Les publicités à connotation politique avaient été interdites en 2019 sur Twitter. L’arrivée d’Elon Musk a impliqué un relâchement de la règle interdisant, depuis trois ans, les publicités politiques sur la plateforme, en faveur d’une plus grande «liberté d’expression».
Sous l’impulsion du patron de tesla, le réseau social va finalement prendre un nouvel air et adopter une politique de liberté d’expression en autorisant ce retour, après trois ans d’interruption. «Nous croyons que la publicité basée sur une cause peut faciliter le débat public autour de sujets importants», assure l’entreprise, précisant que l’autorisation des publicités politiques sera effective «dans les semaines à venir».
Cette décision intervient alors que le nouveau propriétaire de Twitter multiplie les initiatives controversées et maints changements qui ont provoqué des polémiques depuis le rachat en novembre dernier.
«Aujourd’hui, nous assouplissons notre politique publicitaire pour les publicités basées sur une cause aux États-Unis. Nous prévoyons également d’étendre la publicité politique que nous autorisons dans les semaines à venir. Comme pour tous les changements de politique, nous veillerons d’abord à ce que notre approche de l’examen et de l’approbation du contenu protège les personnes sur Twitter. Nous partagerons plus de détails au fur et à mesure de l’avancement de ce travail», a annoncé le compte Twitter Safety ce mardi.
Si cette initiative répond au mantra du milliardaire, qui exige plus de liberté d’expression sur son réseau, elle permettra aussi d’augmenter les revenus de l’entreprise. Entre une chasse aux coûts féroce et la mise en place d’un abonnement controversé.
Le réseau social à l’oiseau bleu espère donc augmenter l’activité de ses utilisateurs, et donc ses recettes publicitaires pour dégager davantage de revenus.
Pour rappel, les publicités politiques étaient interdites sur Twitter depuis 2019. L’ex-PDG Jack Dorsey avançait alors que la «portée d’un message politique doit être méritée, pas achetée».
La fameuse ligne de conduite est d’ailleurs toujours inscrite sur le site, même après cette annonce, y compris dans sa version française. «La présente politique interdit les publicités qui contiennent des références à contenu politique, notamment les appels au vote, les sollicitations d’aide financière et les plaidoyers pour ou contre les types de contenus politiques susmentionnés”, souligne le règlement de Twitter.
«Si la publicité sur Internet est incroyablement puissante et très efficace pour les annonceurs commerciaux, ce pouvoir comporte des risques importants pour la politique, où il peut être utilisé pour influencer les votes et affecter la vie de millions de personnes. Payer pour augmenter la portée d’un discours politique comporte des ramifications importantes que l’infrastructure démocratique actuelle n’est peut-être pas prête à gérer», rappelait encore l’ancien CEO de l’oiseau bleu dans un thread.
Cette décision entend générer des conversations plus engageantes et critiques sur certains sujets majeurs auprès de l’opinion publique. A deux ans des prochaines élections présidentielles américaines, ce retour pourrait marquer un tournant pour une plateforme de plus en plus décriée pour la recrudescence de contenus extrémistes que l’on y trouve.
Sous l’impulsion du patron de tesla, le réseau social va finalement prendre un nouvel air et adopter une politique de liberté d’expression en autorisant ce retour, après trois ans d’interruption. «Nous croyons que la publicité basée sur une cause peut faciliter le débat public autour de sujets importants», assure l’entreprise, précisant que l’autorisation des publicités politiques sera effective «dans les semaines à venir».
Cette décision intervient alors que le nouveau propriétaire de Twitter multiplie les initiatives controversées et maints changements qui ont provoqué des polémiques depuis le rachat en novembre dernier.
«Aujourd’hui, nous assouplissons notre politique publicitaire pour les publicités basées sur une cause aux États-Unis. Nous prévoyons également d’étendre la publicité politique que nous autorisons dans les semaines à venir. Comme pour tous les changements de politique, nous veillerons d’abord à ce que notre approche de l’examen et de l’approbation du contenu protège les personnes sur Twitter. Nous partagerons plus de détails au fur et à mesure de l’avancement de ce travail», a annoncé le compte Twitter Safety ce mardi.
Si cette initiative répond au mantra du milliardaire, qui exige plus de liberté d’expression sur son réseau, elle permettra aussi d’augmenter les revenus de l’entreprise. Entre une chasse aux coûts féroce et la mise en place d’un abonnement controversé.
Le réseau social à l’oiseau bleu espère donc augmenter l’activité de ses utilisateurs, et donc ses recettes publicitaires pour dégager davantage de revenus.
Pour rappel, les publicités politiques étaient interdites sur Twitter depuis 2019. L’ex-PDG Jack Dorsey avançait alors que la «portée d’un message politique doit être méritée, pas achetée».
La fameuse ligne de conduite est d’ailleurs toujours inscrite sur le site, même après cette annonce, y compris dans sa version française. «La présente politique interdit les publicités qui contiennent des références à contenu politique, notamment les appels au vote, les sollicitations d’aide financière et les plaidoyers pour ou contre les types de contenus politiques susmentionnés”, souligne le règlement de Twitter.
«Si la publicité sur Internet est incroyablement puissante et très efficace pour les annonceurs commerciaux, ce pouvoir comporte des risques importants pour la politique, où il peut être utilisé pour influencer les votes et affecter la vie de millions de personnes. Payer pour augmenter la portée d’un discours politique comporte des ramifications importantes que l’infrastructure démocratique actuelle n’est peut-être pas prête à gérer», rappelait encore l’ancien CEO de l’oiseau bleu dans un thread.
Cette décision entend générer des conversations plus engageantes et critiques sur certains sujets majeurs auprès de l’opinion publique. A deux ans des prochaines élections présidentielles américaines, ce retour pourrait marquer un tournant pour une plateforme de plus en plus décriée pour la recrudescence de contenus extrémistes que l’on y trouve.
