Selon des médias espagnols, le Ministère espagnol des Transports a chargé l’entreprise publique Ineco de réaliser une étude complète sur la faisabilité du tunnel sous-marin de plus de 38 km de long.
La même source rapporte, citant des données sur les marchés publics de l’Etat, qu’un budget de 1,6 million d'euros a été alloué pour cette étude qui comprendra les aspects physiques, fonctionnels et financiers du projet.
L’étude devrait examiner notamment la faisabilité de l’excavation du fond marin, la projection de la demande de trafic de passagers et de fret et l’analyse de différents scénarios de retour sur investissement. Des études supplémentaires ont été menés en parallèle pour analyser l’activité sismique du détroit. À cet effet, quatre sismomètres ont été loués en novembre 2024 pour plus de 480.000 euros
Pour ce projet, on envisage à l’instant deux entrées potentielles du tunnel : la région d’Algésiras, bien reliée par le réseau ferroviaire et portuaire, et celle de Tarifa, extrémité méridionale de la péninsule ibérique. Le point de sortie prévu se situerait dans la région immédiate de Tanger. Le tunnel ferait 38,5 km de long – dont 27,7 km sous l’eau.
Ce vieux mégaprojet, rappelons-le, est remis sur les rails depuis la réconciliation maroco-espagnole en 2022. Le projet a été inscrit à l'ordre du jour de la réunion de haut niveau tenue les 1er et 2 février 2023.
Deux mois plus tard, la 43ème réunion de la commission mixte hispano-marocaine du projet de liaison fixe du détroit de Gibraltar a constitué « une nouvelle étape » dans sa relance selon la ministre des Transports de l’époque Raquel Sanchez Jimenez. « Le fait qu'après quatorze ans, depuis Tanger en octobre 2009, nous donnions une impulsion aux études d'un projet de la plus grande importance géostratégique pour nos pays et pour les relations entre l'Europe et l'Afrique revêt une signification politique importante », a déclaré son homologue marocain Nizar Baraka à l’occasion.
La même source rapporte, citant des données sur les marchés publics de l’Etat, qu’un budget de 1,6 million d'euros a été alloué pour cette étude qui comprendra les aspects physiques, fonctionnels et financiers du projet.
L’étude devrait examiner notamment la faisabilité de l’excavation du fond marin, la projection de la demande de trafic de passagers et de fret et l’analyse de différents scénarios de retour sur investissement. Des études supplémentaires ont été menés en parallèle pour analyser l’activité sismique du détroit. À cet effet, quatre sismomètres ont été loués en novembre 2024 pour plus de 480.000 euros
Pour ce projet, on envisage à l’instant deux entrées potentielles du tunnel : la région d’Algésiras, bien reliée par le réseau ferroviaire et portuaire, et celle de Tarifa, extrémité méridionale de la péninsule ibérique. Le point de sortie prévu se situerait dans la région immédiate de Tanger. Le tunnel ferait 38,5 km de long – dont 27,7 km sous l’eau.
Ce vieux mégaprojet, rappelons-le, est remis sur les rails depuis la réconciliation maroco-espagnole en 2022. Le projet a été inscrit à l'ordre du jour de la réunion de haut niveau tenue les 1er et 2 février 2023.
Deux mois plus tard, la 43ème réunion de la commission mixte hispano-marocaine du projet de liaison fixe du détroit de Gibraltar a constitué « une nouvelle étape » dans sa relance selon la ministre des Transports de l’époque Raquel Sanchez Jimenez. « Le fait qu'après quatorze ans, depuis Tanger en octobre 2009, nous donnions une impulsion aux études d'un projet de la plus grande importance géostratégique pour nos pays et pour les relations entre l'Europe et l'Afrique revêt une signification politique importante », a déclaré son homologue marocain Nizar Baraka à l’occasion.