majeure en votant en faveur d’une Résolution qui appelle clairement au plan d’autonomie marocain pour le Sahara comme étant la meilleure solution possible au différend territorial de longue date qui oppose le Maroc au Front Polisario. Rédigée par les États‑Unis, cette Résolution exhorte toutes les parties à négocier sur la base de ce plan, présenté initialement en 2007.
Selon une analyse d’Edmund Fitton‑Brown, chercheur principal à la Foundation for Defense of Democracies (FDD), basée à Washington, cette Résolution marque une reconnaissance internationale significative des revendications de souveraineté du Maroc, vieilles de près de cinquante ans, depuis le retrait de l’Espagne en 1975.
Selon Edmund Fitton‑Brown, ancien ambassadeur du Royaume‑Uni au Yémen (2010‑2013), le plan marocain propose d’accorder une autonomie complète dans les domaines exécutif, législatif et judiciaire locaux au Sahara occidental. Néanmoins, Rabat conserverait la mainmise sur les fonctions régaliennes essentielles, à savoir les Affaires étrangères, la Défense et les Affaires religieuses.
Le Polisario, un instrument de l’ingérence iranienne
D’après cette analyse, publiée le 10 novembre, ce développement diplomatique vise, de facto, à marginaliser et mettre à l’écart le Front Polisario. Ce mouvement séparatiste, qui mène une lutte armée contre le Maroc depuis les années 1970, est vivement critiqué par le chercheur de la FDD, notamment pour son alignement géopolitique. Il souligne que le Polisario est financé, armé et entraîné par Alger et Téhéran, opérant principalement depuis les camps de Tindouf, dans le sud de l’Algérie, et au Sahara occidental.
Fitton‑Brown met en lumière de graves accusations à l’encontre du mouvement : violations des droits humains incluant l’enrôlement d’enfants soldats, des actes de terrorisme contre des civils marocains, ainsi que des liens étroits avec l’Iran, qui aurait fourni des drones au Polisario, et avec le Hezbollah, qui aurait entraîné ses membres au combat urbain. Ces allégations restent, à ce jour, non vérifiées de manière indépendante. C’est pourquoi, selon lui, il est jugé inadmissible de leur accorder la moindre influence sur l’avenir de la région. Le Front Polisario doit être considéré comme un nouvel exemple néfaste de l’ingérence iranienne dans le monde arabe, justifiant sa mise à l’écart des négociations sur le statut futur du territoire, indique‑t‑il.
Vers une paix régionale et des retombées économiques
Quoiqu’il en soit, le chercheur britannique pense que l’adoption réussie de ce plan d’autonomie pourrait ouvrir la voie à une paix globale entre le Maroc et l’Algérie, un objectif que les États‑Unis poursuivent activement.
Il note aussi que le règlement de ce différend territorial ne pourrait qu’être bénéfique pour le Maroc. Comme l’indique l’analyse, le Maroc est décrit comme une nation en plein essor, bien positionnée pour devenir une économie émergente reconnue d’ici 2035. Ses succès sportifs récents – qui le voient accueillir la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du Monde 2030 (aux côtés de l’Espagne et du Portugal) – lui ont conféré une visibilité internationale qui sera consolidée par une stabilité régionale accrue. La résolution de ce différend territorial est ainsi vue comme un moteur de croissance économique qui renforcera inéluctablement les excellentes relations bilatérales, notamment avec des partenaires clés comme le Royaume‑Uni. Elle pourrait même favoriser une paix régionale entre le Maroc et l’Algérie.
Selon une analyse d’Edmund Fitton‑Brown, chercheur principal à la Foundation for Defense of Democracies (FDD), basée à Washington, cette Résolution marque une reconnaissance internationale significative des revendications de souveraineté du Maroc, vieilles de près de cinquante ans, depuis le retrait de l’Espagne en 1975.
Selon Edmund Fitton‑Brown, ancien ambassadeur du Royaume‑Uni au Yémen (2010‑2013), le plan marocain propose d’accorder une autonomie complète dans les domaines exécutif, législatif et judiciaire locaux au Sahara occidental. Néanmoins, Rabat conserverait la mainmise sur les fonctions régaliennes essentielles, à savoir les Affaires étrangères, la Défense et les Affaires religieuses.
Le Polisario, un instrument de l’ingérence iranienne
D’après cette analyse, publiée le 10 novembre, ce développement diplomatique vise, de facto, à marginaliser et mettre à l’écart le Front Polisario. Ce mouvement séparatiste, qui mène une lutte armée contre le Maroc depuis les années 1970, est vivement critiqué par le chercheur de la FDD, notamment pour son alignement géopolitique. Il souligne que le Polisario est financé, armé et entraîné par Alger et Téhéran, opérant principalement depuis les camps de Tindouf, dans le sud de l’Algérie, et au Sahara occidental.
Fitton‑Brown met en lumière de graves accusations à l’encontre du mouvement : violations des droits humains incluant l’enrôlement d’enfants soldats, des actes de terrorisme contre des civils marocains, ainsi que des liens étroits avec l’Iran, qui aurait fourni des drones au Polisario, et avec le Hezbollah, qui aurait entraîné ses membres au combat urbain. Ces allégations restent, à ce jour, non vérifiées de manière indépendante. C’est pourquoi, selon lui, il est jugé inadmissible de leur accorder la moindre influence sur l’avenir de la région. Le Front Polisario doit être considéré comme un nouvel exemple néfaste de l’ingérence iranienne dans le monde arabe, justifiant sa mise à l’écart des négociations sur le statut futur du territoire, indique‑t‑il.
Vers une paix régionale et des retombées économiques
Quoiqu’il en soit, le chercheur britannique pense que l’adoption réussie de ce plan d’autonomie pourrait ouvrir la voie à une paix globale entre le Maroc et l’Algérie, un objectif que les États‑Unis poursuivent activement.
Il note aussi que le règlement de ce différend territorial ne pourrait qu’être bénéfique pour le Maroc. Comme l’indique l’analyse, le Maroc est décrit comme une nation en plein essor, bien positionnée pour devenir une économie émergente reconnue d’ici 2035. Ses succès sportifs récents – qui le voient accueillir la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du Monde 2030 (aux côtés de l’Espagne et du Portugal) – lui ont conféré une visibilité internationale qui sera consolidée par une stabilité régionale accrue. La résolution de ce différend territorial est ainsi vue comme un moteur de croissance économique qui renforcera inéluctablement les excellentes relations bilatérales, notamment avec des partenaires clés comme le Royaume‑Uni. Elle pourrait même favoriser une paix régionale entre le Maroc et l’Algérie.





















