Comme beaucoup, je me suis alors interrogé : comment célébrer cette naissance bénie, non comme une forme, mais comme un fond ?
Que signifie fêter le Mawlid à une époque où les valeurs s’effritent, où la violence se pare des habits de la religion, et où l’être humain semble menacé dans ses repères mêmes ?
En méditant la vie du Prophète (PSL), une évidence s’est imposée à moi : trop souvent, certains, par ignorance ou par dessein, ont réduit sa mission aux conquêtes et aux batailles. Or, la vérité est toute autre. Ces conflits n’étaient ni un but, ni un modèle à reproduire. Ils étaient un mal nécessaire, contextuel, destiné à défendre la liberté de croire, à protéger les croyants, à préserver la mission.
Mohammed (PSL) n’était pas un « prophète de guerre », mais un messager de paix, contraint de combattre pour qu’on ne combatte plus après lui. Ses combats furent défensifs, circonstanciels, et limités par le temps et l’espace. Son véritable projet était celui d’une société de valeurs, de justice, de cohésion et de miséricorde.
N’a-t-il pas déclaré, dans son dernier sermon, peu avant de quitter ce monde :
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, accompli sur vous Mon bienfait, et agréé pour vous l’Islam comme religion »
Un verset qui résonne comme un passage de relais : la bataille est finie… commence la transmission de l’éthique universelle.
Pourquoi alors continuer à voir en Mohammed (PSL) l’homme de l’épée, et non la main qui caressait la tête de l’orphelin ?
Pourquoi léguer aux générations futures la poussière des batailles, au lieu de leur transmettre la lumière des valeurs pour lesquelles il s’est battu ?
Pourquoi certains persistent-ils à ressusciter les conflits, plutôt que d’hériter de sa miséricorde, de sa pudeur, de sa justice, de sa sagesse et de son amour ?
La véritable célébration du Mawlid ne réside pas dans les chants et les festivités seuls. Elle consiste à faire vivre les valeurs du Prophète.
À transmettre Mohammed (PSL) l’éducateur, le miséricordieux, l’homme d’exemplarité, plutôt que Mohammed (PSL) le guerrier figé dans les manuels d’histoire.
À rappeler que l’islam est avant tout un projet de construction, non de destruction. Une force morale, non un levier de pouvoir. Une voie pour parfaire les nobles caractères, non un héritage martial.
L’appel du Roi n’est pas un protocole de plus. C’est un rappel stratégique, un message de fond : l’islam n’est pas qu’un ensemble de rituels, c’est un socle de valeurs.
Et Mohammed (PSL), plus qu’un récit, est une boussole intemporelle.
Célébrons donc le Mawlid en renouvelant notre pacte avec les valeurs prophétiques.
Faisons revivre sa sunna dans l’éducation, la miséricorde, la justice, la pudeur, et la construction de l’humain avant tout.
C’est ainsi que nous rendrons hommage à sa naissance.
Et c’est ainsi que Mohammed (PSL) reprendra sa place dans notre présent, non pas comme une figure du passé, mais comme un guide pour toujours.
Que signifie fêter le Mawlid à une époque où les valeurs s’effritent, où la violence se pare des habits de la religion, et où l’être humain semble menacé dans ses repères mêmes ?
En méditant la vie du Prophète (PSL), une évidence s’est imposée à moi : trop souvent, certains, par ignorance ou par dessein, ont réduit sa mission aux conquêtes et aux batailles. Or, la vérité est toute autre. Ces conflits n’étaient ni un but, ni un modèle à reproduire. Ils étaient un mal nécessaire, contextuel, destiné à défendre la liberté de croire, à protéger les croyants, à préserver la mission.
Mohammed (PSL) n’était pas un « prophète de guerre », mais un messager de paix, contraint de combattre pour qu’on ne combatte plus après lui. Ses combats furent défensifs, circonstanciels, et limités par le temps et l’espace. Son véritable projet était celui d’une société de valeurs, de justice, de cohésion et de miséricorde.
N’a-t-il pas déclaré, dans son dernier sermon, peu avant de quitter ce monde :
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, accompli sur vous Mon bienfait, et agréé pour vous l’Islam comme religion »
Un verset qui résonne comme un passage de relais : la bataille est finie… commence la transmission de l’éthique universelle.
Pourquoi alors continuer à voir en Mohammed (PSL) l’homme de l’épée, et non la main qui caressait la tête de l’orphelin ?
Pourquoi léguer aux générations futures la poussière des batailles, au lieu de leur transmettre la lumière des valeurs pour lesquelles il s’est battu ?
Pourquoi certains persistent-ils à ressusciter les conflits, plutôt que d’hériter de sa miséricorde, de sa pudeur, de sa justice, de sa sagesse et de son amour ?
La véritable célébration du Mawlid ne réside pas dans les chants et les festivités seuls. Elle consiste à faire vivre les valeurs du Prophète.
À transmettre Mohammed (PSL) l’éducateur, le miséricordieux, l’homme d’exemplarité, plutôt que Mohammed (PSL) le guerrier figé dans les manuels d’histoire.
À rappeler que l’islam est avant tout un projet de construction, non de destruction. Une force morale, non un levier de pouvoir. Une voie pour parfaire les nobles caractères, non un héritage martial.
L’appel du Roi n’est pas un protocole de plus. C’est un rappel stratégique, un message de fond : l’islam n’est pas qu’un ensemble de rituels, c’est un socle de valeurs.
Et Mohammed (PSL), plus qu’un récit, est une boussole intemporelle.
Célébrons donc le Mawlid en renouvelant notre pacte avec les valeurs prophétiques.
Faisons revivre sa sunna dans l’éducation, la miséricorde, la justice, la pudeur, et la construction de l’humain avant tout.
C’est ainsi que nous rendrons hommage à sa naissance.
Et c’est ainsi que Mohammed (PSL) reprendra sa place dans notre présent, non pas comme une figure du passé, mais comme un guide pour toujours.