D'après le rapport intitulé "Perspectives de l’acier de l’OCDE 2025", "les pays doivent réagir de toute urgence aux mesures qui ont conduit à l’essor continu des surcapacités sidérurgiques s’ils veulent prévenir une nouvelle érosion de la stabilité du marché et préserver des conditions de concurrence loyale dans l’industrie sidérurgique".
Il ressort des conclusions de ce rapport qu’il est "urgent", pour assurer le bon fonctionnement des marchés mondiaux de l’acier, d’endiguer la croissance des surcapacités et de surmonter les distorsions du marché, a indiqué le Secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann, cité dans un communiqué de l'Organisation.
"Grâce à la coopération internationale et à un dialogue fondé sur des données probantes, nous serons en mesure d'œuvrer au rétablissement d’une concurrence loyale et à l’amélioration de l’efficience d’un secteur sidérurgique durable à l’échelle mondiale", a-t-il dit.
Les excédents de capacités devraient atteindre 721 millions de tonnes (Mt) d’ici à 2027, soit environ 290 Mt de plus que la production d’acier cumulée des pays de l’OCDE en 2024, selon la publication.
Cette augmentation spectaculaire est le produit d’une expansion des capacités qui s’est poursuivie malgré la faible croissance de la demande mondiale d’acier, explique la même source.
Et d'ajouter que le niveau élevé des subventions et autres distorsions liées à l’action publique dans des économies non-membres de l’OCDE sont les principaux facteurs à l’origine de ce déséquilibre, porteurs de risques pour la stabilité du marché, l’emploi, les chaînes d’approvisionnement et les efforts de décarbonation.
L'institution internationale note, par ailleurs, que les entreprises sidérurgiques des pays de l’OCDE, soumises à une pression considérable du fait de ces évolutions, voient leur rentabilité se rapprocher de leurs plus bas niveaux historiques, relevant que l’emploi a également subi le contrecoup de ces tendances, comme l’atteste le nombre d’emplois perdus dans les pays membres du Forum mondial sur les capacités sidérurgiques excédentaires (FMSS) entre 2013 et 2021, estimé à 113.000.
En outre, le déséquilibre actuel met en péril les efforts de décarbonation, sachant que les hauts fourneaux/convertisseurs à oxygène à forte intensité d’émissions devraient représenter 40 % des ajouts de capacités prévus entre 2025 et 2027, au détriment des investissements dans des technologies bas carbone.
Le rapport lance, à cet égard, un appel à une action internationale ciblée, conduite selon trois axes principaux. S’agissant tout d’abord des réformes structurelles, "les pouvoirs publics doivent supprimer les subventions qui faussent le jeu du marché ainsi que les aides favorisant les excédents de capacités", souligne-t-il.
Concernant l’amélioration de la transparence et la divulgation d’informations plus complètes sur les aides publiques et l’évolution des capacités, il convient de contribuer à assurer une coordination internationale efficace et l'instauration de règles du jeu équitables.
À propos de la coopération internationale, "celle-ci doit permettre d’accélérer le développement et le déploiement des technologies bas carbone, notamment en étant mise au service de la lutte contre les surcapacités peu efficientes et du partage des pratiques exemplaires en matière de politiques de décarbonation", selon la publication.
Il ressort des conclusions de ce rapport qu’il est "urgent", pour assurer le bon fonctionnement des marchés mondiaux de l’acier, d’endiguer la croissance des surcapacités et de surmonter les distorsions du marché, a indiqué le Secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann, cité dans un communiqué de l'Organisation.
"Grâce à la coopération internationale et à un dialogue fondé sur des données probantes, nous serons en mesure d'œuvrer au rétablissement d’une concurrence loyale et à l’amélioration de l’efficience d’un secteur sidérurgique durable à l’échelle mondiale", a-t-il dit.
Les excédents de capacités devraient atteindre 721 millions de tonnes (Mt) d’ici à 2027, soit environ 290 Mt de plus que la production d’acier cumulée des pays de l’OCDE en 2024, selon la publication.
Cette augmentation spectaculaire est le produit d’une expansion des capacités qui s’est poursuivie malgré la faible croissance de la demande mondiale d’acier, explique la même source.
Et d'ajouter que le niveau élevé des subventions et autres distorsions liées à l’action publique dans des économies non-membres de l’OCDE sont les principaux facteurs à l’origine de ce déséquilibre, porteurs de risques pour la stabilité du marché, l’emploi, les chaînes d’approvisionnement et les efforts de décarbonation.
L'institution internationale note, par ailleurs, que les entreprises sidérurgiques des pays de l’OCDE, soumises à une pression considérable du fait de ces évolutions, voient leur rentabilité se rapprocher de leurs plus bas niveaux historiques, relevant que l’emploi a également subi le contrecoup de ces tendances, comme l’atteste le nombre d’emplois perdus dans les pays membres du Forum mondial sur les capacités sidérurgiques excédentaires (FMSS) entre 2013 et 2021, estimé à 113.000.
En outre, le déséquilibre actuel met en péril les efforts de décarbonation, sachant que les hauts fourneaux/convertisseurs à oxygène à forte intensité d’émissions devraient représenter 40 % des ajouts de capacités prévus entre 2025 et 2027, au détriment des investissements dans des technologies bas carbone.
Le rapport lance, à cet égard, un appel à une action internationale ciblée, conduite selon trois axes principaux. S’agissant tout d’abord des réformes structurelles, "les pouvoirs publics doivent supprimer les subventions qui faussent le jeu du marché ainsi que les aides favorisant les excédents de capacités", souligne-t-il.
Concernant l’amélioration de la transparence et la divulgation d’informations plus complètes sur les aides publiques et l’évolution des capacités, il convient de contribuer à assurer une coordination internationale efficace et l'instauration de règles du jeu équitables.
À propos de la coopération internationale, "celle-ci doit permettre d’accélérer le développement et le déploiement des technologies bas carbone, notamment en étant mise au service de la lutte contre les surcapacités peu efficientes et du partage des pratiques exemplaires en matière de politiques de décarbonation", selon la publication.
