Cette rencontre a été une occasion de présenter les résultats de l’étude sur la violence en milieu scolaire au Maroc, menée par le CSEFRS en partenariat avec l’UNICEF, d’identifier et documenter les initiatives, les bonnes pratiques et les modèles éducatifs favorisant la non-violence.
Dans une allocution d’ouverture, le président du Conseil Supérieur de l'Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique, a rappelé que « la ratification par le Royaume de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) en 1993 a marqué un moment historique dans l’évolution des conditions de l'enfance ». Il a reconnu également que « l’instauration d’une nouvelle ère pour l’école marocaine est tributaire de la construction de l'avenir de l'enfant ».
Par ailleurs, le responsable a présenté les grandes lignes de l’étude réalisée par l'Instance Nationale d'Evaluation du Système d'Education relevant du Conseil, en partenariat avec l'UNICEF. L’étude a révélé des chiffres alarmants, parmi lesquels, figurent ceux liés à la violence verbale dont « 16% des élèves ont été victimes de violence verbale au niveau de l'enseignement primaire, contre 23 % au niveau de l'enseignement secondaire ». Pire encore, « près de 15% d’élèves ont subi une violence physique au niveau primaire, contre 13 % au secondaire », a expliqué Habib El Malki.
Ainsi, il en ressort que la violence a un impact flagrant sur la performance scolaire. Dans ce sillage, a regretté le président du CSEFRS, « les performances affichées par les élèves ayant subi un acte de violence sont inférieurs de 12 à 17 points par rapport à ceux de leurs paires qui n'ont pas été exposés à de tels actes ». Les données confirment que cet écart se manifeste davantage au niveau de l'enseignement secondaire. De plus, a-t-il fait remarquer, « il s’est avéré que ces actes de violence visent particulièrement la gent féminine, près de 13% des élèves filles ne parviennent pas à poursuivre leur scolarité».
L'étude a également révélé que les actes de violence à l'école sont principalement perpétrés par les élèves entre eux, tandis que le corps enseignant se situe en deuxième position à un degré inférieur.
« La violence en milieu scolaire est une pandémie que nous n’arrivons toujours pas à éradiquer malgré les efforts déployés », nous a affirmé Speciose Hakizimana, représentante de l'UNICEF au Maroc.
« La lutte contre la violence en milieu scolaire nécessite une grande volonté, le Maroc dispose de cette volonté, des capacités et des ressources humaines nécessaires pour le faire », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, Habib El Malki nous a confié que « le taux des élèves , qui ne parviennent pas à poursuivre leur scolarité, amplifie davantage la déperdition scolaire ».« Nous œuvrons pour élaborer une charte des comportements, dans un cadre ferme, afin de combattre ce phénomène angoissant », a-t-il annoncé.
Dans une allocution d’ouverture, le président du Conseil Supérieur de l'Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique, a rappelé que « la ratification par le Royaume de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) en 1993 a marqué un moment historique dans l’évolution des conditions de l'enfance ». Il a reconnu également que « l’instauration d’une nouvelle ère pour l’école marocaine est tributaire de la construction de l'avenir de l'enfant ».
Par ailleurs, le responsable a présenté les grandes lignes de l’étude réalisée par l'Instance Nationale d'Evaluation du Système d'Education relevant du Conseil, en partenariat avec l'UNICEF. L’étude a révélé des chiffres alarmants, parmi lesquels, figurent ceux liés à la violence verbale dont « 16% des élèves ont été victimes de violence verbale au niveau de l'enseignement primaire, contre 23 % au niveau de l'enseignement secondaire ». Pire encore, « près de 15% d’élèves ont subi une violence physique au niveau primaire, contre 13 % au secondaire », a expliqué Habib El Malki.
Ainsi, il en ressort que la violence a un impact flagrant sur la performance scolaire. Dans ce sillage, a regretté le président du CSEFRS, « les performances affichées par les élèves ayant subi un acte de violence sont inférieurs de 12 à 17 points par rapport à ceux de leurs paires qui n'ont pas été exposés à de tels actes ». Les données confirment que cet écart se manifeste davantage au niveau de l'enseignement secondaire. De plus, a-t-il fait remarquer, « il s’est avéré que ces actes de violence visent particulièrement la gent féminine, près de 13% des élèves filles ne parviennent pas à poursuivre leur scolarité».
L'étude a également révélé que les actes de violence à l'école sont principalement perpétrés par les élèves entre eux, tandis que le corps enseignant se situe en deuxième position à un degré inférieur.
« La violence en milieu scolaire est une pandémie que nous n’arrivons toujours pas à éradiquer malgré les efforts déployés », nous a affirmé Speciose Hakizimana, représentante de l'UNICEF au Maroc.
« La lutte contre la violence en milieu scolaire nécessite une grande volonté, le Maroc dispose de cette volonté, des capacités et des ressources humaines nécessaires pour le faire », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, Habib El Malki nous a confié que « le taux des élèves , qui ne parviennent pas à poursuivre leur scolarité, amplifie davantage la déperdition scolaire ».« Nous œuvrons pour élaborer une charte des comportements, dans un cadre ferme, afin de combattre ce phénomène angoissant », a-t-il annoncé.
Les recommandations du Conseil
La lutte contre la violence à l'école devrait être intégrée en tant qu'axe central dans la réforme du système éducatif, a recommandé le président du Conseil Supérieur de l'Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique.
Ensuite, il a appelé à la mise en place de systèmes de surveillance et de réglementation, ainsi qu'au renforcement des mesures disciplinaires, tout en veillant à leur application, afin de promouvoir un climat de sécurité et de sérénité pour les apprenants. À cette fin, « il est essentiel de réactiver les systèmes établis pour surveiller et signaler les différentes formes de violence à l'école, tout en créant une base de données dédiée et en élaborant des indicateurs clés pour surveiller le phénomène dans sa totalité », a insisté le responsable.
Le Conseil a recommandé également la mise en place d'instruments efficaces au sein de chaque institution en vue de veiller sur le respect des règles de comportement et l'élaboration d'une charte de conduite spécifique à chaque établissement.