
La maladie de Crohn est une affection chronique inflammatoire du tube digestif.
Elle peut toucher l’intestin grêle, le côlon, mais aussi d’autres zones comme la bouche ou la région anale.
Longtemps silencieuse, elle se manifeste ensuite par des douleurs abdominales, des diarrhées fréquentes, une perte de poids, de la fièvre et une fatigue persistante.
Elle concerne souvent les jeunes adultes et évolue par poussées imprévisibles.
Il n’existe pas de traitement curatif à ce jour, mais une prise en charge médicale adaptée permet de contrôler la maladie et d’améliorer la qualité de vie.
Elle peut toucher l’intestin grêle, le côlon, mais aussi d’autres zones comme la bouche ou la région anale.
Longtemps silencieuse, elle se manifeste ensuite par des douleurs abdominales, des diarrhées fréquentes, une perte de poids, de la fièvre et une fatigue persistante.
Elle concerne souvent les jeunes adultes et évolue par poussées imprévisibles.
Il n’existe pas de traitement curatif à ce jour, mais une prise en charge médicale adaptée permet de contrôler la maladie et d’améliorer la qualité de vie.
Une maladie complexe qui nécessite plusieurs spécialistes
La maladie de Crohn se présente sous différentes formes, parfois légères, parfois très sévères.
Elle peut entraîner des complications : fistules, abcès, rétrécissements intestinaux… C’est pourquoi la prise en charge repose sur une approche multidisciplinaire :
Le médecin généraliste est souvent le premier à suspecter la maladie.
Le gastro-entérologue assure le diagnostic par endoscopie, prélève des biopsies, suit l’évolution et évalue le risque de complications, notamment cancéreuses.
Le radiologue utilise l’IRM ou le scanner pour visualiser l’atteinte digestive.
Le biologiste recherche les signes d’inflammation dans le sang et les selles.
Le chirurgien digestif intervient si les traitements ne suffisent pas.
Le diététicien aide à adapter l’alimentation.
Le psychologue soutient le patient dans la gestion du stress et de l’impact émotionnel.
Le rôle essentiel du proctologue
Lorsque la maladie touche la région anale, le proctologue devient un acteur central.
Il traite les complications comme les fissures, fistules et abcès, grâce à des techniques spécifiques : soins locaux, drainage, traitement laser (proctolaser), PRP, pose de setons…
Son objectif est d’agir efficacement tout en préservant la qualité de vie du patient.
Des traitements de plus en plus ciblés
De grands progrès thérapeutiques ont été réalisés.
Les biothérapies comme les anti-TNF ont changé la donne.
D’autres traitements ciblent les intégrines ou les voies JAK, pour mieux adapter la stratégie au profil de chaque patient.
La chirurgie est désormais plus précise et moins invasive.
Et les approches modernes s’appuient de plus en plus sur la génétique, les biomarqueurs, et même l’intelligence artificielle pour mieux prédire les évolutions de la maladie.
L’objectif commun : atteindre la rémission profonde, c’est-à-dire l’absence de symptômes et d’inflammation visible.
Vivre avec le Crohn : entre traitement et adaptation
La maladie de Crohn ne se soigne pas seulement avec des médicaments.
Elle demande aussi une bonne connaissance de son corps, une attention quotidienne, et un accompagnement humain.
Derrière chaque patient, il y a un parcours fait de courage, d’espoir et d’adaptations.
Et derrière chaque progrès médical, une meilleure chance de mener une vie aussi normale que possible.