Le marché des voitures électriques au Maroc, bien que connaissant une croissance notable de 133 %, au cours de la dernière année, a atteint seulement 463 unités vendues. Ce chiffre, représentant une augmentation significative par rapport à l'année précédente, révèle les défis persistants auxquels le secteur est confronté, en grande partie attribuables au manque d'infrastructures de recharge.
Selon Adil Bennani, président de l’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM), le nombre actuel de points de recharge électrique ne dépasse pas 150, principalement concentrés le long des autoroutes entre les grandes villes et dans certains centres urbains. « L'insuffisance de ces infrastructures est identifiée comme le principal obstacle au développement du marché des voitures électriques », explique-t-il dans une déclaration accordée à Asharq Business.
Les voitures électriques ne représentaient que 0,3 % du total des ventes de voitures au Maroc l'année dernière, malgré la diversité de l'offre comprenant 13 marques et 27 modèles. La nécessité de soutenir ce marché émergent est soulignée par la diversification de l'offre, avec la marque « Dacia »,qui a lancé récemment un modèle électrique abordable, estimé à moins de 200.000 dirhams.
L’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc rapporte que les ventes de voitures hybrides rechargeables (PHEV) ont atteint 561 unités, avec une prédominance des marques de luxe telles que « Porsche », « Land Rover », et « Mercedes-Benz ». D'autre part, les ventes de voitures hybrides classiques (HEV), ne nécessitant pas de points de recharge, ont enregistré une baisse de 7,85 % par rapport à l'année précédente, avec les marques japonaises « Toyota », « Hyundai » et la française « Renault » en tête.
Le président de l’AIVAM estime que pour stimuler le marché des voitures électriques, le Maroc doit augmenter le nombre de points de recharge à 2.500 au cours des prochaines années, nécessitant un investissement d'au moins 1,2 milliard de dirhams. Toutefois, il souligne que l'absence de politiques de soutien gouvernemental dissuade les investisseurs, indiquant l'importance d'une approche similaire à celle adoptée par d'autres pays cherchant à réduire les émissions de carbone.
L'initiative de l'entreprise néerlandaise spécialisée dans les solutions de la mobilité durable « Evconsult », recommandant la préparation préalable de l'infrastructure des voitures électriques, suivie de la participation du secteur privé, est mentionnée comme un modèle possible pour le Maroc. Plus de 20 entreprises marocaines se sont regroupées dans l'« Association professionnelle intersectorielle pour la mobilité électrique » pour développer une feuille de route en collaboration avec le gouvernement, témoignant des efforts du secteur privé pour contribuer à la transition vers la mobilité électrique.
Alors que le gouvernement ne semble pas envisager actuellement de soutien direct au secteur des voitures électriques, des appels se multiplient pour des mesures incitatives supplémentaires, telles que la fourniture de places de stationnement dédiées et la réduction des frais d'utilisation des autoroutes.
Les recommandations de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), visant à intégrer la fourniture de points de recharge dans les programmes de planification urbaine et à encourager les compagnies d'assurance à proposer des offres spéciales, restent, pour l'instant, non réalisées. Toutefois, des indications suggèrent que les lois budgétaires futures pourraient inclure des mesures incitatives pour le secteur des voitures électriques.
Selon Adil Bennani, président de l’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM), le nombre actuel de points de recharge électrique ne dépasse pas 150, principalement concentrés le long des autoroutes entre les grandes villes et dans certains centres urbains. « L'insuffisance de ces infrastructures est identifiée comme le principal obstacle au développement du marché des voitures électriques », explique-t-il dans une déclaration accordée à Asharq Business.
Les voitures électriques ne représentaient que 0,3 % du total des ventes de voitures au Maroc l'année dernière, malgré la diversité de l'offre comprenant 13 marques et 27 modèles. La nécessité de soutenir ce marché émergent est soulignée par la diversification de l'offre, avec la marque « Dacia »,qui a lancé récemment un modèle électrique abordable, estimé à moins de 200.000 dirhams.
L’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc rapporte que les ventes de voitures hybrides rechargeables (PHEV) ont atteint 561 unités, avec une prédominance des marques de luxe telles que « Porsche », « Land Rover », et « Mercedes-Benz ». D'autre part, les ventes de voitures hybrides classiques (HEV), ne nécessitant pas de points de recharge, ont enregistré une baisse de 7,85 % par rapport à l'année précédente, avec les marques japonaises « Toyota », « Hyundai » et la française « Renault » en tête.
Le président de l’AIVAM estime que pour stimuler le marché des voitures électriques, le Maroc doit augmenter le nombre de points de recharge à 2.500 au cours des prochaines années, nécessitant un investissement d'au moins 1,2 milliard de dirhams. Toutefois, il souligne que l'absence de politiques de soutien gouvernemental dissuade les investisseurs, indiquant l'importance d'une approche similaire à celle adoptée par d'autres pays cherchant à réduire les émissions de carbone.
L'initiative de l'entreprise néerlandaise spécialisée dans les solutions de la mobilité durable « Evconsult », recommandant la préparation préalable de l'infrastructure des voitures électriques, suivie de la participation du secteur privé, est mentionnée comme un modèle possible pour le Maroc. Plus de 20 entreprises marocaines se sont regroupées dans l'« Association professionnelle intersectorielle pour la mobilité électrique » pour développer une feuille de route en collaboration avec le gouvernement, témoignant des efforts du secteur privé pour contribuer à la transition vers la mobilité électrique.
Alors que le gouvernement ne semble pas envisager actuellement de soutien direct au secteur des voitures électriques, des appels se multiplient pour des mesures incitatives supplémentaires, telles que la fourniture de places de stationnement dédiées et la réduction des frais d'utilisation des autoroutes.
Les recommandations de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), visant à intégrer la fourniture de points de recharge dans les programmes de planification urbaine et à encourager les compagnies d'assurance à proposer des offres spéciales, restent, pour l'instant, non réalisées. Toutefois, des indications suggèrent que les lois budgétaires futures pourraient inclure des mesures incitatives pour le secteur des voitures électriques.