Cette année, changement de cap ! Pour la première fois depuis le début de son mandat, l’Exécutif se fixe le défi d’accélérer l’émergence du Royaume via une nouvelle génération de politiques de développement territorial dans le cadre de la justice sociale et spatiale, et ce, afin que le pays avance à une seule vitesse. Un cap fixé par le Souverain, qui, en réponse aux aspirations de la jeunesse marocaine, a donné une nouvelle impulsion aux très stratégiques secteurs de la Santé et de l’Éducation, désormais dotés d’une enveloppe globale de 140 milliards de dirhams.
Sauf que dans un tissu économique aussi complexe que le nôtre, il est de notoriété publique que l’allocation budgétaire ne saurait, à elle seule, garantir la réussite d’un nouveau modèle de gouvernance. La clé réside avant tout dans une décentralisation effective, la professionnalisation de la gestion locale et la transparence de l’action publique, afin que toutes les provinces et communes puissent progresser sur un pied d’égalité, comme l’a affirmé le Secrétaire Général de l’Istiqlal, Nizar Baraka, jeudi dernier à Casablanca, puis samedi à Taza, face à une population en quête de changement.
Et si l’épine dorsale d’un « Maroc à une seule vitesse » réside dans une architecture territoriale intégrée (alliant infrastructures, hôpitaux, écoles, connectivité numérique et protection sociale), c’est bien toute la philosophie de l’administration publique qui devrait évoluer, à commencer par le système d’octroi des marchés publics, source de discorde parmi les entrepreneurs depuis plusieurs années. Un processus qui gagnerait à être davantage décentralisé et soumis à un contrôle renforcé du Parlement, de la Cour des Comptes et, si nécessaire, des citoyens eux-mêmes, via des mécanismes qui restent à définir en ce qui concerne notamment les donneurs d’alertes et autres outils de monitoring populaire. C’est à ce prix que le Maroc pourra consolider les fondements d’un véritable État social et, surtout, regagner la confiance de ses citoyens.
Sauf que dans un tissu économique aussi complexe que le nôtre, il est de notoriété publique que l’allocation budgétaire ne saurait, à elle seule, garantir la réussite d’un nouveau modèle de gouvernance. La clé réside avant tout dans une décentralisation effective, la professionnalisation de la gestion locale et la transparence de l’action publique, afin que toutes les provinces et communes puissent progresser sur un pied d’égalité, comme l’a affirmé le Secrétaire Général de l’Istiqlal, Nizar Baraka, jeudi dernier à Casablanca, puis samedi à Taza, face à une population en quête de changement.
Et si l’épine dorsale d’un « Maroc à une seule vitesse » réside dans une architecture territoriale intégrée (alliant infrastructures, hôpitaux, écoles, connectivité numérique et protection sociale), c’est bien toute la philosophie de l’administration publique qui devrait évoluer, à commencer par le système d’octroi des marchés publics, source de discorde parmi les entrepreneurs depuis plusieurs années. Un processus qui gagnerait à être davantage décentralisé et soumis à un contrôle renforcé du Parlement, de la Cour des Comptes et, si nécessaire, des citoyens eux-mêmes, via des mécanismes qui restent à définir en ce qui concerne notamment les donneurs d’alertes et autres outils de monitoring populaire. C’est à ce prix que le Maroc pourra consolider les fondements d’un véritable État social et, surtout, regagner la confiance de ses citoyens.




















