Le mercure grimpe et avec lui, l’envie d’équiper son logement d’une climatisation ou d’un ventilateur. Mais les fabricants sont parfois ambigus dans la dénomination de leurs appareils et les deux installations ont des modes de fonctionnement bien différents.
Le besoin d’investir dans un appareil rafraîchissant se fait donc plus pressant. Entre le ventilateur et le climatiseur, que choisir ? Tout dépend de si vous voulez brasser du vent ou diffuser de l’air frais. Le ventilateur vous donnera l’impression d’un air plus frais sur votre peau, sans jamais altérer la température de la pièce. Un climatiseur transforme l’air chaud en frais. Il y a aussi la question de la région.
Ventilateur ou climatiseur ?
Contrairement au climatiseur, « le ventilateur ne fait que brasser l’air, sans le refroidir. Il produit donc une sensation de fraîcheur lorsqu’il est allumé, mais celle-ci est éphémère et disparaît lorsque l’appareil est éteint », précise Younes, ingénieur en génie climatique. La plupart ne sont pas très coûteux et ne peuvent répondre qu’à un besoin très ponctuel et localisé : il est difficile de rafraîchir toute une pièce avec.
De son côté, le climatiseur est une pompe à chaleur dont le fonctionnement ressemble à celui d’un réfrigérateur : « le climatiseur aspire l’air de la pièce, le refroidit grâce à un compresseur et redistribue de l’air froid », indique l’ingénieur. Côté prix, les modèles varient entre 2000 et 6000 dirhams dans la grande distribution.
Par ailleurs, et selon l’ingénieur Younes, si les climatiseurs nous permettent de rester au frais, en garantissant par exemple un cadre de travail confortable, ils ont aussi leur lot de désagrément. Un appareil monobloc (qui apporte de la fraîcheur occasionnellement) ou split (appareil moins mobile) requiert une puissance minimale de 100 à 130 watts par m² de surface à climatiser, dans le cas d’une hauteur de plafond standard.
Dès lors, l’efficacité énergétique du climatiseur aura un impact important sur votre facture d’électricité. Il faut aussi prendre en compte le niveau des nuisances sonores provoquées par le moteur du climatiseur, et éviter les appareils qui émettent plus de 50 décibels.
Quelles précautions pour ne pas tomber malade ?
« Même en été, on peut attraper un coup de froid », prévient Dr. Fatimazzahra Sqalli, pneumologue. Une différence thermique trop importante entre les températures extérieure et intérieure peut entraîner un choc thermique, parfois dangereux. Une mauvaise utilisation du ventilateur ou du climatiseur peut entraîner angines, rhumes ou allergies.
Passer d’un environnement à 35 à 20°C peut entraîner de graves conséquences sur la santé, allant de la perte de conscience aux défaillances respiratoires. « Notre corps est résistant mais supporte mal les changements brusques de températures. Ils peuvent provoquer fatigues et favoriser le développement des rhumes », explique la pneumologue. Alors évitez de pousser la climatisation à fond à la maison.
Dans l’idéal, « il faut conserver un écart de 8°C entre la température extérieure et la température de notre pièce. En clair, si le thermomètre est à 40°C, veillez à ne pas descendre le bouton du climatiseur en dessous de 32°C », conseille la spécialiste.
Le ventilateur avec modération
Rien de plus agréable qu’un souffle d’air dans le visage quand on étouffe de chaleur. Et pourtant, il faut prendre quelques précautions. Évitez notamment de rester exposé trop longtemps au ventilateur. « Il vaut mieux que l’appareil balaie la pièce plutôt qu’il reste fixé sur nous », confirme Dr. Sqalli. Pour les allergiques, un ventilateur peut être source de gêne : poussières et allergènes sont alors en suspension dans l’air et leur respiration facilitée.
Entretenez vos appareils
Eau stagnante, filtres encrassés… Les climatiseurs peuvent favoriser la prolifération des germes et des bactéries s’ils sont mal entretenus. Le meilleur moyen d’éviter allergies et troubles respiratoires est d’entretenir son appareil: « il faut nettoyer le filtre au moins une fois par an à l’eau chaude et dépoussiérer les grilles », insiste Younes, ingénieur en génie climatique. De manière générale, suivez les recommandations de nettoyage données dans la notice d’utilisation.
Le besoin d’investir dans un appareil rafraîchissant se fait donc plus pressant. Entre le ventilateur et le climatiseur, que choisir ? Tout dépend de si vous voulez brasser du vent ou diffuser de l’air frais. Le ventilateur vous donnera l’impression d’un air plus frais sur votre peau, sans jamais altérer la température de la pièce. Un climatiseur transforme l’air chaud en frais. Il y a aussi la question de la région.
Ventilateur ou climatiseur ?
Contrairement au climatiseur, « le ventilateur ne fait que brasser l’air, sans le refroidir. Il produit donc une sensation de fraîcheur lorsqu’il est allumé, mais celle-ci est éphémère et disparaît lorsque l’appareil est éteint », précise Younes, ingénieur en génie climatique. La plupart ne sont pas très coûteux et ne peuvent répondre qu’à un besoin très ponctuel et localisé : il est difficile de rafraîchir toute une pièce avec.
De son côté, le climatiseur est une pompe à chaleur dont le fonctionnement ressemble à celui d’un réfrigérateur : « le climatiseur aspire l’air de la pièce, le refroidit grâce à un compresseur et redistribue de l’air froid », indique l’ingénieur. Côté prix, les modèles varient entre 2000 et 6000 dirhams dans la grande distribution.
Par ailleurs, et selon l’ingénieur Younes, si les climatiseurs nous permettent de rester au frais, en garantissant par exemple un cadre de travail confortable, ils ont aussi leur lot de désagrément. Un appareil monobloc (qui apporte de la fraîcheur occasionnellement) ou split (appareil moins mobile) requiert une puissance minimale de 100 à 130 watts par m² de surface à climatiser, dans le cas d’une hauteur de plafond standard.
Dès lors, l’efficacité énergétique du climatiseur aura un impact important sur votre facture d’électricité. Il faut aussi prendre en compte le niveau des nuisances sonores provoquées par le moteur du climatiseur, et éviter les appareils qui émettent plus de 50 décibels.
Quelles précautions pour ne pas tomber malade ?
« Même en été, on peut attraper un coup de froid », prévient Dr. Fatimazzahra Sqalli, pneumologue. Une différence thermique trop importante entre les températures extérieure et intérieure peut entraîner un choc thermique, parfois dangereux. Une mauvaise utilisation du ventilateur ou du climatiseur peut entraîner angines, rhumes ou allergies.
Passer d’un environnement à 35 à 20°C peut entraîner de graves conséquences sur la santé, allant de la perte de conscience aux défaillances respiratoires. « Notre corps est résistant mais supporte mal les changements brusques de températures. Ils peuvent provoquer fatigues et favoriser le développement des rhumes », explique la pneumologue. Alors évitez de pousser la climatisation à fond à la maison.
Dans l’idéal, « il faut conserver un écart de 8°C entre la température extérieure et la température de notre pièce. En clair, si le thermomètre est à 40°C, veillez à ne pas descendre le bouton du climatiseur en dessous de 32°C », conseille la spécialiste.
Le ventilateur avec modération
Rien de plus agréable qu’un souffle d’air dans le visage quand on étouffe de chaleur. Et pourtant, il faut prendre quelques précautions. Évitez notamment de rester exposé trop longtemps au ventilateur. « Il vaut mieux que l’appareil balaie la pièce plutôt qu’il reste fixé sur nous », confirme Dr. Sqalli. Pour les allergiques, un ventilateur peut être source de gêne : poussières et allergènes sont alors en suspension dans l’air et leur respiration facilitée.
Entretenez vos appareils
Eau stagnante, filtres encrassés… Les climatiseurs peuvent favoriser la prolifération des germes et des bactéries s’ils sont mal entretenus. Le meilleur moyen d’éviter allergies et troubles respiratoires est d’entretenir son appareil: « il faut nettoyer le filtre au moins une fois par an à l’eau chaude et dépoussiérer les grilles », insiste Younes, ingénieur en génie climatique. De manière générale, suivez les recommandations de nettoyage données dans la notice d’utilisation.
Meryem EL BARHRASSI
Le rafraîchisseur d’air : une alternative intermédiaire à méditer
Selon l’ingénieur, le rafraîchisseur d’air ne détient pas de liquide frigorigène. Ici, l’air chaud est aspiré avant de se fixer sur un tampon humide. Le phénomène d’évaporation permet de récupérer la chaleur, avant qu’un air refroidi ne ressorte de l’appareil.
Plus efficace que le ventilateur, ce dispositif fait descendre le mercure dans la pièce. En revanche, vous ne pouvez pas forcément obtenir la température souhaitée, car la puissance n’équivaut pas à celle d’une climatisation.
Cette solution reste particulièrement intéressante pour ceux qui redoutent le côté énergivore de la climatisation : on consomme moins d’électricité, et on ne sollicite pas un liquide frigorigène potentiellement dangereux. Il faut également savoir qu’avec ce type d’appareil, on dispose parfois de fonctionnalités permettant de purifier l’air.
Plus efficace que le ventilateur, ce dispositif fait descendre le mercure dans la pièce. En revanche, vous ne pouvez pas forcément obtenir la température souhaitée, car la puissance n’équivaut pas à celle d’une climatisation.
Cette solution reste particulièrement intéressante pour ceux qui redoutent le côté énergivore de la climatisation : on consomme moins d’électricité, et on ne sollicite pas un liquide frigorigène potentiellement dangereux. Il faut également savoir qu’avec ce type d’appareil, on dispose parfois de fonctionnalités permettant de purifier l’air.