
Dr Adil Loubbardi, commissaire divisionnaire ex chef du service ADN du laboratoire de police scientifique et de différents services de la police judiciaire de la DGSN
* 8 500 établissements d'enseignement primaire,
* 2 298 établissements d'enseignement collégial et
* 1 500 établissements d'enseignement secondaire.
Cette reprise de l'activité scolaire et le flux que vont connaître les différentes unités d'enseignement coïncident avec la reprise de l'activité des services d'application de la loi en vue de sécuriser l'espace scolaire.
La sécurisation de l'environnement des bâtiments scolaires est devenue l'une des priorités des services de police (pour le cas urbain). En effet, aussi bien pour gérer la circulation routière que pour combattre la délinquance, la sécurité publique déploie d'une manière étudiée et concertée ses agents assermentés et ses arrondissements de police afin de mener à bien leur mission.
La circulation routière
La police de la circulation et ses agents assermentés se déploient aux abords des établissements scolaires afin de sécuriser les élèves et les usagers en régulant le trafic routier. Elle vise à réduire les accidents, à prévenir le stationnement sauvage et les infractions, tout en assurant la
fluidité de la circulation, notamment lors des entrées et sorties des classes.
Elle joue aussi un rôle pédagogique en sensibilisant aussi bien les écoliers que les conducteurs au respect du code de la route et plus spécifiquement aux signalisations dédiées aux abords des écoles et lycées.
Ce travail au quotidien a pour but d'attirer l'attention sur les risques liés à l'usage de la route des futurs parents et conducteurs.
La lutte contre la délinquance scolaire
Cette lutte s’inscrit dans le cadre d’une stratégie générale visant à accompagner et à sécuriser les établissements scolaires au niveau national, avec un programme portant sur, outre les opérations sécuritaires menées au niveau des périmètres de ces établissements, des séances de sensibilisation au profit des élèves.
Ces séances de sensibilisation portent sur plusieurs sujets, dont les risques de la consommation de stupéfiants et des comportements favorisant la délinquance et la criminalité, l’utilisation des nouvelles technologies (cybercriminalité) ou encore les dangers de l’exploitation et du harcèlement sexuel.
Cette prise de conscience, suite à la montée de la criminalité dans l'espace scolaire, s'est traduite sur le plan opérationnel au niveau des villes, par exemple par la mise en place de brigades mixtes de police scolaire dans un but proactif, et qui ont pour mission de sécuriser les alentours des établissements d'enseignement en effectuant des patrouilles
de manière régulière, et plus précisément aux heures d'entrée et de sortie des élèves. Leurs objectifs étant de lutter contre toute forme de criminalité, et plus précisément celle liée aux écoles et lycées, à savoir les violences, le harcèlement, les vols, les agressions et le trafic de drogue.
Ces brigades interviennent selon les situations, aussi bien en flagrants délits que suite à des plaintes et aussi de manière proactive en effectuant des contrôles inopinés sur des personnes suspectes ou étrangères aux établissements scolaires et sur leurs moyens de locomotion. Elles sont aussi en contact permanent avec l'administration de ces établissements.
Prévenir la délinquance aux abords des écoles et lycées contribue à assurer un climat scolaire serein et propice à l'apprentissage. Mais ce fléau n'est pas que l'affaire des services de sécurité ; d'autres institutions étatiques et associatives doivent aussi être impliquées dans ce processus.
* 2 298 établissements d'enseignement collégial et
* 1 500 établissements d'enseignement secondaire.
Cette reprise de l'activité scolaire et le flux que vont connaître les différentes unités d'enseignement coïncident avec la reprise de l'activité des services d'application de la loi en vue de sécuriser l'espace scolaire.
La sécurisation de l'environnement des bâtiments scolaires est devenue l'une des priorités des services de police (pour le cas urbain). En effet, aussi bien pour gérer la circulation routière que pour combattre la délinquance, la sécurité publique déploie d'une manière étudiée et concertée ses agents assermentés et ses arrondissements de police afin de mener à bien leur mission.
La circulation routière
La police de la circulation et ses agents assermentés se déploient aux abords des établissements scolaires afin de sécuriser les élèves et les usagers en régulant le trafic routier. Elle vise à réduire les accidents, à prévenir le stationnement sauvage et les infractions, tout en assurant la
fluidité de la circulation, notamment lors des entrées et sorties des classes.
Elle joue aussi un rôle pédagogique en sensibilisant aussi bien les écoliers que les conducteurs au respect du code de la route et plus spécifiquement aux signalisations dédiées aux abords des écoles et lycées.
Ce travail au quotidien a pour but d'attirer l'attention sur les risques liés à l'usage de la route des futurs parents et conducteurs.
La lutte contre la délinquance scolaire
Cette lutte s’inscrit dans le cadre d’une stratégie générale visant à accompagner et à sécuriser les établissements scolaires au niveau national, avec un programme portant sur, outre les opérations sécuritaires menées au niveau des périmètres de ces établissements, des séances de sensibilisation au profit des élèves.
Ces séances de sensibilisation portent sur plusieurs sujets, dont les risques de la consommation de stupéfiants et des comportements favorisant la délinquance et la criminalité, l’utilisation des nouvelles technologies (cybercriminalité) ou encore les dangers de l’exploitation et du harcèlement sexuel.
Cette prise de conscience, suite à la montée de la criminalité dans l'espace scolaire, s'est traduite sur le plan opérationnel au niveau des villes, par exemple par la mise en place de brigades mixtes de police scolaire dans un but proactif, et qui ont pour mission de sécuriser les alentours des établissements d'enseignement en effectuant des patrouilles
de manière régulière, et plus précisément aux heures d'entrée et de sortie des élèves. Leurs objectifs étant de lutter contre toute forme de criminalité, et plus précisément celle liée aux écoles et lycées, à savoir les violences, le harcèlement, les vols, les agressions et le trafic de drogue.
Ces brigades interviennent selon les situations, aussi bien en flagrants délits que suite à des plaintes et aussi de manière proactive en effectuant des contrôles inopinés sur des personnes suspectes ou étrangères aux établissements scolaires et sur leurs moyens de locomotion. Elles sont aussi en contact permanent avec l'administration de ces établissements.
Prévenir la délinquance aux abords des écoles et lycées contribue à assurer un climat scolaire serein et propice à l'apprentissage. Mais ce fléau n'est pas que l'affaire des services de sécurité ; d'autres institutions étatiques et associatives doivent aussi être impliquées dans ce processus.