
La visite du nouveau ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a suscité l’indignation de la communauté internationale après sa visite sacrilège à l’Esplanade des mosquées qu’il a ostensiblement franchi sous haute surveillance. Ce geste, perçu comme une provocation, a soulevé une vague de condamnations de la part de plusieurs pays, y compris des Etats-Unis, le plus grand allié d'Israël. La Haute autorité palestinienne s’est montrée très sévère dans réaction. "C'est à la communauté internationale de décider de défendre et de protéger le statu quo historique à Jérusalem et (ses) sites musulmans et chrétiens" a déclaré le représentant de la Haute autorité palestinienne à l'ONU, Riyad Mansour, lors d'une conférence de presse où il était entouré de dizaines d'ambassadeurs d'Etats arabes et musulmans parmi lesquels figure l’Ambassadeur du Royaume aux Nations Unies, Omar Hilale qui, à l’instar de ses camarades, n’a pas pris la parole.
"Nous voulons que ce comportement (devant) la mosquée Al-Aqsa ne se reproduise pas et nous voulons une garantie pour honorer et respecter le statu quo (dans les lieux saints à Jérusalem) par des actes et pas seulement par des paroles", a martelé le diplomate palestinien
Les représentants arabes et musulmans à l'ONU, rappelons-le, ont tenu, mercredi, une réunion préparatoire avec le président en exercice du Conseil de sécurité, l'ambassadeur du Japon Kimihiro Ishikane, qui présidera jeudi à 15H00 (20H00 GMT) une réunion du Conseil pour débattre de la "situation au Moyen-Orient, notamment la question palestinienne".